Témoignage d’un étudiant : Vincent Vuillaume, étudiant en Master Sciences de la Vision à l’Université Orsay

Assistant d’ophtalmologue, enseignant, chercheur en laboratoire, bénévole pour une mission humanitaire… Curieux de tout, Vincent Vuillaume fourmille d’idées pour son orientation professionnelle. Cet étudiant en Master Ingénierie de la Santé parcours Sciences de la Vision à l’Université d’Orsay – Paris Sud, diplômé de l’ISO Nancy, veut se rendre utile aux autres.

« Avant même d’intégrer l’ISO en BTS Opticien Lunetier, j’envisageais le métier d’optométriste : j’ai toujours considéré la vue comme un sens important, dont de nombreuses personnes en France et dans le monde sont partiellement ou totalement privées. Choisir un métier du secteur paramédical répondait ainsi à mon besoin de me sentir utile.

Très stimulé par mes études d’optique, j’ai choisi de me spécialiser en santé visuelle avec la Licence Professionnelle d’Optique* en alternance. L’optique offre énormément de débouchés et représente un marché en pleine expansion. Mon conseil : faites ce que vous aimez ! En santé visuelle, il n’y aura jamais trop de diplômés – les ophtalmologues sont débordés. Si cette branche vous intéresse, spécialisez-vous… avec la Licence, puis le Master.

En tant que professionnel de santé, je veux aider les personnes qui souffrent de déficiences visuelles au niveau national et même international. La myopie, qui affectera la moitié de la population mondiale d’ici 2050 – thème de mon mémoire de Licence – est un sujet de recherche passionnant que j’aimerais approfondir.

Mon stage d’un mois à Birmingham durant l’été m’a donné une meilleure connaissance du métier d’optométriste – l’Angleterre étant très avancée en la matière –, m’a fait gagner en confiance dans ma pratique et en indépendance au plan personnel.

Une expérience enrichissante qui a été l’occasion d’échanger avec des enseignants-chercheurs érudits et de rencontrer des étudiants venus des quatre coins du monde. Mais aussi de prendre conscience de l’importance de la psychologie dans la prise en charge des personnes.

Je n’ai que de bons souvenirs à l’ISO. Tout y est propice à notre réussite, avec un cadre sécurisant pour étudier et des enseignants très accessibles.

Actuellement étudiant à temps plein en Master 1 Ingénierie de la Santé parcours Sciences de la Vision, à l’Université Orsay – Paris Sud, je me laisse le temps de choisir entre plusieurs voies qui m’intéressent : la pratique de l’optométrie dans un pays anglophone, les métiers d’assistant d’ophtalmologue, d’enseignant et de chercheur en laboratoire, et des missions humanitaires. J’ai envie d’apporter ma pierre à l’édifice et suis ouvert aux opportunités. »

Pauline Ghesquier, 24 ans, opticienne : comment je contribue à la santé visuelle dans le monde

Après son Bac S, Pauline Ghesquier s’oriente vers un cursus optique en alternance. Au cours de sa formation, elle se découvre une passion pour l’aide humanitaire au profit de la santé visuelle dans le monde. À 24 ans, elle est aujourd’hui diplômée du BTS Opticien-Lunetier, d’un bachelor de management et d’une licence d’optique, en poste dans un magasin indépendant du Nord de la France. Rencontre avec une opticienne engagée.

Pauline Ghesquier a découvert l’humanitaire en 2015, mue par le désir de se mettre au service des autres. Après une première mission au Sénégal et une deuxième au Cambodge, elle travaille désormais sur un projet de lunettes recyclées en France, en parallèle de son poste d’opticienne en magasin.

« Ces deux expériences humanitaires ont été des périodes inoubliables qui m’ont permis d’échanger avec les populations locales et de les aider à améliorer leur santé visuelle. Leur sourire est ma plus grande source de joie », raconte-t-elle.

« Ma première mission humanitaire au Sénégal a été une expérience magique »

Ayant à cœur d’entrer rapidement sur le marché du travail, Pauline opte en 2012 pour le BTS Opticien-Lunetier en alternance à l’Institut Supérieur d’Optique de Lille pour devenir opticienne. Formant peu à peu le projet d’ouvrir son propre magasin, elle se spécialise en management avec le Bachelor de Manager en Optique à l’ISO Paris pour acquérir des compétences en gestion. « Ce cursus est génial ! J’ai passé une année extraordinaire entourée de personnes qui veulent changer le monde de l’optique. »

Puis, Pauline enchaîne les remplacements pour acquérir un maximum d’expérience dans différents magasins d’optique, « uniquement des petites boutiques qui valorisent le service et la proximité », précise-t-elle. Ayant à cœur d’apporter son aide aux personnes dans le besoin, elle devient membre de l’association humanitaire Peuples Humana.

Première opticienne à intégrer l’association, Pauline participe à une mission au Sénégal du 13 au 27 février 2016. Elle réalise 240 examens de vue dans 2 villages de Casamance, au sud-ouest du pays, et offre à la population locale une correction adaptée.

Elle est accompagnée par 13 autres bénévoles (médecins traitants, infirmières, aides-soignantes…) chargés des consultations médicales et des séances de sensibilisation au lavage des mains, des dents et à la contraception dans les écoles et collèges.

« J’ai aidé une fillette à rester scolarisée »

Son meilleur souvenir durant sa mission ? Sa rencontre avec une sénégalaise de 12 ans qui s’apprêtait à abandonner l’école en raison de ses problèmes de vue. Grâce à un examen de vue et une correction adaptée, Pauline a aidé cette fillette à reprendre le chemin de l’école. « J’ai eu le sentiment de l’avoir « sauvée”, cela m’a rendue heureuse. Lors des missions, on reçoit bien plus que ce que l’on donne », souligne-t-elle.

« Le sourire des petits cambodgiens a été ma plus belle récompense »

Encore plus motivée par sa soif d’apprendre de nouvelles connaissances en optométrie et en contactologie, elle opte pour la Licence Professionnelle d’Optique à l’ISO Lille où elle est admise en septembre 2016 et dont elle ressort diplômée deux ans plus tard. « Au lycée, je voulais faire des études courtes. En définitive, j’aurai fait 5 années d’études », dit-elle dans un éclat de rire. « Pour être en mesure de délivrer des conseils adaptés en santé visuelle, tout opticien devrait suivre ce cursus », estime-t-elle.

Sollicitée par une responsable pédagogique de l’ISO Lille avec l’association Les yeux des écoliers, elle part au Cambodge du 10 au 18 février 2019, portée par sa fibre altruiste et son goût du voyage. Sa mission consiste à contrôler la vision d’enfants cambodgiens entre 3 et 15 ans et leur proposer des lunettes adaptées à leur vue, aux côtés de trois étudiants en 2e année à l’Institut Supérieur d’Optique. « Ces enfants ont une joie de vivre extraordinaire et se satisfont de peu. C’était magique de voir tous ces sourires. Je suis rentrée le cœur léger », raconte-t-elle.

« Je suis heureuse de pouvoir concilier mes 3 passions : l’optique, l’humanitaire et les voyages »

Engagée pour la santé visuelle dans le monde, Pauline travaille également les lundis et mardis sur un projet de lunettes recyclées dans les universités de Lille. L’objectif : récupérer des lunettes non-utilisées auprès des étudiants pour pouvoir les revendre en seconde main en magasin. Une première.

« Après ces deux missions, j’ai encore plus envie de donner accès aux soins optiques aux personnes dans le besoin », déclare Pauline, désormais passionnée d’humanitaire. « J’ai reçu une excellente formation à l’ISO. Les enseignants – passionnés et ayant à cœur de nous transmettre leurs connaissances – y sont pour beaucoup ! »

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Voyage d’études : les étudiants du BLC au coeur de la lunetterie made in France

Les 11 et 12 mars derniers, les étudiants du Bachelor de Lunetier Créateur à l’ISO Paris et l’ISO Bordeaux ont rencontré des fabricants et visité des usines à Morez et Oyonnax dans le Jura, berceau de la lunetterie française. C’est la quatrième année que l’ISO organise ce voyage d’études dans les coulisses de la création lunettière.

L’objectif : faire découvrir aux futurs opticiens-créateurs et designers un savoir-faire artisanal unique au monde.

Les étudiants en BLC ont fait beaucoup de rencontres passionnantes, notamment avec :

  • les designers de Morel, qui leur ont présenté leur savoir-faire et leurs équipements innovants, et la directrice générale de l’entreprise, par ailleurs présidente du SILMO,
  • des ouvriers spécialisés dans la coloration et le traitement des métaux,

et ont découvert les étapes et les différentes techniques de fabrication de montures (métal et acétate).

« Je suis fier de travailler dans le milieu de l’optique »

Valentin Bageot, étudiant à l’ISO Bordeaux, a beaucoup aimé la rencontre avec les designers de Morel – « très contents de montrer leur travail [aux étudiants] » –, et la directrice générale qui « [leur] a présenté chacun de ses employés ». Il a pris la mesure de « tout le savoir-faire concentré dans ces deux communes françaises ». Fier de travailler dans le milieu de l’optique, il nourrit l’ambition de créer sa propre marque dans les années à venir.

« Avec toutes ces rencontres de gens passionnés, on n’a pas vu le temps passer »

Lui aussi étudiant à l’ISO Bordeaux et aspirant créateur, Arthur Salles a eu « l’impression de partir une semaine tellement ce voyage était intense et riche d’enseignements. Cela m’a ouvert les yeux sur la réalité du terrain », déclare-t-il. Ce qui l’a le plus intéressé ? La visite des usines Decoracet, avec la découverte du processus de fabrication des plaques d’acétate.

« C’est la première fois que je visitais un bureau de design »

Romain Husson (ISO Paris) a eu un coup de cœur pour la visite « très complète » des bureaux de design de l’entreprise Morel. Ces rencontres « très riches » avec des passionnés l’ont conforté dans son idée de partir travailler en région après ses études et de s’orienter vers le design. « Je pensais que la création d’une monture était plus automatisée ; en réalité, beaucoup de personnes participent à la fabrication d’une monture », souligne le jeune homme.

« J’ai été particulièrement intéressé par la dimension design et création de ce voyage » 

Alexandre Ducos, également à l’ISO Paris, a « trouvé très intéressant de voir les usines qui fabriquent les lunettes de la marque Théo » dont les étudiants ont visité en début d’année les bureaux de design à Anvers, en Belgique. Intéressé par la voie du community management, il a aimé rencontrer les community managers de Morel.

« Sans l’ISO, je n’aurais sans doute jamais eu l’occasion de visiter toutes ces usines »

Manon de Clermont-Tonnerre, de l’ISO Paris, a quant à elle beaucoup apprécié la rencontre avec le plus ancien ouvrier de l’usine Eyebrowear : « il a pris le temps de nous expliquer son métier avec beaucoup de passion, c’était une belle expérience humaine », se souvient la jeune fille, qui pense travailler dans un bureau de design une fois diplômée, mais hésite encore avec la communication, le marketing et le design d’espace. Elle « remercie l’ISO de [lui] avoir offert l’opportunité de faire toutes ces découvertes enrichissantes ! ».

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Les étudiants de l’ISO Lille en mission humanitaire au Cambodge

Du 10 au 18 février 2019, des étudiants, une responsable pédagogique et une diplômée de l’ISO Lille sont partis en mission humanitaire au Cambodge avec l’association Les yeux des écoliers. L’objectif : contrôler la vision d’enfants cambodgiens entre 3 et 15 ans et leur proposer des lunettes adaptées à leur vue.

Une mission globale de santé

« D’abord tourné essentiellement vers l’optique, ce voyage humanitaire est devenu une mission globale de santé », explique Carole Borie, responsable pédagogique à l’ISO et initiatrice de la mission.

Au programme :

  • examens de vue, prises de mesures et délivrance de lunettes par les étudiants,
  • montages et ajustages des lunettes,
  • prévention bucco-dentaire et médicale avec la distribution de médicaments, de brosses à dent et de dentifrice à chaque enfant,
  • activités scolaires, sportives et ludiques,
  • distribution de matériel sportif, pédagogique et récréatif,
  • cours de premiers secours aux enseignants.

Mathilde Tison, Virginie Tran et Alexandre Dubois, étudiants en 2e année de BTS OL, ont été accompagnés par Pauline Ghesquier, opticienne diplômée du BMO et de la Licence Professionnelle d’Optique à l’ISO Lille, pour réaliser les examens de vue.

Mission réussie 

« L’objectif d’examiner tous les écoliers (à l’exception des plus petits) a été rempli ; c’est une grande satisfaction », souligne Pauline Ghesquier. Au total,

  • 127 enfants ont été examinés en 4 jours,
  • 47 paires de lunettes ont été réalisées et délivrées aux enfants,
  • 80 lunettes loupes ont été distribuées aux habitants du village.

La réussite de cette mission est le fruit d’un travail commun de toute l’équipe, avec le soutien de l’association locale Brahma Kesa, de la directrice de l’école, de l’opticien local et des partenaires KNCO, Lapeyre, Essilor et l’ISO.

« En tant qu’étudiante, je me suis sentie très valorisée. J’ai pris confiance dans mes capacités », analyse Mathilde, qui se destine à la Licence Professionnelle d’Optique.

Une expérience riche en émotions

Durant 8 jours, l’équipe a participé à la vie locale et vécu des moments uniques d’échanges et de partage. « Le sourire des enfants a été notre plus belle récompense », raconte Pauline Ghesquier qui s’était engagée il y a 3 ans auprès de l’association Peuples Humana au Sénégal et prépare sa prochaine mission en Afrique du Sud avec sa famille. « J’aime donner aux gens et découvrir de nouvelles cultures. »

Prête elle aussi à repartir en mission, Mathilde s’enthousiasme : « L’accueil magique qu’on a reçu à l’école a fait s’envoler toutes mes appréhensions. Voir tout le bonheur qu’on a procuré à ces enfants m’a fait un bien fou. L’humanitaire est une expérience extraordinaire ! »

Alexandre renchérit : « Avec les enfants un lien fort s’est créé. » « À notre départ, ils sont tous venus nous faire un câlin et nous remercier. On s’est sentis unis ». Le dernier jour, l’équipe a organisé une kermesse : c’est une apothéose de joie.

De son côté, Virginie, franco-cambodgienne,  ne s’attendait pas à « vivre tant d’émotions ». Cette mission lui a permis de revoir sa famille et de consolider son projet d’ouvrir un magasin au Cambodge dans les cinq prochaines années.

Pérenniser les actions au Cambodge

Carole ne tarit pas d’éloge sur l’implication des étudiants et de l’ensemble des bénévoles qui ont contribué au succès de la mission — qui est selon elle « la première mais assurément pas la dernière ». Forte de ce succès, l’association Les yeux des écoliers prévoit de pérenniser ses actions au Cambodge avec le soutien de l’ISO.

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Caroline Abram, marraine de la promo 2019 du BLC à l’ISO

Après theo eyewear l’an dernier, c’est au tour de la célèbre Caroline Abram de parrainer la nouvelle promo du Bachelor de Lunetier Créateur à l’ISO. La créatrice française dont les collections aux formes ultra-féminines visent à « dédramatiser la lunette » accompagne les étudiants dans leur projet d’études.

Caroline Abram entretient une relation privilégiée avec l’ISO dont elle est elle-même diplômée. « Durant mes études, j’ai dû dessiner une monture pour Chantal Thomas et la fabriquer entièrement à la main », se souvient-elle.

Après être intervenue dans le cursus l’an dernier pour présenter sa marque aux étudiants, elle trouve « l’idée de parrainer la promo 2019 du BLC extrêmement intéressante ». 

Le projet d’études consiste à dessiner et à fabriquer une paire de lunettes, ainsi qu’un face-à-main, qui pourraient entrer dans les collections de la marque. « J’ai choisi ces deux éléments aux fonctions distinctes pour permettre aux étudiants d’aller au bout d’une ligne graphique, de développer un univers et de laisser entrevoir l’idée d’une collection », explique-t-elle.

Un accompagnement pas-à-pas

Caroline Abram conseille aux étudiants d’être « sans concession pour défendre leur projet : s’ils ont un coup de cœur sur une ligne ou un matériau, ils doivent aller au bout de leur idée. »

« Ils ont fait du bon travail ! », souligne la créatrice qui a « déjà repéré des dessins très intéressants et plusieurs modèles qui pourraient intégrer [s]a marque. » « Leur niveau est impressionnant. Ils sont particulièrement à l’écoute, investis et enthousiastes, mais aussi très débrouillards. Je vois que le projet leur plaît car ils jouent le jeu à fond ! », ajoute-t-elle.

Prochaine étape : les aider par ses conseils techniques à finaliser la conception de leur monture, avant le passage à l’atelier – car « une bonne fabrication repose avant tout sur un bon dessin ».

La créatrice à la conquête de l’Asie

De son côté, elle enchaîne les voyages en vue de comprendre les différents marchés sur lesquels sa marque est présente (Europe, Russie…) et s’attelle à la conquête du marché asiatique. « Les attentes et les traits du visage sont très différents selon les pays. Pour toucher le plus de femmes à travers le monde, je dois adapter mon coup de crayon à chaque population ; les femmes asiatiques ont par exemple un tempérament plus discret. »

Elle considère « le BLC [comme] un excellent cursus qui offre une grande variété de débouchés (opticien créateur, patron de magasin indépendant, opticien formé au design…). C’est une formation indispensable quand on aime les lunettes et qu’on veut faire partie de l’univers des amoureux des lunettes. »

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Julia Maggio, opticienne au showroom JF Rey et formatrice chez JF Rey Eyewear, ISO Marseille

Julia Maggio a suivi tout son cursus d’optique à l’ISO : le BTS Opticien-Lunetier, le Bachelor des Sciences de la Vision (BSV), puis le Bachelor de Lunetier Créateur (BLC). Forte de cette double spécialisation à Bac+3, Julia Maggio est devenue opticienne dans la boutique créateur JF Rey à Marseille et formatrice pour l’enseigne.


« Le BSV devrait être obligatoire pour devenir opticien »

Julia est porteuse de lunettes et familière du milieu de l’optique depuis ses 10 ans – elle se souvient du plaisir qu’elle avait alors à se rendre dans la boutique de son opticien, « un couple adorable ». Son Bac S en poche, la jeune fille s’oriente ainsi vers le BTS OL à l’ISO Marseille, qu’elle découvre sur des salons et aux journées portes ouvertes.

Sur le conseil d’un enseignant, elle se spécialise en contactologie et en optométrie avec le BSV à l’ISO. Par son format en alternance, cette première année de spécialisation lui a permis de « mettre un pied dans l’entreprise ». Selon elle, « cette formation complémentaire devrait être obligatoire car elle apporte des compétences indispensables à l’exercice du métier d’opticien, notamment en contactologie. »

Le BLC ou l’amour de l’art

Très tôt, Julia porte un vif intérêt à l’art et à la création. « J’ai une grande passion pour la céramique que je pratique depuis mes plus jeunes années, mais également pour la peinture et le dessin » – enfant, elle dessinait aux côtés de son grand frère architecte et accompagnait chaque année son père, féru de photo et d’aquarelle, dans les musées parisiens.

Elle s’oriente ainsi vers une deuxième spécialisation : le BLC à l’ISO Bordeaux, une année qu’elle a trouvé « géniale ». « J’ai apprécié la liberté de déployer mon propre univers (créer une monture estampillée avec mon logo et un concept-store) et découvrir des matières aussi intéressantes que le morpho-visagisme et l’histoire de l’art », raconte-t-elle.

« Opticien est l’un des rares métiers qui allient la dimension de santé et la mode »

Forte de sa double spécialisation qui lui confère un profil très complet, Julia est recrutée en tant qu’opticienne dans la boutique Jean-Francois Rey, créateur phare à Marseille depuis 45 ans, dans le Vieux-Port de la cité phocéenne. « C’est une super opportunité de travailler pour une marque française, qui plus est locale. J’ai une incroyable qualité de vie qui m’incite à rester vivre ici », souligne cette jeune marseillaise d’origine et de cœur.

Chez JF Rey, service haut gamme et conseil sur mesure sont de rigueur. « J’adore mon métier, une profession de santé qui me met au contact des gens et de la mode. » Ses missions quotidiennes vont des tâches classiques de l’opticien – examens de vue, conseil, atelier, gestion des mutuelles, service après-vente, vitrines… – à l’animation des réseaux sociaux de l’enseigne (Instagram et Facebook).

Elle forme également des opticiens sur les produits créateur, l’histoire de la lunetterie et le processus de fabrication d’une monture, et se déplace dans les écoles ISO pour présenter la marque aux étudiants. « J’ai toujours plaisir à retourner à l’ISO où je suis très bien accueillie ; c’est comme une grande famille », raconte-t-elle.

Son plus grand rêve ? Créer sa marque de lunettes. Pour suivre la future créatrice, rendez-vous sur son compte Instagram : @juliamaggio

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Challenge ISO BMO 2019 x Krys Group : les futurs managers et entrepreneurs à l’épreuve

Le 8 janvier, les 85 étudiants des 4 promotions du Bachelor de Manager en Optique des ISO Lille, Nantes, Lyon et Paris se sont rendus sur le site de fabrication de verre CODIR de Krys Group, à Bazainville, pour la présentation du groupe et de l’étude de cas sur laquelle ils vont s’affronter cette année, dans le cadre du parrainage du BMO 2019 par Krys Group. L’occasion pour eux de visiter le site de production et la plateforme logistique du groupement d’enseignes français.

 Une étude de cas pratique

 Le challenge annuel entre les 4 promos du BMO repose sur une étude de cas dont la réponse sera présentée devant un jury au mois de juillet. Cette étude de cas met les étudiants dans la peau d’un coordinateur régional Krys chargé d’accompagner un opticien multi-propriétaire en difficulté dans le redressement de son activité. Tout au long de l’année, chaque promo est coachée par un responsable régional Krys.

 D’un point de vue pédagogique, l’objectif est double : offrir aux étudiants l’opportunité de mettre en pratique leurs connaissances à travers une mise en situation réaliste, mais aussi d’échanger avec des professionnels de l’optique et de développer leur réseau.

« Cette étude de cas vise à faire converger les enseignements transverses que les étudiants acquièrent durant leur formation – management, marketing, finance et capacité d’anticipation – et à valider leur capacité à prendre la parole en public et à convaincre le jury », explique Élodie Dubois, coordinatrice pédagogique BMO à l’ISO.

Grâce à ce partenariat, l’ISO bénéficie du regard d’un leader de l’optique sur le BMO.

Un partenariat gagnant-gagnant

Pour Krys Group, « le parrainage avec l’ISO s’inscrit, à court terme, dans une démarche pédagogique : former ces étudiants à devenir de bons entrepreneurs et managers en leur partageant nos bonnes pratiques », déclare Gaëlle Besse, chef de projet du Développement des Ressources Humaines Réseau de l’enseigne.

Cette collaboration implique d’autres enjeux pour le groupe, comme le développement de sa marque employeur – garantir son attractivité auprès de futurs diplômés bientôt sur le marché du travail – « et le renforcement de notre partenariat avec l’ISO».

Une initiative qui répond, à long terme, à une logique de recrutement : « les diplômés du BMO pourront devenir des collaborateurs dans l’une des 3 enseignes Krys Group (Krys, Lynx Optique et Vision Plus) ou des adhérents associés à la coopérative. »

Les étapes du challenge

Les 4 écoles ISO constitueront des équipes jusqu’à 3 personnes. Lors d’un premier rendez-vous avec leurs coaches, les équipes de chaque école leur présenteront un début de plan d’action, ce qui leur permettra d’affiner leur diagnostic et de réorienter au besoin leur recommandation. Puis, 4 équipes seront pré-sélectionnées dans chaque école par un responsable de l’ISO et une équipe sera sélectionnée par les coaches dans chaque école pour concourir à la finale.

Le 1er juillet, le jury composé des coaches et de membres de la direction Krys Group et ISO récompensera 3 équipes lauréates après la présentation orale de leurs résultats. « Les étudiants seront évalués sur leur capacité à détecter les problèmes, à identifier des solutions à court terme et à proposer un plan d’action concret », précise la coordinatrice du BMO. « Ils sont très motivés, conscients que ce concours peut leur ouvrir des portes dont celles de leur premier emploi ».

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Romain Mercadier, opticien créateur de la marque La Brique & La violette, ISO Toulouse

Déjà propriétaire d’un magasin créateur fondé il y a 6 ans avec sa compagne Marine Bes, également diplômée de l’ISO Toulouse, Romain Mercadier s’est lancé il y a moins d’un an dans une toute nouvelle aventure : la création de La Brique & La Violette, une marque de lunettes originales 100% made in Toulouse.


Sa formation en optique

Intéressé par les disciplines scientifiques et le secteur paramédical, Romain Mercadier se réoriente vers l’optique après une première année de médecine infructueuse. Pour suivre le BTS Opticien-Lunetier, il choisit l’ISO Toulouse en raison de son excellente réputation, avant de décrocher sa Licence d’Optométrie à l’Université d’Orsay – Paris Sud. Sur les bancs de l’ISO, il rencontre Marine Bes qui partage sa passion pour l’optique.

Et puis c’est le déclic : « J’ai découvert le design de montures il y a 10 ans en travaillant dans un magasin créateur indépendant près de Toulouse », raconte-t-il. « La propriétaire était passionnée par les montures originales, qui n’étaient alors pas encore dans l’air du temps ».

De la création sur mesure à la naissance de sa marque

Il y a 6 ans, alors que Romain et Marine viennent d’ouvrir leur magasin créateur, le jeune Opticien commence en parallèle à créer des modèles sur mesure, à la demande de clients. « Quand je voyais un visage, je savais tout de suite ce que j’avais envie de dessiner », explique-t-il. « Les gens sont une source d’inspiration inépuisable d’où naissent toutes les idées ».

Ayant à cœur d’élargir sa clientèle, il crée sa propre marque, La Brique & La Violette – c’était pour lui la « suite logique ». Ses montures se distinguent par leur « design coloré et joyeux » et leur « originalité tout en étant faciles à porter ». Sa première collection est inspirée de 14 modèles en acétate réalisés pour des clients au cours des 6 dernières années.

Des lunettes « fabriquées et assemblées dans l’atelier familial », un nom qui fait référence à deux symboles toulousains, un fonctionnement à la commande qui réduit les stocks… Le créateur revendique l’ADN artisanal, local et éco-responsable de sa marque.

Une marque en pleine ascension

Pour la faire connaître, il communique sur les réseaux sociaux et rencontre des Opticiens indépendants reconnus dans la profession – il vient de passer un contrat avec son 30e client. Pour faire face à la demande croissante (et augmenter ses capacités de production), il a récemment emménagé dans un plus grand atelier et embauché une personne qui y travaille à temps plein. « Si quelqu’un m’avait dit que j’en serais là aujourd’hui, je ne l’aurais pas cru », note-t-il.

Ces prochains mois sont une « période charnière pour la marque », avec de nouvelles embauches prévues à l’atelier, le recours à des commerciaux et l’acquisition de machines spécifiques à la production de lunettes en métal. L’objectif ? « Développer la marque à l’international en 2020 en [s]e positionnant sur des salons reconnus dans le monde entier ».

Ses conseils

« Si on veut réussir, il faut être investi à 100% et accepter de prendre des risques », affirme le jeune entrepreneur, qui jongle entre la fabrication de montures à l’atelier (4 jours par semaine), le démarchage commercial (1 ou 2 jour(s)), l’administratif et la communication.

De ses années à l’ISO, Romain garde de « super souvenirs », se rappelant de « l’esprit familial » et « d’enseignants très compétents, passionnés et sachant transmettre leur passion ». « Suivez votre instinct », recommande-t-il aux futurs créateurs.

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Témoignage de Léa Delaye, étudiante à l’ISO Paris partie en stage à Sydney

Mon stage à l’étranger m’a permis de mûrir mon choix d’orientation professionnelle et de relever un challenge personnel.

Au terme de ma première année de BTS Opticien-Lunetier à l’ISO Paris, je suis partie 6 semaines en stage dans un magasin créateur à Sydney, grâce aux contacts de l’ISO. Mes motivations ? Pratiquer mon anglais, découvrir le système de santé australien et voyager, mais aussi me mettre au défi à titre personnel.

Durant cette toute première expérience en magasin d’optique, j’ai alterné mes missions entre la vente (principalement l’accompagnement des clients dans le choix de leur monture et de leurs verres – ma mission préférée) et l’atelier. J’ai eu la chance de travailler dans un magasin équipé d’un atelier, ce qui est rare en Australie.

Mon stage s’est déroulé dans d’excellentes conditions : le magasin proposait des montures magnifiques, dont un grand nombre de marques françaises de créateurs comme Anne et Valentin ou Lucas de Staël. Mes collègues et mon maître de stage se sont montrés très accueillants, et les clients adorables. Les Australiens sont très ouverts et aiment beaucoup la France. Les profils d’opticiens français sont très recherchés en Australie.

J’ai découvert que le diplôme d’opticien australien est très différent du diplôme français : les opticiens – appelés optical dispensors – sont formés à la vente mais pas à l’optométrie ni à l’atelier (auquel une autre personne est dédiée). Au sein du même magasin, les clients passent des mains de l’optométriste à celles de l’opticien.

J’ai également profité de ce séjour en Australie pour faire quelques visites touristiques : j’ai notamment visité Sydney, découvert de sublimes plages de sable blanc et me suis émerveillée dans le parc national des Blue Mountains, à 2h de Sydney.

Ce stage à l’étranger est un plus sur mon CV. Il m’a permis de progresser dans ma maîtrise de la langue, en particulier sur les termes techniques de l’optique, prendre de l’avance sur la 2e année de BTS et découvrir de belles marques de créateurs. Très satisfait de mon travail, mon maître de stage m’a même proposé de m’embaucher à la fin de mes études !

J’ai relevé mon défi personnel en sortant de ma zone de confort, mais aussi gagné en ouverture d’esprit et en confiance en moi. Si c’était à refaire, je repartirais sans hésiter. Avant de postuler, je ne me suis pas beaucoup posé de questions, j’ai foncé : c’est une belle opportunité à saisir !

L’an prochain, j’aimerais poursuivre mon cursus en Bachelor de Manager en Optique dans l’idée d’ouvrir un jour mon propre magasin.

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Stages ISO à l’international : un atout pour les étudiants et les diplômés de Licence

L’ISO offre l’opportunité à ses étudiants et diplômés de la Licence professionnelle d’optique d’effectuer 1 ou 2 mois de stage à l’étranger. Cette immersion dans un environnement différent leur est bénéfique tant pour leur future carrière que pour leur enrichissement personnel, avec à la clé la découverte d’une nouvelle culture et une expérience linguistique. De retour respectivement d’Australie, de Chine et de New-York, Thibault Zickler (ISO Nancy), Renaud Rabatel (ISO Lyon) et Céline D. (ISO Paris) font le bilan de leur stage à l’international.

Découvrir le fonctionnement de l’optométrie à Sydney

Étudiant à l’ISO Nancy, Thibault Zickler est parti à Sydney du 5 juillet au 31 août derniers. Durant 2 mois, avec des étudiants de l’ISO, il a partagé son temps entre les cours à l’University of New South Wales et la pratique aux côtés des étudiants en 4e et 5e année d’optométrie. « Nous avons découvert des protocoles différents et manipulé du matériel réservé en France aux ophtalmologues (comme les fonds d’œil) », raconte Thibault.« Pour moi, c’est un vrai plus d’avoir fait 2 mois de stage à l’étranger. »

Au plan personnel, il a profité de la vie étudiante à Sydney et s’est fait des amis avec qui il est resté en contact. « Durant nos 2 semaines de tourisme, nous avons fait un road trip de Sydney à Brisbane, sillonné la côte, admiré la Blue Mountain et visité des réserves animalières. J’ai tellement apprécié cette expérience que cela m’a donné envie de travailler en Australie ! »

S’enrichir de la culture chinoise à Wenzhou

Renaud Rabatel a lui aussi « saisi l’opportunité fabuleuse d’aller voir comment les optométristes travaillent dans un pays aussi lointain et de découvrir une autre culture ». Habitué des voyages, cet étudiant de l’ISO Lyon est parti en stage à Wenzhou, en Chine, du 22 septembre au 19 novembre. Son objectif ? Préparer sa carrière à l’étranger – il hésite encore entre la Suisse et l’Allemagne.

Durant son stage au Wenzhou Medical College, Renaud a assisté au traitement de nombreuses maladies oculaires et à des actes chirurgicaux. « Les Chinois sont très organisés et efficaces. Ce stage m’a permis d’apprendre à poser un diagnostic plus rapidement sur les maladies les plus répandues », indique-t-il, précisant qu’il a « dû [s]’imposer et faire preuve d’initiative, étant entouré en permanence de 5 et 20 personnes en attente de traitement ».

« Nous avons reçu une initiation au chinois, ce qui m’a permis de mieux échanger avec les locaux – en sus de l’anglais qui est indispensable. Comme je faisais l’effort de parler quelques mots dans leur langue, les Chinois étaient ravis d’échanger avec moi. Grâce à ce stage, j’ai gagné en confiance en moi », précise-t-il. « J’ai adoré découvrir ce pays et cette culture. J’ai découvert le mode de vie et la gentillesse des Chinois, mais aussi leur sens de la démesure. Cela requiert une certaine ouverture d’esprit mais permet également d’en gagner. »

Vivre le rêve américain à New-York

Étudiante à l’ISO Paris, Céline D. a toujours rêvé de partir vivre aux États-Unis. Elle a ainsi profité de son cursus à l’ISO pour concilier ses études et son rêve américain : grâce à son bon niveau d’anglais, elle est partie découvrir la pratique de l’optométrie à la Suny University à New-York, du 4 au 30 août. Elle a visité différents magasins d’optique où exercent des optométristes et pratiqué sur des cas concrets – « une expérience très enrichissante ».

Elle explique qu’aux États-Unis, les ophtalmologues et les optométristes travaillent main dans la main, de manière complémentaire. Les optométristes reçoivent une formation plus poussée qu’en France, obtenant in fine un niveau Doctorat. Ils traitent l’ensemble des pathologies oculaires, exceptées celles qui nécessitent une intervention chirurgicale. 

« J’ai appris à faire des tests complémentaires (glaucome, pression d’œil) que les optométristes ne pratiquent pas en France. Cela m’a confortée dans mon envie de travailler aux États-Unis ou au Canada », souligne-t-elle. « J’ai adoré vivre ces quelques semaines à New-York, ainsi que parler anglais. Les New-Yorkais sont très sympathiques. C’était une magnifique opportunité à saisir et un super stage! »

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Remise de diplômes de Bachelors et MBA : une cérémonie inédite au SILMO

Pour la première année, une cérémonie de remise de diplômes exceptionnelle a réuni les jeunes diplômés des 3 Bachelors (Bachelor de Manager en Optique, Bachelor de Lunetier Créateur, Bachelor des Sciences de la Vision) et MBA (MBA Stratégies Commerciales et Marketing Optique et Santé) de l’ISO et leurs parrains le 30 septembre dernier au SILMO. Cet événement a été le point d’orgue d’une année en connexion permanente avec le monde professionnel. Rencontre avec les majors de promo.

Tout au long de l’année, les étudiants en cursus de spécialisation bac+3 étaient accompagnés par des parrains de renom.

  • GrandVision a mobilisé les étudiants du BMO sur une étude de cas concrète et les a vus s’affronter lors de la grande finale du Challenge ISO – GrandVision 2018 au mois de juin.
  • Parrain du cursus BLC, Theo Eyewear a proposé aux étudiants de dessiner et de réaliser une monture afin de leur apprendre à maîtriser tout le processus de création et leur montrer l’importance du travail à la main dans le métier de lunetier créateur.

De nouveaux parrains pour les promos 2019

Deux  nouveaux parrains prestigieux sont présents aux côtés des Bachelors 2019.

  • Le groupe leader d’enseignes d’optique françaises Krys Group parraine la promo du BMO.
  • La créatrice Caroline Abram dont les collections aux formes ultra-féminines visent à « dédramatiser la lunette », accompagne les étudiants en BLC pour leur projet d’études.

Nolwenn Serré, major de promo du BLC à l’ISO Paris : « Le BLC m’a ouvert les portes de l’artisanat d’art »

Récemment diplômés, les 3 majors de promo des cursus de spécialisation ont de grands projets en préparation. À commencer par Nolwenn Serré, major du BLC à l’ISO Paris, qui a « beaucoup travaillé durant toute cette année ». La jeune femme monte actuellement son atelier de façonnage et travaille sur la création d’un modèle de lunettes en collaboration avec l’atelier Paëlys, spécialisé dans la marqueterie de paille – un métier d’art peu connu.

« Le BLC m’a ouvert les portes de l’artisanat d’art. Je n’aurais jamais pensé suivre cette voie si je ne m’étais pas spécialisée en création lunettière à l’ISO ». Nolwenn a beaucoup apprécié l’ancrage du cursus dans la réalité du terrain, notamment avec tous les intervenants professionnels, ainsi que « les modules artistiques qui ont apporté un vrai plus à [s]a formation. » Animée par la passion du design, elle espère réaliser bien d’autres projets haut de gamme avec des ateliers artisanaux.

Maïté Renouard, major de promo du BLC à l’ISO Bordeaux : « J’ouvre mon atelier de fabrication de lunettes »

Après 10 ans passés à différents postes dans le secteur optique (y compris la gestion de magasin) puis une pause d’un an et demi à l’étranger, Maïté Renouard a intégré le cursus BLC à l’ISO Bordeaux. Son travail et sa motivation lui ont valu le titre de major de promo.

Avec énergie et persévérance, elle travaille depuis plusieurs mois à l’ouverture d’un atelier de fabrication de lunettes, prévue d’ici la fin de l’année. Tous ses produits seront uniques, conçus dans une démarche de savoir-faire artisanal. La reconnaissance de la qualité de sa monture (réalisée dans le cadre du BLC) par Toon de Theo Eyewear a été un signal très positif pour se lancer à son compte.

« Le BLC offre de formidables opportunités, notamment l’occasion de rencontrer un grand nombre de professionnels que l’on n’aurait jamais pu côtoyer autrement. Ce cursus m’a permis de concrétiser mon projet », indique-t-elle.

Caroline Venera Ventura (ISO Lille), major du cursus BMO au niveau national : « Le BMO a été pour moi une année tremplin »

Caroline Venera Ventura, étudiante à l’ISO Lille, s’est beaucoup investie dans son projet d’études, ce qui lui a permis – avec la victoire de son équipe dans le Challenge GrandVision BMO – de devenir major du BMO au niveau national. « J’y ai mis du cœur », souligne la jeune femme. Dans le cadre de son année de spécialisation en management à l’ISO, elle a monté une association baptisée « Lunettes Associations » qui vise à récolter des anciennes montures de marques en bon état et à les revendre à prix cassés sur un site de dépôt-vente dont elle est partenaire. Pour mener à bien ce projet qu’elle espère pérenne, le soutien de l’ISO lui a été précieux.

« Le BMO m’a ouvert beaucoup de perspectives et m’a donné la confiance nécessaire pour parler devant un auditoire, en particulier grâce aux mises en situation. Ce cursus m’a révélée ! » 

Et maintenant, au tour des promos 2019 de tracer leur propre chemin !

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Karine Babaloni, Diplômée du BTS Opticien-Lunetier, ISO Toulouse, Opticienne au Canada 

« Mon travail au Canada me plaît énormément, d’autant que les opticiens français y sont très appréciés. »

Diplômée du BTS Opticien-Lunetier, Karine Babaloni a quitté la France il y a quelques mois pour partir travailler à Trois-Rivières, dans la partie francophone du Canada. Après avoir décroché son équivalence pour exercer dans la Belle Province, elle est aujourd’hui très sollicitée, étant l’une des seules opticiennes du magasin sur 12 employés. Rencontre avec une passionnée d’optique et de voyages.

L’optique et le voyage, deux passions naissantes

Après un bac STI génie mécanique, Karine Babaloni entre en école d’ingénieur, mais cette voie ne la satisfait pas. Elle interrompt ses études au profit de « petits boulots ».

Porteuse de lunettes depuis son plus jeune âge, elle connaît bien l’opticien de la famille qui lui fait alors découvrir le métier et lui en fait apprécier tous les aspects. Suite à ces échanges, elle se réoriente vers l’optique à l’ISO Toulouse, où elle intègre la classe préparatoire durant 4 mois puis le BTS Opticien-Lunetier dès la rentrée de février. « J’ai apprécié de pouvoir valider ma première année d’optique en quelques mois seulement grâce à ce cursus en accéléré », déclare la jeune femme.

Une fois diplômée, elle poursuit son cursus avec un DU d’optométrie en alternance et s’envole pour 6 mois aux États-Unis à la faveur d’une opportunité personnelle. À son retour, sur la proposition d’un enseignant de Licence qui avait pour projet de faire un voyage à l’étranger, elle prend la gérance provisoire de son magasin spécialisé dans les verres de contact – 2 mois à ses côtés, suivis de 3 mois en totale autonomie. Une expérience qui lui plaît beaucoup !

Beaucoup de travail mais peu de stress 

Changement de vie en perspective ! Emballée à la lecture d’une offre de poste publiée sur Facebook, elle saisit l’opportunité de partir travailler pour une enseigne canadienne à Trois-Rivières, près de Montréal. Après un entretien à distance avec le directeur général de l’entreprise, elle obtient en 3 semaines son visa pour le Canada. « Mes motivations étaient d’abord personnelles : je souhaitais continuer à voyager et découvrir un pays que je ne connaissais pas. »

À son arrivée, elle entreprend de passer l’équivalence du diplôme d’opticien, une étape nécessaire pour exercer son métier au Canada. En 2 mois, elle suit 45 heures de cours de contactologie et 5 heures de déontologie afin de décrocher le précieux sésame. « Au début, je ne pouvais ni faire d’ajustements, ni prendre de mesures car j’avais un poste de conseillère avec pour unique mission d’orienter les clients sur le choix de leur monture », explique-t-elle.

« Les opticiens français sont les bienvenus au Canada ! » 

Désormais l’une des seules opticiennes de son magasin, Karine est très sollicitée notamment pour les prises de mesure. Son nouvel environnement de travail lui plaît énormément : elle travaille beaucoup mais sans stress car « les Canadiens sont faciles à vivre et adorent les Français. Nous sommes d’autant mieux accueillis ici que le pays souffre d’un déficit d’opticiens. Trois de mes amies et collègues dont 2 rencontrées à l’ISO Toulouse sont d’ailleurs en pleines démarches pour me rejoindre ».

L’exercice du métier d’opticien est assez différent de la pratique en France: ni mutuelle, ni sécurité sociale ; des ventes « plus rapides et plus faciles ». De plus, « la plupart des Canadiens prennent soin de leurs yeux, recherchent des équipements optiques de qualité et y mettent le prix ».

Côté formation, Karine souligne une différence notoire entre les 2 pays : l’optométrie est très peu enseignée au pays des Caribous. « En France, nous sommes beaucoup mieux formés sur cette dimension de l’optique, connaissons mieux les problèmes visuels et savons mieux les expliquer aux clients ».

Une nouvelle vie commence 

Montréal, Québec, Boston… La jeune femme en profite pour voyager quand elle le peut. À Trois-Rivières, elle profite des nombreux parcs et de la nature omniprésente. « La vie est tranquille ici. La population, assez âgée, a les moyens de bien vivre. Mon nouveau cadre de vie est super. Et même l’hiver, à -40 °C, il y a plein d’activités à faire. Le seul bémol est que je m’enrhume plus souvent ! », dit-elle en souriant.

« Pour l’avenir, j’aimerais bien rester au Canada, y devenir directrice de magasin, monter ma propre entreprise ou bien rester à mon poste actuel. En fait, je profite surtout du moment présent ! » Avec son permis de travail Jeunes Professionnels, Karine peut rester 2 ans au Canada. D’ici janvier prochain, elle pourra lancer les démarches pour obtenir sa résidence permanente.

« Je garde un excellent souvenir de mes années à l’ISO. L’ambiance avec les enseignants et les élèves était géniale, tout comme les enseignants qui m’ont vraiment donné envie de travailler. » Des bancs de l’ISO à son expatriation au Canada, Karine a suivi sa voie vers l’épanouissement.

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Clémence SERVASIER, de retour de stage à Bruxelles, ISO Bordeaux

« Un stage à l’étranger est un atout à valoriser sur un CV. »

Grâce à mon expérience de stage chez Kinto près de Bruxelles avec le programme de mobilité Erasmus +, j’ai confirmé mon projet de travailler dans un atelier de design et développé mes compétences en création lunettière.

Passionnée par la création de lunettes, Clémence Servasier prépare le diplôme du Bachelor de Lunetier Créateur à l’ISO Bordeaux. Lors d’un stage de fin d’études de 2 mois en Belgique, elle a vécu le quotidien d’un designer chez Kinto. Cette expérience à l’étranger lui a permis de développer son talent créatif avec le design de sa propre monture pour la nouvelle collection de la marque belge, et de découvrir la création lunettière dans un environnement différent.

« Après mon Bac S, je me suis orientée en fac de biologie mais, insatisfaite dans cette voie, j’ai décidé d’intégrer directement le marché du travail. Durant cette pause d’un an, je me suis intéressée au métier d’opticien dont la polyvalence et toutes les facettes – vente, atelier, dimension paramédicale… – m’attiraient. Je me suis inscrite en BTS Opticien-Lunetier à La Rochelle. Mon envie de me lancer dans la création s’est affirmée lors d’un stage de 15 jours dans la boutique familiale de Sabine Be. Cette designer m’inspire beaucoup. J’ai alors commencé à dessiner mes premières lunettes, avec une prédilection particulière pour les modèles atypiques.

Puis, contrainte à redoubler ma 2e année de BTS OL, j’ai postulé à l’ISO Bordeaux pour mettre toutes les chances de mon côté. Le fruit de mes recherches était en effet sans appel : l’ISO a une excellente réputation, proposant des cours de haut vol et affichant des taux de réussite élevés aux examens. Après avoir décroché le précieux diplôme d’opticien, j’ai réussi à intégrer la formation du BLC. Ce cursus correspondait en tous points à mes attentes et m’a beaucoup appris, en particulier sur le logiciel Illustrator, outil quotidien du créateur lunettier, et en matière de design d’espace.

Pour mon stage d’études, je me suis rendue au SILMO pour distribuer un maximum de cartes de visite. Parmi plusieurs propositions, la marque belge Kinto m’ouvrait les portes de son petit atelier bruxellois. J’ai tout de suite accepté l’invitation : un stage à l’étranger, c’est une super opportunité et un atout à valoriser ensuite sur un CV !

Grâce au programme de mobilité Erasmus +, j’ai participé durant 2 mois à la création de la collection femmes de Kinto, qui se distingue par des détails élégants et tend vers le haut de gamme. J’ai moi-même créé un modèle qui fera partie intégrante de la collection et travaillé sur le choix des couleurs pour d’autres modèles. J’ai également travaillé sur le design des étuis et sur la création des supports de publicité pour la collection femmes sur le lieu de vente. Cette expérience m’a permis de découvrir le quotidien d’un créateur dans un bureau de design à Bruxelles, d’apprendre à connaître les attentes de leur cible, mais aussi au plan personnel, de vivre dans la capitale belge. J’ai apprécié l’ambiance à l’atelier, tout comme le travail en équipe et les réunions quotidiennes avec les designers. J’en ressors grandie !

Si j’en avais les moyens, je lancerais tout de suite ma propre marque de lunettes ! En attendant, je cherche un poste dans un bureau de design pour la rentrée prochaine. Je fais également de la photographie en noir et blanc, mon autre passion. Je partage mes créations sur mon compte Instagram (noireblanc17), qui est suivi par un certain nombre de créateurs. Ce réseau social est pour moi une grande source d’inspiration. Je conseille à tous les futurs étudiants en BLC d’y suivre leurs designers préférés.

Mes 2 années passées à l’ISO ont été très enrichissantes et formatrices : les équipes pédagogiques sont géniales et en tant que passionnée de création, j’ai pris beaucoup de plaisir à suivre le cursus du BLC ! Bon anniversaire à l’ISO !

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Cécile Bon, diplômée BTS OL, ISO Nancy, Directrice de la Maison Bonnet

« Ce qui me plaît le plus dans la haute lunetterie, c’est l’opportunité d’apprendre à connaître la personnalité de mes clients afin de leur apporter un conseil sur mesure. » 

À la recherche d’un profil scientifique, la Maison Bonnet m’a recrutée pour mon expertise en optométrie.

Quelques mois après l’obtention de son Master d’Optométrie à l’Université d’Orsay – Paris Sud, Cécile Bon est nommée directrice de la Maison Bonnet. Cette institution internationalement reconnue dans la lunetterie de luxe est la seule maison qui fabrique des lunettes sur mesure en écaille de tortue dans le monde. La jeune femme, diplômée de l’ISO Nancy, nous raconte son quotidien au sein de cette prestigieuse enseigne historique. 

L’intégration d’une grande maison d’optique 

Vivement intéressée par l’optique et la physique, Cécile Bon s’oriente après son bac S vers le BTS Opticien-Lunetier à l’ISO Nancy. Selon le projet qu’elle établit dès le début de ses études, elle poursuit son cursus en Licence puis en Master d’Optométrie à l’Université d’Orsay.

En quête d’un profil scientifique, Franck Bonnet – arrière-petit-fils du fondateur Alfred Bonnet – la contacte après avoir repéré son annonce de recherche de poste sur le site d’Acuité. À peine diplômée, Cécile devient ainsi opticienne-optométriste et directrice de la Maison Bonnet Paris.

Unique en France et dans le monde, la Maison Bonnet habille depuis 1930 le visage des grands de ce monde : couturiers (Yves Saint Laurent), architectes (Le Corbusier…), hommes politiques (Jacques Chirac, François Mitterrand, Valéry Giscard d’Estaing…), acteurs et actrices (Yvan Attal, Valérie Lemercier…) et autres personnalités d’hier et d’aujourd’hui. Depuis 4 générations, cette maison fondatrice de la « Haute Lunetterie » entretient le savoir-faire de l’écaille de tortue, ce qui lui a valu le titre de Maître d’Art. Aujourd’hui, elle propose en outre des montures en corne de buffle et en acétate.

« Au sein de la Maison Bonnet, nous avons chacun notre domaine d’excellence : je suis spécialisée en optométrie ; d’autres travaillent en atelier et d’autres encore dans le showroom. Pour ma part, j’ai un rôle scientifique avec la prise en charge des examens de vue, mais aussi administratif, ainsi qu’une mission de conseil, au cœur de notre activité. Mon métier requiert à la fois de la rigueur, un grand sens de l’organisation et beaucoup de passion », souligne Cécile Bon.

Au service de ses clients et de ses étudiants 

« Selon moi, le luxe tient beaucoup à la relation privilégiée que nous entretenons avec nos clients – une relation très particulière que j’apprécie énormément. La Maison Bonnet s’est développée dans un esprit artisanal et familial ; les clients se sentent ici à l’aise, comme chez eux. » 

Prochaine étape pour la Maison Bonnet : l’ouverture d’un magasin à Londres d’ici le début de l’été. Cécile travaille actuellement à l’obtention d’une équivalence pour pouvoir exercer dans la capitale britannique. « Je m’y rendrai fréquemment pour les examens de vue et la formation afin d’y assurer le même service qu’à Paris », tout en restant à la tête de la boutique parisienne.

En parallèle, la jeune directrice donne des cours de Travaux Pratiques (TP) et de Travaux Dirigés (TD) d’optométrie en Licence et en Master à Orsay à raison d’un jour par semaine. « L’enseignement me permet de transmettre mes connaissances et de les mettre à jour continuellement », déclare-t-elle. « Mes conseils pour réussir ? S’investir à fond dans ses projets et travailler à se différencier. » 

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Gwenaël MERLIO, Diplômé BTS OL, ISO Paris, Fondateur de L’Opticien Qui Bouge

« Mon ambition ? Positionner l’optique à domicile comme un service supplémentaire au profit de la santé visuelle des Français en termes de confort et de bien-être. »

Ancien étudiant à l’ISO Paris, Gwenaël Merlio est aujourd’hui à la tête de « L’Opticien Qui Bouge ». Ce service d’optique à domicile vient d’être élu Meilleure Initiative Santé 2018. Une consécration pour cet entrepreneur passionné.

Un opticien qui fait bouger les lignes

« Étant porteur de lunettes depuis que je suis tout jeune, j’ai été assez tôt en contact avec des opticiens. Conforté par mon stage de 3e en magasin d’optique sur tous les aspects du métier, j’ai eu ainsi dès l’âge de 12-13 ans un projet professionnel clairement défini : devenir opticien », raconte Gwenaël Merlio.

Son bac STI Génie Optique en poche, il s’oriente donc vers un BTS Opticien-Lunetier à l’ISO Paris. De ses 2 années à l’ISO il garde un excellent souvenir : ses enseignants étaient « très à l’écoute » et sa promotion « géniale ». Une fois diplômé 2 ans plus tard, il est recruté dans un magasin Alain Affelou en région parisienne puis se voit muté à Toulouse en tant que directeur adjoint. Il passe alors 8 ans à la tête de différents magasins dans le sud de la France.

En 2013, il fonde « L’Opticien Qui Bouge », un service d’opticien à domicile qui s’adresse principalement aux personnes âgées et à mobilité réduite, ainsi qu’aux familles avec des enfants en bas âge et aux personnes qui n’ont pas le temps de se déplacer en magasin.  « L’optique à domicile induit une approche différente de l’exercice en magasin : une grande capacité d’écoute vis-à-vis d’une clientèle plutôt âgée, et un goût certain pour la route, qui fait partie intégrante du métier », précise-t-il.

Une évolution à grande vitesse

« D’avril 2013 à 2018, tout a évolué à une vitesse inimaginable ». Ses projets, en cours ou à venir, sont nombreux :

  • développer des contrats d’agents commerciaux payés à la commission (10 personnes ont déjà signé un contrat d’un an à partir de septembre-octobre 2018, 3 à 4 nouveaux commerciaux rejoindront le réseau chaque trimestre) ;
  • créer une centrale d’achat tournée vers les opticiens de l’enseigne d’ici la fin de l’année, qui sera accessible, à terme, à tous les opticiens à domicile en France ;
  • ouvrir, début 2019, un centre de formation en partenariat avec Pôle Emploi afin de former des opticiens déjà diplômés ;
  • ouvrir 20 nouvelles concessions d’ici le premier trimestre 2019 (l’enseigne est déjà présente à Toulouse, Poitiers, Niort, Troie, Lille, Châteauroux et à Mont-de-Marsan).

La consécration d’un service à valeur ajoutée

Après 5 ans d’existence, L’Opticien Qui Bouge a reçu, en avril dernier, le trophée de la meilleure innovation « Santé/E-santé » SilverEco 2018. Pour Gwenaël Merlio, « ce prix est une reconnaissance de la valeur ajoutée du service, ainsi que du dynamisme de l’entreprise ».

Selon lui, les facteurs clés de la réussite sont la motivation – « croire en son projet pour donner envie aux banques puis aux clients de vous accompagner » – et l’investissement – « prendre le temps de concevoir son projet ». Il conseille ainsi à tous les étudiants de bien réfléchir à leur futur métier pour pouvoir s’épanouir dans leur activité.

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Une diplômée du Bachelor de Lunetier Créateur à l’ISO habille le regard de l’actrice Armelle Lesniak

Vendredi 6 avril, l’actrice Armelle Lesniak s’est rendue à l’ISO Bordeaux pour le shooting de sa paire de lunettes signée Meg Eyewear. La monture a été créée sur mesure par Mégane Jeanmaire, diplômée du Bachelor de Lunetier Créateur (BLC) à la tête de sa propre marque. Retour sur un projet créatif et collaboratif réussi.

Une monture sur-mesure pour Armelle Lesniak

« L’idée de ce concours m’est venue lors d’une répétition de la pièce « Une heure avec Maria Callas » au Trianon à Bordeaux, dans laquelle Armelle jouait le rôle éponyme », raconte Johan Yvon, maquilleur qui travaille régulièrement avec l’actrice et intervient dans le BLC à l’ISO en tant que morpho-visagiste. Faire travailler les étudiants sur la conception sur-mesure d’une paire de lunettes pour l’actrice est l’occasion de les solliciter sur un projet stimulant en lien avec leur cursus.

Séduite par l’idée de son maquilleur et ami, Armelle formule un brief à destination des étudiants : « Je voulais de grosses lunettes en écaille dont la forme conviendrait à celle de mon visage. Pas extravagantes, mais discrètes, élégantes et intemporelles ». L’ISO porte le projet auprès des étudiants et diplômés du cursus créatif, et au terme de 3 mois de travail, plusieurs d’entre eux lui soumettent une proposition.

Conseillée par Johan Yvon et Jean Flahaut, également intervenant au sein du BLC, l’actrice porte son choix sur le projet de Mégane. « J’ai trouvé sa monture très élégante, avec beaucoup de personnalité et de la fantaisie, en continuité de mon regard. Ni loufoques ni ordinaires : un équilibre parfait et rare. C’est comme si je l’ai avais toujours portées. »

Le sur-mesure, « une vibration qui nous rend unique »

À la tête de la marque Meg Eyewear, la jeune créatrice a travaillé en fonction des traits de l’actrice, s’inspirant du modèle « Bertille » issu de sa collection. Après les prises de mesures morphologiques et quelques retouches pour équilibrer les proportions de la monture, la magie opère. « La lunette lui va si bien ! », souligne Johan Yvon.

« Pour moi, le sur-mesure, c’est de l’artisanat. Une vibration qui nous rend unique », indique Armelle Lesniak. « Cela vaut le coup d’avoir des lunettes faites pour soi car c’est un objet très intime que l’on porte tout près de son visage, et un bel accessoire qui permet d’affirmer sa personnalité. »

Mégane Jeanmaire, diplômée du BLC et jeune créatrice prometteuse

Ayant toujours été attirée par la création lunettière et sa dimension manuelle (son père et son grand-père étaient ébénistes), Mégane Jeanmaire dit Cartier s’oriente vers le Bachelor de Lunetier Créateur après son BTS Opticien-Lunetier. Son stage à Sydney dans un bureau de design la conforte dans sa passion pour la création lunettière et lui donne le déclic pour créer sa propre collection. À son retour d’Australie, elle obtient le soutien financier du Rotary Club de Cognac et lance Meg Eyewear.

En parallèle de son métier d’opticienne qu’elle exerce 3 jours par semaine, la jeune créatrice développe désormais sa marque, reconnaissable entre toutes par le nez en forme d’as de pique, et distribuée dans 8 points de vente essentiellement dans l’Ouest de le France. Elle cherche actuellement un agent pour étendre son territoire de vente.

« Mégane est une jeune créatrice très talentueuse à qui je souhaite tout le meilleur pour l’avenir. Sa collection porte une vraie signature et une personnalité unique. Si je peux contribuer à son développement, j’en serais très heureuse ! », déclare Armelle Lesniak. « Un grand merci également à Johan, l’artisan de ce beau projet, qui est un très grand maquilleur », poursuit-elle.

Baptisé « Armelle », le modèle porté par l’actrice devrait être standardisé (après retravail de la taille), puis commercialisé et présenté au prochain SILMO. Une belle collaboration humaine et créative portée par un enseignant passionné et grâce au soutien de l’ISO !

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Mehdi Yahiani, Formateur et Manager de 3 points de vente en Chine, ISO Lille

« En Chine, tout va vite, très vite ! »

Arrivé il y a un an et demi avec une Licence Professionnelle d’Optique en poche, Mehdi Yahiani est déjà formateur et à la tête de trois points de vente en Chine. Récit d’une ascension fulgurante dans l’Empire du Milieu.

À 26 ans, Mehdi Yahini a bien pris le pli de la vie à la chinoise : il travaille six jours sur sept, enchaînant réunions et déplacements, onze salariés à gérer dans les trois points de vente qu’il manage, une trentaine d’opticiens à former en parallèle. « On ne s’ennuie pas ici – c’est sûr ! », s’amuse l’ancien lillois débarqué il y a seulement dix-huit mois en Chine.

À l’époque, Mehdi sort tout juste du cursus de Licence Professionnelle d’Optique de l’ISO Lille, suivi en alternance, après l’obtention de son BTS Opticien Lunetier dans la même école. Dans le cadre de ses partenariats internationaux, l’ISO lui propose de partir un an comme formateur en Chine. Objectif : inculquer les fondamentaux de l’optique appris dans son cursus français à de jeunes managers de magasins chinois. « Les cursus d’optique en Chine restent assez théoriques », explique Mehdi. « Il y a peu de stage et de pratique en magasin. Même le cursus d’optométrie de 4 ans ne comporte qu’un stage d’observation de 6 mois en hôpital. Ainsi, les employeurs complètent souvent par eux-mêmes la formation des salariés qu’ils recrutent. »

Le titulaire de la Licence Professionnelle d’Optique saute sur l’occasion et fait le grand saut dans l’inconnu à la rentrée 2016. Direction la province du Henan, dans le nord du pays. « Je ne parlais pas un mot de chinois, mais j’étais accompagné par un traducteur, qui m’a aidé aussi pour les modalités de mon installation sur place. »

« En quelques mois, on se retrouve avec des cartes de visite de CEO »

Mehdi s’acclimate rapidement au pays et à un marché de l’optique à la croissance galopante. « En l’espace de quelques mois, on se retrouve avec des cartes de visites de CEO et des propositions de postes avec des salaires auxquels on ne rêverait pas en France », commente l’expatrié. « Les besoins de formation dans le secteur sont immenses et les employeurs sont constamment en recherche de professionnels pour coacher leurs équipes. » Seul hic : Mehdi ne parle pas chinois et l’embauche d’un traducteur pour l’accompagner refroidit les potentiels employeurs. Au bout d’un an, Mehdi finit son contrat et rentre en France, mais ne se décourage pas pour autant.

« Malgré la barrière de la langue, j’étais persuadé qu’il y avait des opportunités à saisir. » Il revient seul à Shanghai, démarche des réseaux et finit par trouver un poste dans la province de Chongqing. « Le groupe comptait suffisamment d’employés anglophones pour que je sois accompagné dans les points de vente par des salariés capables de traduire pour moi. » Recruté en septembre dernier, Mehdi est – six mois plus tard – en charge de la formation d’une trentaine de salariés, et a récupéré depuis également la gestion de trois points de vente (dont un magasin franchisé Alain Afflelou). « Ici, tout va vite, très vite. Quand les résultats suivent, on vous fait très rapidement confiance. »

« Ici, le client est un vrai dieu »

Rythme de travail soutenu à la clé et expertise consolidée du marché. « Le fonctionnement des points de vente est assez différent de ce que l’on voit en France car il y a des hiérarchies assez établies avec un gestionnaire de magasin, un manager général, un optométriste et des vendeurs. Chacun a une place assez précise, ce qui simplifie les choses au final. ». Et le client ? « S’il est roi en France, ici c’est un véritable Dieu ! Les clients sont hyper-connectés – via Wechat, et peuvent être très exigeants – en particulier sur les prix. Il y a une culture de la remise qui conduit à des négociations sans fin. Même si vous affichez des tarifs moins élevés que vos concurrents, les clients réclameront encore des remises par principe. » Sourire en coin. Mehdi le Lillois sait y faire avec les manières chinoises et a déjà doublé les résultats de ses magasins.

Expatrié et acclimaté, il a d’autres ambitions pour son futur : en Chine peut-être, aux États-Unis pourquoi pas. Voire en France. « Partir loin ne m’a pas coupé de la France et du marché hexagonal. Il y a plein de belles choses à y faire aussi – certes à un rythme différent d’ici – mais avec de belles opportunités. Si ça se présente, pourquoi pas… »

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30 ans de l’ISO : rencontre avec Didier Chemoul, diplômé de la première promotion ISO en 1988

Opticien diplômé de la première promotion ISO il y a 30 ans, Didier Chemoul enseigne aujourd’hui l’optométrie, l’Étude Technique des Systèmes Optiques (ETSO) et l’analyse de la vision à l’ISO Toulouse. Ayant participé à la création de cette école, il nous raconte son parcours de Paris au Sud de la France, ainsi que l’évolution du métier d’opticien depuis l’obtention de son diplôme en 1988. 

Un diplômé de la première heure  

Attiré par le domaine scientifique, Didier Chemoul s’oriente, à la sortie de son bac C – l’actuel bac S –, en faculté de mathématiques, physique et chimie. Après deux années infructueuses dans cette voie, le jeune Parisien a « un coup de cœur pour l’optique », un secteur qui lui semble présenter des débouchés intéressants.

Après avoir obtenu son BTS à l’ISO Paris, il complète sa formation en Licence et en Maîtrise d’Optométrie. Son expérience commence alors à s’étoffer : durant cette dernière année d’études, il effectue un stage de 6 mois chez un opticien-optométriste, puis exerce pendant 2 ans dans un magasin destiné à une clientèle modeste en région parisienne. Il poursuit son évolution en devenant responsable de magasin pour une clientèle haut-de-gamme et excentrique à Montmartre.

En parallèle, il devient enseignant à l’ISO Paris – le lundi à l’école, les autres jours en magasin. Et, à la faveur d’un départ en congé maternité dans l’équipe pédagogique, ce rythme s’inverse, lui permettant d’enseigner à l’ISO la semaine et de servir ses clients le samedi.

La co-création de l’ISO Toulouse 

Didier Chemoul est l’un des premiers à avoir enseigné à l’ISO Toulouse. Il a même participé à sa co-création : « Je suis arrivé à l’ISO Toulouse sur un coup de tête. Quand l’ancien directeur de l’école – qui était aussi un ami de Licence – m’a proposé d’y enseigner, j’ai tout de suite vu l’opportunité d’exercer mon métier au soleil ! ». Toulouse, ville dynamique, chaleureuse et accueillante : « une destination idéale pour un ancien Parisien ».

S’ensuivent 2 années de transition et d’allers-retours hebdomadaires entre la capitale et le Sud. « Le plus drôle », s’amuse-t-il, « c’est que mon choix a influencé ma famille car mes parents, mes oncles et mes tantes, également originaires de Paris, m’ont suivi pour passer leur retraite sous un climat plus doux ».

L’optique à la fin des années 80

« En 1988, le diplôme d’opticien était différent d’aujourd’hui. Le travail à la main, en atelier, y occupait une place plus importante. C’est seulement lors de mon stage de BTS que j’ai notamment découvert les machines à découper le verre. L’épreuve, quant à elle, consistait à réaliser 3 montages à la main en 4 heures », raconte-t-il.

La lunette, loin d’être considérée comme l’accessoire de mode dont on se pare de nos jours, n’était alors qu’une « prothèse médicale » et « un objet technique ». Les modèles masculins en métal chromé doré, les modèles féminins aux formes papillon et les doubles ponts étaient légion. La star de l’époque ? La lunette de soleil, et en particulier le modèle « Wayfarer » de Ray-Ban.

Mais, pour Didier Chemoul, « le métier d’opticien n’a pas vraiment changé » et requiert les mêmes qualités qu’auparavant : une base technique sûre, un contact clientèle avenant et la dimension de conseil. La seule différence – et pas des moindres – est l’avancée technique et technologique majeur de l’environnement, qui rend les qualités manuelles moins présentes au quotidien.

Un dernier conseil à la nouvelle génération d’opticiens ? « Les jeunes doivent saisir les opportunités offertes par le numérique pour communiquer et mettre en valeur leur espace de vente, et non pas se reposer seulement sur le bouche-à-oreille », conclut-il, confiant dans l’avenir de la profession.

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Voyage d’études dans le Jura : les étudiants du BLC au coeur de la lunetterie française

Les 12 et 13 mars derniers, les 2 promotions du Bachelor de Lunetier Créateur de l’ISO Paris et l’ISO Bordeaux sont parties à la découverte de la filière lunetterie dans le Jura. Pendant 2 jours, ces quelque 50 étudiants se sont enrichis auprès des professionnels qui font l’excellence de leur futur métier. Des moments d’échanges privilégiés autour d’une passion commune pour l’optique.

Un voyage au cœur d’un secteur d’excellence

« Cela fait désormais 3 ans que nous proposons aux étudiants cette immersion dans le Jura, haut-lieu de la lunetterie française », souligne Anne-Sophie Tollis, directrice de l’ISO Paris. « Il nous paraît essentiel de proposer ce type d’expérience dans le cadre du BLC, une formation qui valorise notamment le savoir-faire artisanal », poursuit-elle.

L’objectif de ce voyage : faire découvrir aux étudiants la filière lunetterie sur le terrain, son environnement, ses techniques et ses métiers.

Les étudiants ont visité « de magnifiques usines qui allient tradition et modernité », en particulier des entreprises spécialisées dans la fabrication de montures en acétate, en métal et dans le traitement de surface à Oyonnax, le 1er jour – Decoracet, Eyebrowear, OptiSun et Roussilhe. Le 2e jour, ils ont observé le travail de design de montures à Morez, dans le berceau historique de la lunetterie française.

Les fleurons de la lunette Made in France 

Gérant de la société Optisun qui fabrique des montures en acétate – l’un des fleurons de la lunette à Oyonnax –, Olivier Maitre est fier de dévoiler aux étudiants du Bachelor de Lunetier Créateur les coulisses de sa production 100% « Made in France ».

« Chaque monture nécessite une centaine d’opérations. Si les techniques de fabrication ont changé, nous conservons un savoir-faire ancestral, transmis de génération en génération », explique le dirigeant de cette entreprise familiale, soulignant au passage l’intérêt qu’il porte à cette formation de l’ISO, ancrée dans la réalité du terrain.

« À notre tour de transmettre aux jeunes générations nos valeurs et la passion de notre métier », déclare Pierre Verrier, dirigeant de la société CEMO. Son entreprise fabrique des montures optiques et solaires en acétate, en métal, ainsi que des montures injectées. Le tout Made in France, un « gage de qualité stable et de bonne tenue. »

Une passion partagée avec de futurs créateurs

Pour Dylan Albouze Dunan, étudiant en BLC à l’ISO Bordeaux qui aspire à créer sa propre marque, ce voyage a été riche d’enseignements : « J’ai pu approfondir ma connaissance et mon expérience du secteur, prendre conscience que chaque marque a son histoire et ses procédés de fabrication, mais aussi me rappeler la nécessité de beaucoup travailler et d’apprendre constamment ».

« Étant de futurs professionnels de l’optique, nous devons apprendre à bien connaître les marques en découvrant le savoir-faire qu’elles renferment », déclare Aurore Jarry, une étudiante en BLC à l’ISO Paris passionnée par les lunettes en tant qu’accessoires de mode, qui souhaite s’orienter vers la communication ou le marketing.

La jeune femme a apprécié d’« échanger avec des Meilleurs Ouvriers de France » et de « fabriquer la face d’une monture dans la plaque d’acétate de [s]on choix » grâce à un ouvrier de l’entreprise Eyebrowear pour laquelle elle a eu « un coup de cœur ».

Des rencontres qui marqueront d’une pierre blanche la formation de ces futurs créateurs et experts en lunetterie.

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De la thèse de physique au BTS Opticien : story d’une réorientation réussie

« Un métier dans lequel je pouvais allier conseil, soin, travailler de mes mains et rester dans un milieu scientifique? Cela me paraissait trop beau pour être vrai ! »

Ancienne étudiante en thèse de physique, Jessica Loras s’est réorientée vers l’optique par goût pour le contact humain et le travail pratique.

« J’ai suivi un parcours scientifique classique, avec un Bac S, puis une Licence et un Master de Physique à l’Université de Toulouse. Ensuite, j’ai fait deux premières années de thèse pendant lesquelles je donnais des cours en parallèle à l’université. J’ai notamment enseigné l’optique sous forme de travaux pratiques à des étudiants en Licence de Physique.

Pendant ma thèse, je travaillais beaucoup sur ordinateur et me sentais isolée, c’était frustrant. Ce qui me manquait : le contact humain et un travail plus manuel. J’ai donc démissionné. J’ai enchaîné les petits boulots et continué à donner quelques cours particuliers.

C’est au hasard d’une conversation avec une connaissance qui était en formation d’optique que j’ai découvert le BTS Opticien-Lunetier. J’ai tout de suite eu le déclic. L’optique me permet de rester dans un secteur scientifique innovant, de constamment me former (nouveaux verres, nouveaux traitements, etc) et d’assouvir ma curiosité.

Durant mes recherches, l’ISO s’est tout de suite imposé de par son excellente réputation. J’ai alors participé aux journées portes ouvertes de l’ISO Toulouse où j’ai été été accueillie à bras ouverts. J’ai eu un véritable coup de cœur pour la formation – tournée vers la professionnalisation –, mais aussi pour le métier et l’équipe pédagogique très chaleureuse. Je m’y suis tout de suite sentie comme dans une famille.

Lors de ma formation à l’ISO, j’ai découvert toutes les facettes du métier : on nous enseigne la technicité, mais aussi la précision et la polyvalence, on nous fait connaître les produits et on nous incite à être créatif et débrouillard.

De plus, l’encadrement et la pédagogie y sont excellents. J’ai eu à l’ISO quelques-uns des meilleurs enseignants que j’ai eus au cours de mon parcours scolaire et universitaire. L’équipe pédagogique est très impliquée pour notre réussite.

Je suis passionnée par la santé visuelle : une fois diplômée du BTS, je souhaite poursuivre en Licence Professionnelle d’Optique.

Avant de me réorienter, j’avais des appréhensions liées notamment à la différence d’âge, mais elles se sont rapidement dissipées car les enseignants sont très réceptifs et j’ai de très bons contacts avec mes camarades de promo – l’âge est tellement secondaire par rapport à la personnalité ! Sans compter que je ne suis pas la seule à avoir un parcours atypique.

Mes amis m’ont également beaucoup soutenue dans ma démarche de réorientation ; ils ont été pour moi un appui important. En fait, je n’ai pas eu l’impression de retourner à l’école car c’est pour moi une véritable formation professionnalisante. »

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L’ISO et ces 3 étudiants fêtent leurs 30 ans !

Save the date! Cette année, l’ISO a 30 ans. L’événement sera célébré lors du Silmo, le 30 septembre prochain. À cette occasion, l’ISO met à l’honneur des étudiants nés la même année – en 1988 –, parmi lesquels Jessica Loras, étudiante en BTS Opticien-Lunetier à l’ISO Toulouse, Romain Leclere, en Licence Professionnelle d’Optique à l’ISO Lille, et Guillaume Le Crom, également en Licence à l’ISO Nantes. Interview croisée.

Quel est votre parcours ?

Jessica Loras : Je suis titulaire d’une Licence et d’un Master de Physique à l’Université de Toulouse, et j’ai fait deux premières années de thèse. Ayant besoin de plus de contact humain et d’un travail plus pratique, j’ai démissionné et me suis réorientée vers des études d’optique à l’ISO Toulouse.
Romain Leclere : Pour ma part, je suis en reprise d’études. Après avoir validé mon BTS en Belgique, j’ai travaillé dans 7 magasins d’optique dans le nord de la France pendant 5 ans, et suis aujourd’hui à la tête de mon propre magasin. J’ai décidé de m’inscrire en Licence Professionnelle d’Optique à l’ISO Lille pour approfondir mes connaissances en optométrie et contactologie, et me démarquer des autres professionnels.
Guillaume Le Crom : Pour moi aussi, c’est une reprise d’études. Une fois mon BTS en poche, je ne me voyais pas entrer immédiatement sur le marché du travail. J’ai enchaîné les petits boulots, puis j’ai eu un entretien dans une grande enseigne d’optique où l’on m’a conseillé de poursuivre ma formation. C’est pourquoi je me suis orienté vers la Licence à l’ISO Nantes.

Pourquoi vous êtes-vous orientés vers des études d’optique ?

Romain Leclere : Je me suis toujours senti à l’aise dans le magasin d’optique que je fréquentais pour ma correction optique depuis mon plus jeune âge. Aussi, une partie de ma famille travaille dans le commerce, une autre dans la santé. C’est pourquoi j’ai très tôt voulu devenir entrepreneur dans le secteur optique.
Jessica Loras : Durant mes recherches sur les centres de formation d’optique, l’ISO se démarquait clairement par son excellente réputation. En participant aux journées portes ouvertes de l’ISO Toulouse, je me suis tout de suite sentie à l’aise, comme dans une famille.
Guillaume Le Crom : Attiré par les matières scientifiques, le secteur paramédical et la santé, j’ai choisi de m’orienter vers l’optique car je voulais un métier tourné vers le contact humain. J’ai entendu parler de l’ISO par un étudiant de l’école et par une amie qui a repris ses études en Licence. Je n’ai pas hésité !

Trente ans, qu’est-ce que cela vous évoque ?

Jessica Loras : J’ai hâte d’avoir 30 ans ! Pendant la vingtaine, je suis beaucoup restée dans ma zone de confort, essentiellement par peur de l’échec. Aujourd’hui, je ne cesse de me répéter qu’il faut tenter, se faire plaisir et en cas d’échec, juste recommencer.
Romain Leclere : C’est un cap : on n’est plus vraiment un jeune adulte, on sait désormais s’affirmer et on devient un acteur qui compte dans le monde professionnel.
Guillaume Le Crom : De mon côté, le cap qui a été le plus important dans ma vie a été de devenir papa.

Comment allez-vous fêter vos 30 ans ?

Jessica Loras : Le jour de mon anniversaire, je me vois entourée de mes amis et de ma famille, qui m’ont soutenue dans ma reconversion.
Romain Leclere : Je pense faire une grande fête avec mes amis, et peut-être aussi un voyage en tête-à-tête avec ma conjointe.
Guillaume Le Crom : Obtenir la Licence pour mes 30 ans, ça serait pas mal !

Quelle est votre devise dans la vie ?

Guillaume Le Crom : « Il n’est jamais trop tard pour bien faire ».
Jessica Loras : « Il faut oser et ne pas avoir peur de l’échec. »
Romain Leclere : Mon mantra, en tant que boxeur et dans tous les aspects de ma vie, est : « ne jamais abandonner » car c’est dans les moments les plus difficiles qu’on fait la différence. Que ce soit sur le ring, en magasin ou à l’école, je ne lâche rien !

Quelle est votre vision de l’optique aujourd’hui ? Dans 30 ans ?

Romain Leclere : L’optique est un secteur appelé à changer. Trois scenarii me semblent possibles : le 1er au profit de l’orthoptiste, le 2e au profit de l’opticien à qui on a récemment confié de nouvelles prérogatives, et le 3e au profit de l’optométriste. Dans 30 ans, l’optométrie sera certainement reconnue, la profession d’ophtalmologue soumise à un numerus clausus et les opticiens encore plus spécialisés qu’aujourd’hui. Je pense aussi que d’autres innovations vont arriver sur le marché.
Jessica Loras : La santé visuelle est un enjeu majeur de nos jours, notamment avec la myopisation de la population. Je pense qu’il faut continuer à faire de la prévention.
Guillaume Le Crom : Aujourd’hui, mon métier me plaît. J’aime donner des conseils aux clients, mettre mes connaissances et mes compétences en application. Dans 30 ans, j’imagine que beaucoup d’opticiens auront saisi l’opportunité de se spécialiser pour démontrer qu’au-delà de la vente, notre métier a une vraie valeur ajoutée.

Quels sont vos vœux pour vos 30 ans ?

Jessica Loras : Oser toujours plus et être épanouie professionnellement car maintenant, je me connais mieux qu’avant.
Guillaume Le Crom : J’aimerais continuer à gagner en responsabilité sur le plan technique car c’est ce qui me plaît le plus dans mon métier.
Romain Leclere : Je souhaite agrandir le magasin d’ici la fin de l’année et embaucher 2 employés et continuer à faire de l’optique de qualité. D’ici 5 ans, je me vois bien à la tête de 3 magasins.

Que souhaitez-vous à l’ISO pour ses 30 ans ?

Guillaume Le Crom : Que le meilleur !
Romain Leclere : Je souhaite à l’ISO de continuer à proposer des cursus de formation et de spécialisation aussi qualitatifs et de poursuivre son expansion à l’international.
Jessica Loras : Bonne chance à l’ISO pour la suite !

Pouvez-vous nous raconter une anecdote sur votre cursus à l’ISO ?

Jessica Loras : Avant d’entrer à l’ISO, j’étais anxieuse à l’idée de reprendre mes études, notamment par rapport à la différence d’âge avec les autres étudiants. Mais je me suis vite rendu compte que le plus important, c’est la personnalité.
Guillaume Le Crom : C’était très sympa de me retrouver à Nantes, une ville étudiante qui bouge beaucoup. J’en ai profité pour sortir et vivre ma vie d’étudiant, même si quand je rentrais chez moi, je retrouvais ma casquette de papa. L’ISO m’a permis d’allier mes études à ma vie de famille.

APPEL A PROJET POUR UNE MISSION HUMANITAIRE
Avis à tous les aspirants aux missions humanitaires ! Romain Leclere lance un appel à ceux qui souhaiteraient monter avec lui un projet associatif d’ici un ou deux ans en Mauritanie, où il s’est promis de revenir lors du voyage humanitaire qu’il a fait à ses 15 ans.

> Retrouvez l’interview croisée sur le site de l’ISO

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Atelier #MaMontureByISO : une nouvelle édition avec Toon de Théo Eyewear

Le 13 février à l’ISO Paris, la 2e édition de l’atelier #MaMontureByISO a réuni influenceurs, lauréats d’un jeu-concours lancé par l’ISO et étudiants du BLC, ainsi que Jean-Baptiste Stanzione, enseignant à l’ISO et designer à son compte, et Toon, en charge du design de théo eyewear. Un évènement au cœur de la création lunetière.

Fort du succès de l’an passé, l’ISO a proposé pour la 2e année consécutive l’atelier de création de monture #MaMontureByISO. Cette année, 10 participants ont été conviés dont :

  • 4 instagramers : Nathan Graff (@iamnathangraff), Morgane Kerhousse (@instamorganefr), Clément Roblin (@clemroblin) et Syana (@syanafromparis),
  • 6 personnes sélectionnées via un jeu concours sur le compte Instagram de l’ISO : Mathilde et Clément, étudiants à l’ISO Lille, Éléonore de l’ISO Nantes, Manon de l’ISO Paris, Anissa en terminale ES et Caroline, étudiante en arts appliqués.

Au programme : création d’une paire de lunettes solaires sur la base d’une monture conçue par Jean-Baptiste Stanzione, mais aussi présentation du design en lunetterie et de la marque théo eyewear par Toon, parrain du BLC. Les participants ont découvert l’art de la lunetterie et les arcanes d’un savoir-faire technique, avec les différentes étapes de création d’un produit. « C’est très intéressant. Je ne m’attendais pas à toute la dimension créative du métier d’opticien-lunetier », déclare Syana.

Quatre étudiants du Bachelor de Lunetier Créateur (BLC) – Anais, Dylan, Léo, Fatih – les ont guidés et accompagnés dans la réalisation de leurs paires de lunettes, en partageant avec eux leur passion pour l’optique et leur expérience d’études à l’ISO.

« La présentation de Toon a été passionnante, pétillante et ponctuée d’humour. Et les participants se sont montrés très impliqués et ont travaillé dans la bonne humeur », raconte Jean-Baptiste Stanzione, ancien diplômé de l’ISO Marseille et du BLC à l’ISO Paris, aujourd’hui enseignant de Design en lunetterie à l’ISO Paris et designer à son compte. « Théo est l’une des plus grandes marques dans le monde dont l’esprit [l]’inspire beaucoup ».

« Cela m’a confortée dans mon choix d’orientation vers le BLC »

Intéressée par la création, Éléonore Contrera, étudiante en 2ème année de BTS à l’ISO Nantes, a apprécié de pouvoir « rencontrer un créateur en personne » et échanger avec des étudiants d’autres écoles ISO, ainsi que des influenceurs. Cet atelier lui a également permis d’« apprendre de nouvelles techniques de façonnage ».

Mathilde Tison, sa camarade de l’ISO Lille, envisage de poursuivre son cursus en Bachelor de Lunetier Créateur. « Avec la découverte des locaux de l’ISO Paris et les échanges avec les étudiants du BLC, cette journée m’a confortée dans mon choix d’orientation », affirme la jeune femme, qui souhaite travailler dans un magasin créateur. « Merci à l’ISO qui nous a offert l’opportunité de vivre cette formidable expérience ! »

Les influenceurs ont découvert l’univers optique et partagé leur expérience créative sur les réseaux sociaux avec le hashtag #MyMontureByISO. Vous avez été nombreux à nous suivre en live sur Instagram @institutsuperieuroptique. Merci !

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« Be Strong By Mina » : success story d’une monture créée par une diplômée du BLC à l’ISO

Sabine Be., la marraine de promotion du Bachelor de Lunetier Créateur 2017, s’était engagée à éditer sa monture coup de cœur parmi les créations des étudiants, dans le cadre de leur projet d’études. Promesse tenue avec les lunettes « Be Strong by Mina » créées par Mina Letac, qui ont été présentées au MIDO le 24 février. Une belle récompense pour cette jeune diplômée talentueuse.

La monture « Be Strong by Mina » a été officiellement lancée le 24 février à l’occasion du MIDO, le salon international de l’optique qui se tient chaque année à Milan. « Ce modèle a été délicat à produire car le travail de Mina était d’une grande minutie. Il a fallu réaliser les plaques d’acétate et les collages pour récréer l’effet combiné du modèle au niveau du cerclage, dans les 10 coloris dans lesquels il est décliné », raconte la designer. Défi relevé !

Présentées aux opticiens du monde entier venus découvrir les tendances du marché, ces lunettes aux lignes audacieuses ont rencontré un franc succès. Elles seront bientôt expédiées aux quatre coins du monde. Une excellente carte de visite pour Mina Letac dont le nom résonne désormais sur la scène optique internationale.

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Annabel Montari, de retour de stage à Sydney, ISO Nantes

« Après mon BTS Opticien-Lunetier et plusieurs années d’exercice dans mon propre magasin, j’ai choisi de reprendre mes études pour me spécialiser en Optométrie et Contactologie. La Licence Professionnelle d’Optique à l’ISO Nantes m’a ouvert de nouvelles perspectives professionnelles : en plus d’avoir investi dans de nouveaux équipements, je souhaite désormais travailler main dans la main avec des ophtalmologues et m’orienter vers l’enseignement. Pour moi, l’avenir est dans la spécialisation. »

« À l’obtention du BTS à Paris il y a une vingtaine d’année, j’ai pris la tête d’un magasin indépendant en Bretagne et me suis entourée au fil du temps de 2 collaborateurs. Mais il y a 2 ans, motivée par ma soif d’apprendre, j’ai décidé de reprendre mes études.

J’ai obtenu la Licence Professionnelle d’Optique à l’ISO Nantes. Durant ce cursus, j’ai complété l’équipement du magasin avec une unité de réfraction et de contactologie, ce qui m’a valu de très bons retours clients. Cette formation m’a également donné une plus grande confiance en moi.

De nos jours, il me semble indispensable de se spécialiser car chacun est susceptible d’avoir plusieurs métiers dans sa vie professionnelle. Un diplômé à bac+5 a le choix de travailler entre autres en magasin, chez un ophtalmologue ou dans l’industrie optique. Plus on élargit le champ des possibles, plus on peut être flexible et exercer un métier qui nous plaît. Ainsi, j’ai recommandé aux étudiants de ma promotion de poursuivre leur cursus jusqu’au Master.

Et pour finaliser ma reprise d’études, j’ai choisi de découvrir la pratique de l’optique à Sydney grâce au stage de 6 semaines proposé à l’ISO. Une super opportunité ! Nous avons partagé notre temps entre les cours et la pratique avec les étudiants de 4e et de 5e années, identifié les différences de prise en charge entre la France et l’Australie, et échangé sur des sujets parfois très techniques avec les enseignants.

Cette expérience très valorisante nous a fait prendre conscience de notre excellent niveau. Et quel accueil ! Les Australiens sont adorables, très à l’écoute et le campus magnifique. Au plan touristique, je garde d’excellents souvenirs de ce pays : Melbourne, l’Ocean Road, le bush, les animaux sauvages, la barrière de corail… Autant de souvenirs inoubliables !

Suite à ma reprise d’études, j’ai mis à jour mon CV en vue de nouer des partenariats avec des ophtalmologues de ma région. Je crois beaucoup dans la complémentarité entre opticiens, ophtalmologues, optométristes et orthoptistes dans notre secteur.

Désormais, il est temps pour moi de transmettre mes nouvelles connaissances à mon équipe. La transmission est en effet devenue une valeur essentielle à mes yeux, ainsi qu’une passion. Je souhaite aussi me tourner vers l’enseignement, en plus de mes fonctions en magasin. Je considère cette perspective comme un défi pour me maintenir constamment à niveau. Car si les diplômés de l’ISO deviennent des professionnels si rigoureux, c’est grâce à l’exigence et à l’excellence de leurs enseignants. »

> Retrouvez le témoignage sur le site de l’ISO

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Alexandre Auffray, Diplômé du Bachelor de Manager en Optique, ISO Paris

« Le BMO m’a aidé à viser haut, à rêver grand ! »

« Après avoir obtenu mon BTS Opticien-Lunetier à l’ISO, j’ai choisi de m’orienter vers le BMO en vue de me lancer dans l’aventure entrepreneuriale. Aujourd’hui opticien collaborateur dans une enseigne d’optique, je travaille sur un projet d’ouverture de mon propre magasin pour 2018.

Mon bac S en poche, j’avais pour projet d’exercer un métier du paramédical afin d’être utile aux autres. J’ai alors intégré une école préparatoire pour devenir psychomotricien. Mais le commerce me manquait – toute ma famille travaille dans ce domaine qui me passionne. L’optique s’est donc imposée comme une voie idéale qui me permet de concilier la dimension paramédicale et ma fibre commerciale.

Pour mon BTS Opticien-Lunetier, j’ai naturellement choisi l’ISO qui bénéficie d’une excellente réputation dans le secteur. Ces deux années ont été d’autant plus formatrices que je travaillais les samedis et pendant les vacances scolaires dans un magasin d’optique.

Puis, comme j’aime me challenger, je me suis mis en tête de monter mon entreprise. Ainsi, j’ai complété ma formation avec le BMO pour me donner les moyens de réussir. Cette année très riche m’a apporté la confiance qui me manquait. Des diplômés de l’ISO et jeunes entrepreneurs sont notamment venus témoigner de leur succès, du haut de leurs 23 ans. Je me suis dit : « Moi aussi, je vais y arriver ! » Le BMO m’a conforté dans mon désir d’entreprendre et m’a préparé à sauter le pas.

Quand j’ai décroché mon diplôme, j’ai été contacté par plusieurs enseignes pour devenir responsable de magasin. Mais j’ai souhaité décliner ces propositions pour me donner le temps de consolider mon projet.

Aujourd’hui, à 22 ans, je me sens prêt à ouvrir ma propre enseigne. Je suis très motivé. L’optique est un secteur passionnant et l’exercice en magasin un travail exigeant qui requiert une qualité de service optimale pour se différencier. Dans mon métier de professionnel de santé, l’accompagnement est le maître-mot.

L’ISO a été un tremplin pour ma carrière. Depuis mon premier cours de BTS jusqu’à l’obtention du BMO, j’ai ressenti la passion de nos enseignants pour l’optique et leur volonté de nous porter vers la réussite. Je leur lève mon chapeau. »

> Retrouver le témoignage sur le site de l’ISO

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Challenge Krys Group 2018 : l’ISO toujours en tête du classement

La 9e édition du Challenge Krys Group (ou GSC Junior), le concours annuel des écoles d’optique françaises organisé par Krys Group, s’est déroulée du 18 au 21 janvier dernier, à la station Les Arcs en Savoie. Cette année encore, les étudiants de l’ISO ont fait briller les couleurs de l’école en raflant les 2 premières places du classement. Un grand bravo aux lauréats, Lara David, de l’ISO Nantes, et Sébastien Trautmann, de l’ISO Toulouse !

Le Challenge Krys Group s’adresse aux étudiants en 2e année de BTS Opticien-Lunetier issus d’une école française d’optique. Lors de ce concours, les étudiants soutiennent leur oral de BTS devant un des 6 jurys de 4 experts (2 opticiens Krys et 2 enseignants).

Lors du GSC 2018, une cinquantaine de professionnels, dont la directrice de l’ISO Toulouse et plusieurs enseignants des écoles ISO, étaient présents. Au total, 15 étudiants de l’ISO ont concouru, parmi lesquels :

  • 4 étudiants de l’ISO Lyon,
  • 2 de l’ISO Lille,
  • 2 de l’ISO Toulouse,
  • 5 de l’ISO Nantes,
  • 2 de l’ISO Nancy.

Deux lauréats issus de l’ISO

Le jury a sélectionné 7 finalistes dont 4 étudiants de l’ISO (3 de l’ISO Nantes et 1 de l’ISO Toulouse). Lara David (ISO Nantes), arrivée sur la première marche du podium, a su se démarquer en particulier par « [s]a motivation et une bonne connaissance de [s]on sujet » avec son oral sur l’adaptation optique dans le sport. « J’ai beaucoup appris sur moi-même, en particulier sur la gestion du stress », déclare la lauréate qui a reçu une Google Home, ainsi qu’un carnet d’Étude Technique des Systèmes Optiques (ETSO) lors de la remise des prix.

Sébastien Trautmann (ISO Toulouse), numéro 2 du concours, a particulièrement apprécié de pouvoir présenter son sujet sur les applications de l’impression 3D en optique devant un parterre de professionnels, qu’il a su convaincre grâce à son aisance à l’oral. La 2e place lui a permis de remporter une tablette tactile.

Les étudiants ont également assisté à une présentation de Krys Group et participé à des speed meetings avec les professionnels pour agrandir leur réseau professionnel. À cette occasion, la lauréate du GSC 2018 a reçu une proposition d’alternance dans un magasin du groupe à Vannes.

Échanges conviviaux aux sports d’hiver

Une fois les épreuves terminées, place à la détente ! Au programme : sessions de ski et dîner dans un restaurant d’altitude. Tout au long du séjour, professionnels, enseignants et étudiants ont échangé sur le métier d’opticien et la filière optique, dans un cadre propice au partage et à la détente. « L’ambiance était très conviviale et les enseignants accessibles », déclare Lara. « Une expérience unique faite de partage et de rencontres », conclut Sébastien, enthousiaste.

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Caroline Abram, opticienne créatrice

Ancienne étudiante à l’ISO Paris, Caroline Abram est aujourd’hui une créatrice de renom, reconnue pour ses modèles aux formes ultra-féminines et aux couleurs pétillantes. Après avoir exercé le métier d’opticien dans la boutique familiale, elle a créé des bijoux et accessoires de lunettes, puis a lancé sa propre marque éponyme de lunettes, qui célèbre la beauté des femmes.

L’optique, un secteur familier

Née d’une mère opticienne et d’un père ophtalmologue, Caroline Abram nourrit dès son plus jeune âge le désir d’intégrer une école d’art. Indécise sur son avenir après son baccalauréat scientifique option dessin et encouragée par la voix maternelle, elle s’oriente alors vers des études d’optique, qui lui garantissaient un « vrai métier » à la clé.

La jeune femme obtient son BTS Opticien-Lunetier à l’ISO et travaille pendant 10 ans dans la boutique que tient sa mère à Montmartre, au cœur de la capitale. Puis, pour enrichir ses activités quotidiennes, elle commence à fabriquer des chaînes de lunettes ornées de perles et de détails en argent inspirées par ses voyages réguliers au Sénégal, où son père s’est expatrié.

Le développement progressif de sa marque

La jeune créatrice diversifie progressivement sa gamme de produits, avec en particulier des « bijoux de lecture », pour lesquelles elle décèle « une vraie demande ». Ces face-à-main bâtiront sa réputation. Ses créations ne tardent pas à être commercialisées dans les plus grands magasins parisiens tels que le Printemps ou les Galeries Lafayette, et de belles boutiques de niches, grâce à son important carnet d’adresses, et à rencontrer un franc succès. Au Salon de l’optique de Paris (le Silmo), sa marque est récompensée par 3 SILMO d’or.

Désormais entièrement consacrée à la création – « une activité passionnante et un challenge de tous les jours » –, Caroline Abram est à la tête d’une entreprise de 15 collaborateurs, avec un atelier implanté au Sénégal.

Révéler la beauté des femmes

À travers ses créations (notamment sa nouvelle collection Wonder Woman) et ses campagnes de publicité, elle met en lumière une femme moderne et indépendante, à l’apogée de sa féminité. La forme papillon, clin d’œil charmeur et ultra-glamour inspiré des sixties, est devenue sa marque de fabrique, pimpée par toute une palette de couleurs exubérantes. « Une femme peut être encore plus belle et sensuelle avec des lunettes », déclare Caroline Abram. Son objectif ? « Dédramatiser le port de lunettes ».

Reconnue par ses pairs et plébiscitée par le public, Caroline Abram souhaite continuer à se développer tout en gardant le parti pris d’une marque de niche, et toujours le même crédo : satisfaire ses clientes.

Les conseils de la créatrice

« Mes 3 conseils aux étudiants qui souhaitent s’orienter vers la création seraient :

  • de choisir, pour les porteurs de lunettes, des modèles qui expriment leur personnalité,
  • de s’accrocher à leur idée et de se consacrer pleinement à leur projet,
  • et surtout, d’être jusqu’au-boutiste ! »

De son passage à l’ISO Paris Caroline Abram garde un excellent souvenir : « J’ai adoré mes études à l’ISO. Les enseignants étaient tous très professionnels, à l’écoute et accessibles. Mon cursus m’a beaucoup aidée à devenir autonome. » Une personnalité inspirante pour tous les futurs créateurs !

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Clément Allard, étudiant en Bachelor de Manager en Optique, ISO Lille

« Me réorienter en BTS à la rentrée de février m’a permis de gagner une année »

« Après un premier semestre infructueux en PACES, j’ai choisi de me réorienter vers des études d’optique à l’ISO à la rentrée de février. Malgré ce changement de parcours, j’ai pu intégrer le BTS Opticien-Lunetier sans perdre une seule année d’études. »

« Insatisfait par mon premier semestre en PACES du fait de l’esprit de compétition, j’ai découvert la possibilité de me réorienter en optique dès le mois de février.

Étant fortement attiré par le secteur paramédical et par la vente, je n’ai pas hésité : l’idée de démarrer en cours d’année un cursus qui m’intéressait beaucoup et de rester dans une dynamique de réussite m’a convaincu.

Avec un peu de travail pour rattraper les acquis du premier semestre, ainsi que l’aide de mes camarades et de mes enseignants, cette rentrée en décalé m’a donné l’opportunité de gagner du temps.

En 18 mois, j’ai été très bien préparé à l’obtention du BTS Opticien Lunetier à l’ISO. J’ai beaucoup apprécié l’excellente pédagogie, les enseignants – tous des professionnels de l’optique qui étaient très à l’écoute –, ainsi que l’encadrement.

Aujourd’hui, je suis étudiant en Bachelor de Manager en Optique un cursus qui me plaît beaucoup. La fréquence des projets oraux me permet notamment d’apprendre à parler en public et d’exprimer ma personnalité.

À l’issue du BMO, je pense poursuivre ma formation en MBA Stratégies Commerciales et Marketing Optique et Santé pour continuer à développer mes compétences et mon expérience du terrain en vue d’occuper un jour un poste commercial. »

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Stage clinique en Chine : un coup de cœur pour les étudiants en Bac+3

Du 17 septembre au 15 novembre derniers, des étudiants en Licence Professionnelle d’Optique et en Bachelor des Sciences de la Vision à l’ISO ont effectué leur stage d’études à Wenzhou, en Chine. Premiers pas au bloc opératoire, échanges avec les médecins sur les pathologies et les traitements utilisés, visites touristiques et pratique de l’anglais : ils ont vécu une expérience aussi dépaysante qu’enrichissante.

Huit semaines d’immersion au cœur de la culture chinoise dans le cadre de leur stage d’études, c’est le projet qui a fait rêver comme chaque année des étudiants en bac+3 à l’ISO. Entre les États-Unis et l’Australie, ils ont préféré choisir le stage en Chine dont la durée relativement longue et les possibilités d’assister les médecins dans leurs manipulations étaient prometteuses.

« Nous avons eu la chance d’accéder au bloc opératoire où nous avons beaucoup appris sur les maladies oculaires, le fonctionnement de l’œil et les techniques de traitement utilisées », explique Alexandra Petitjean, opticienne depuis 16 ans qui vient d’obtenir sa Licence et enseigne désormais, en parallèle de son premier métier, l’optométrie et la contactologie à l’ISO Lyon.

« Nous avons pu observer des cas très différents et échanger librement avec les médecins, ce qui était très valorisant », soulignent Mélanie Ung Hoi et Ophélie Maire, qui ont chacune pour projet de travailler dans un cabinet d’ophtalmologie.

Affectés tout au long de leur stage dans différents services, les étudiants ont élargi leurs compétences techniques, avec au programme :

  • l’observation de chirurgies laser et de chirurgies des paupières ;
  • la réalisation de réfractions et l’apprentissage du fond d’œil avec la lentille de Volk et l’ophtalmoscope ;
  • la découverte d’appareils d’imagerie permettant le diagnostic des maladies visuelles ;
  • la réalisation d’examens de vue sur des enfants ;
  • l’observation de chirurgies du strabisme et de la myopie…

Du tourisme à la découverte de soi

Sur un plan plus personnel, le choix s’est également porté pour Amélie Bouillon et Guillaume Kligueh sur « la destination la plus dépaysante ». Dans ce pays qui leur était jusqu’alors méconnu, les étudiants ont découvert une culture riche, des paysages magnifiques et des habitants avenants, « d’une gentillesse exceptionnelle ».

Lors des week-ends et durant leur semaine de vacances, ils ont visité Shanghai, Tokyo et Pékin, ainsi que plusieurs villes alentours, sans oublier la Grande Muraille de Chine. Un séjour émaillé d’expériences hors du commun comme la soirée karaoké, la rencontre avec des pandas ou l’atelier de confection de raviolis chinois.

Bilan général : des connaissances affinées en optométrie et contactologie, une plus grande ouverture d’esprit, des progrès en anglais, une nouvelle passion pour les voyages… Les étudiants reviennent enthousiastes, grandis, enrichis. Alexandra évoque une « opportunité exceptionnelle » ; Guillaume, aujourd’hui plus ouvert sur les autres, s’en souviendra comme « l’une des plus belles expériences de [sa] vie » – à tel point que le jeune homme envisage de s’installer un jour en Chine en tant qu’optométriste ou enseignant, ou bien y travailler en laboratoire.

Tous dressent un bilan très positif de leur stage et encouragent vivement leurs collègues à partir étudier à l’étranger.

> En savoir plus sur les stages à l’international proposés par l’ISO

> Consulter le blog tenu par les étudiants durant leur stage

Découvrir le témoignage de Fanny Héneault, une étudiante partie en stage en Chine

>> Lire l’article sur le site de l’ISO

Le BMO, tremplin de carrières en commerce et management

Cursus de niveau Bac+3, le Bachelor de Manager en Optique à l’ISO forme des entrepreneurs et des managers du secteur optique, à la fois polyvalents et immédiatement opérationnels. Au travers d’enseignements approfondis en management, marketing, vente, négociation et gestion, ainsi que de compétences humaines et relationnelles, cette formation d’un an en alternance permet aux étudiants de se spécialiser en commerce et management, et de bénéficier d’une insertion facilitée sur le marché de l’emploi.

Un diplôme reconnu par l’État

Depuis avril 2017, le BMO est un diplôme reconnu par l’État grâce à la certification RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles). De niveau 2 (équivalence Licence au plan national) et de niveau 6 au plan européen, cette reconnaissance du diplôme consolide les liens avec les professionnels du secteur et garantit aux diplômés une forte employabilité.

« Dès l’obtention de mon diplôme, j’ai reçu plusieurs propositions de postes de manager », raconte Alexandre Auffray, opticien chez Optical Center, bientôt à la tête de son propre magasin.

Une formation appréciée par les entreprises de l’optique

En connexion permanente avec le monde de l’entreprise (intervenants et conférenciers professionnels), le BMO a été créé en réponse à la demande du marché. Bien implantée dans le monde du management en optique, cette formation plaît beaucoup aux entreprises du secteur, qui savent reconnaître dans les diplômés du BMO des professionnels de haut vol.

Ces diplômés se différencient sur le marché de l’emploi par leurs compétences opérationnelles et concrètes notamment dans la gestion d’entreprise, leur autonomie, leur capacité à prendre du recul, ainsi que leurs qualités humaines – autant d’atouts indispensables aux yeux des recruteurs.

« En m’orientant vers le BMO, j’ai été séduit par le contenu très complet de la formation, et des matières qui m’intéressaient beaucoup comme la gestion des stocks, le marketing ou l’entrepreneuriat », indique Alexandre. « Lors de cette année de spécialisation, je me suis beaucoup enrichi tant sur le plan des compétences techniques grâce aux cours et aux interventions de professionnels notamment, qu’en termes de développement personnel. Ce cursus m’a permis d’affirmer ma personnalité, en particulier d’apprendre à mieux me connaître, à communiquer mais aussi à gagner en maturité. C’est sans doute cette complémentarité qui m’a le plus plu ».

Un cursus tourné vers la pratique

Le BMO fait la part belle à la pratique à travers des mises en situation professionnelles (business games, jeux de rôles, travaux personnels et en groupes, études de cas, conférences suivies de débats…) et transmet aux étudiants des compétences managériales concrètes, qu’ils éprouvent parallèlement en magasin.

« L’orientation très pragmatique du BMO consolide notre valeur ajoutée. L’alternance permet d’entrer dans le monde de l’entreprise et de mettre en pratique toutes nos connaissances théoriques. Et les différentes études de cas sont un exercice très formateur qui favorise le développement des compétences, la cohésion d’équipe et le débat d’idées. Je recommande cette formation à 100% », conclut Alexandre.

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Voyage d’études en Chine : les étudiants en MBA à l’ISO découvrent le marché chinois

Les étudiants en MBA Stratégies Commerciales et Marketing Optique et Santé ont mis le cap sur la Chine pour un voyage d’études, du 21 octobre au 1er novembre derniers. Accompagnés par leur enseignant en management de la performance, Michel Ahoudi, ils ont découvert le marché local de l’optique, les différentes stratégies d’entreprise en Chine, ainsi qu’une nouvelle culture.

L’international, une dimension phare de la formation

Ouvert à l’international, l’ISO offre à ses étudiants l’occasion de partir à l’étranger dans le cadre de leur cursus. L’une des missions de l’école : permettre à chacun de construire la carrière qui lui correspond, tout en répondant aux évolutions des métiers de l’optique. Le voyage annuel en Chine des étudiants en MBA s’inscrit dans cette ambition et dans l’ouverture du cursus à l’international.

À Zhengzhou puis à Shanghai, leur programme s’échelonnait entre visites d’usines, de points de vente et de sièges de grands groupes chinois, échanges avec les dirigeants d’enseignes et les acteurs français de l’optique implantés en Chine, et temps libre consacré au tourisme.

Pour la première fois cette année, une ONG chinoise leur a présenté son rôle de prévention auprès des enfants de la maternelle et du primaire, pour préserver leur vue notamment face aux écrans.

Un marché en pleine croissance

Étape clé de leur voyage, à Zhengzhou, les étudiants ont rencontré les dirigeants du groupe Best qui célèbre cette année son 30e anniversaire. Invités à la soirée événement de l’enseigne, ils ont découvert à cette occasion leur nouvelle collection de montures, assisté à la remise de diplômes de la promo chinoise formée par l’ISO et visité leur centre logistique.

Lors de ces échanges privilégiés, les étudiants ont pris la mesure des opportunités que représente le marché chinois. Certains envisagent même de s’installer en Chine. Maxime Surga, par exemple, considère l’idée d’y prendre la direction d’un magasin d’optique s’il en a un jour l’occasion. Une opportunité à saisir, selon lui, « pour la curiosité et l’enrichissement personnel. »

Ce voyage leur a également permis de « casser certains clichés », dont l’image bas de gamme de la production chinoise. « Certaines enseignes luttent contre cette idée reçue à grand renfort de produits de qualité supérieure et de positionnement premium », indique une autre étudiante, Justine Machuque.

Une expérience dépaysante

Ces premiers pas en Asie – pour la plupart – n’en ont laissé aucun indifférent. Visite du temple de Shaolin, cours de kung-fu, exploration de la capitale chinoise… En quelques jours, ils ont pu appréhender différentes facettes de la culture chinoise.

À la clé, un dépaysement total y compris dans la vie quotidienne : « La majorité des Shanghaïens que nous avons rencontrés se servent par exemple de leur smartphone pour régler leurs achats. Certains commerces n’ont même pas de terminaux de paiement traditionnels car tous les clients utilisent WeChat Pay. Sur ce point, ils ont de l’avance sur nous ! », raconte Justine avec amusement.

En définitive, les étudiants tiennent à « remercier Monsieur Ahoudi, qui a été de très bonne compagnie lors de ce voyage et nous a bien accompagnés en amont, en particulier dans la préparation des entretiens professionnels. Un grand merci également à l’ISO qui nous a permis de vivre cette expérience inoubliable ! »

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Des parrains de renom pour les cursus de spécialisation à l’ISO

Une des grandes forces de l’ISO est de proposer des cursus professionnalisants au plus près des réalités du terrain. Bachelor de Manager en Optique, Bachelor Lunetier Créateur… Cette année de formation supplémentaire de niveau Bac+3 complète les apprentissages théoriques et techniques des étudiants en leur permettant de devenir experts dans leur domaine, que ce soit en management ou en création lunetière, et de se créer des perspectives de carrière. Outre les stages et les conférences de professionnels, l’école leur offre l’opportunité d’être accompagnés tout au long de l’année par un parrain – opticien-créateur ou grande enseigne d’optique.

Des spécialisations Bac+3 au plus près des réalités du terrain

Les cursus de spécialisation proposés à l’ISO ont une forte dimension professionnelle. Pour consolider cet atout, l’ISO a choisi de proposer à des experts de l’optique de guider ses promotions dans leur spécialisation en leur transmettant leur savoir-faire ou en les accompagnant dans des mises en situation. Ainsi, pendant une année entière, les étudiants bénéficient des conseils personnalisés de professionnels de haut vol.

Pour la 3e année consécutive, un opticien-créateur et grand nom de l’industrie lunettière est présent aux côtés des étudiants en BLC, seul cursus en France qui forme au design de monture. Après Sabine Be. l’an dernier, c’est au tour de theo eyewear, marque belge coup de cœur de l’ISO, de parrainer la nouvelle promo du BLC. Le créateur les épaulera personnellement dans toutes les étapes d’élaboration d’une monture, l’un de leurs projets d’études.

Du côté du BMO, formation en alternance qui prépare des profils de managers, c’est GrandVision qui sera le premier parrain. Avec l’ISO, ils ont créé le Challenge ISO – GrandVision 2018, qui mobilise les étudiants en équipe sur une étude de cas concrète. Après plusieurs mois de travail et des pré-sélections dans les 4 écoles qui dispensent la formation (ISO Lille, Lyon, Paris et Nantes), les étudiants présenteront leur projet à un jury de professionnels GrandVision, suivi d’une soirée de remise des prix.

Un bénéfice pour l’insertion professionnelle des diplômés

Le parrainage permet aux étudiants d’être au contact direct des professionnels de leur secteur et de proposer un travail qui répond aux exigences de qualité très élevées de leur parrain.

Cela favorise l’employabilité des jeunes diplômés de l’ISO. Via les projets et les ateliers réalisés, les étudiants se préparent à devenir des diplômés opérationnels prêts à entrer dans la vie professionnelle.

Dans le cadre du BLC, un étudiant peut être repéré par un créateur lors d’un stage ou en postant une photo d’une de ses créations réalisées à l’ISO sur les réseaux sociaux, comme Mina Letac, qui a remporté en octobre dernier le prix Sabine Be. Pour le BMO, ce type de profils orientés entrepreneurs est très demandé à des postes d’encadrement d’équipe en magasin. Opportunités de stage et perspectives d’embauche à la clé, un sérieux coup de pouce pour intégrer le marché de l’emploi ou accélérer son évolution professionnelle !

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Les écoles ISO mobilisées pour la Journée de la Vision Krys Group

Le 23 octobre dernier, la Journée de la Vision Krys Group, organisée par la Fondation Krys Group a réuni les écoles ISO autour d’une mission commune : contribuer à la santé visuelle des personnes en situation de précarité. Retour sur cette journée d’action avec Pierre Gerini, Président de la Fondation Krys Group.

Un projet pédagogique et humanitaire

Cette première édition de la Journée de la Vision Krys Group en partenariat avec les écoles d’optique et le Secours Populaire a mobilisé étudiants et enseignants de l’ISO pour équiper des personnes dans le besoin. « L’ISO et ses étudiants étaient particulièrement motivés pour y participer », souligne Pierre Gerini, Président de la Fondation Krys Group. « Ce projet pédagogique s’inscrit dans un partenariat durable avec l’ISO et répond à la volonté des étudiants de s’engager bénévolement dans le cadre d’une action humanitaire ».

La Fondation Krys Group a mis à disposition des étudiants de chaque école participante verres et montures pour mener à bien leur mission. Réalisation d’examens de vue, analyse de leurs besoins, montage et ajustement des lunettes… Les étudiants ont ainsi mis en pratique leurs compétences sous la supervision d’un enseignant opticien, dans les locaux des écoles ISO.

« Je suis extrêmement fier des étudiants de l’ISO »

Afin de pouvoir fournir des équipements de qualité, l’accueil a été limité à 10 personnes par école. « Avec une centaine d’équipements délivrés, le bilan est très satisfaisant. C’est une très belle action que nous avons menée avec le soutien de l’ISO », se félicite Pierre Gerini.

Le Président de la Fondation ne tarit pas d’éloges sur les étudiants : « Je suis extrêmement fier des étudiants de l’ISO. Ils m’ont beaucoup impressionné par leur sérieux, leur professionnalisme et la précision de leurs gestes. C’est très encourageant pour l’avenir de la profession, la relève est assurée ! ».

Pour la prochaine édition de la Journée de la Vision Krys Group, quelques nouveautés sont à l’étude, entre autres, la possibilité d’équiper les personnes en verres progressifs et la participation des internes en ophtalmologie. Pour sûr, l’ISO répondra à l’appel.

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Journée Mondiale de la Vue 2017 : les étudiants de l’ISO sur le terrain

Chaque année, le deuxième jeudi du mois d’octobre, la Journée Mondiale de la Vue est consacrée au problème de la cécité dans le monde. Cette année encore, les écoles ISO se sont mobilisées au travers d’actions concrètes. Un engagement constant au profit de la santé visuelle du plus grand nombre et un exercice apprécié des étudiants. 

Organisée par le Lions Clubs International, la Journée Mondiale de la Vue permet via des actions concrètes de sensibiliser un large public à l’importance des soins ophtalmiques pour la prévention de la cécité et l’amélioration de la vue.

Le 12 octobre dernier, les écoles ISO ont participé à cet événement de santé publique dans les mairies, les galeries marchandes et les centres de soin.

Au programme :

  • entretiens personnalisés,
  • contrôles de la vision, avec un 1er atelier d’évaluation de la vision de loin, de près, du sens du relief, du sens chromatique et de la fonction maculaire (test), et un 2e atelier permettant de dépister les troubles visuels (dépistage),
  • vérifications de la qualité des équipements optiques portés,
  • orientation, le cas échéant, vers un ophtalmologue.

Au total, ce sont près de 1 000 personnes à travers la France qui ont bénéficié gratuitement de tests et dépistages optiques pour préserver leur capital oculaire ou en limiter la dégradation, grâce à l’engagement de près de 150 étudiants de 2e année de BTS Opticien-Lunetier à l’ISO.

Lors de l’atelier de dépistage, les étudiants ont détecté de nombreux cas de troubles visuels (cataracte, DMLA, rétinopathies diabétiques, etc.) et de verres devenus inadaptés. Ils ont en outre fait prendre conscience aux personnes dépistées de l’importance de contrôles réguliers.

Les étudiants de l’ISO en situation réelle

Pour Marine Shaegis, étudiante à l’ISO Nancy, cette journée a été l’occasion de « pratiquer les techniques de dépistage visuel en-dehors de sa zone de confort – le cadre scolaire –, de se mettre en situation réelle et d’aider des personnes dans le besoin. Cette expérience m’a donné un peu plus confiance en moi et m’a confortée dans le choix de mon futur métier d’Opticien-Lunetier ».

Étudiante à l’ISO Lille, Pauline Chocquet, souligne l’opportunité de « se familiariser avec différentes machines, d’apprendre à gérer des cas difficiles, ainsi que des flux importants de personnes ».

Pour Chloé Masselot, étudiante à l’ISO Rennes, cette expérience enrichissante a été « un avant-goût de ce que peut être le métier d’opticien », avec la rencontre « de nombreuses personnes qui présentaient un large panel de défauts visuels », et une porte ouverte « sur la possibilité de se spécialiser dans l’optométrie ».

À l’ISO Paris, Léa Pierre-Casimir a pris conscience quant à elle « de l’importance des dépistages gratuits (pour palier le manque de moyen de beaucoup de personnes notamment atteintes de maladies oculaires telles que les DMLA), mais aussi de sensibiliser les personnes à avoir un suivi régulier pour dépister le plus tôt possible tout risque de maladie oculaire. » « Cela m’a confortée dans mon projet de poursuivre en Licence d’Optométrie, puis en Master des Sciences de la Vision. Un grand merci à Madame Pouillon-Guibert, ainsi qu’au Lion’s Club, pour nous avoir permis de participer à cette journée ».

Pour l’ISO, c’est un pari gagné !

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Stages ISO à l’étranger : un été à la découverte de nouveaux horizons

Des stages en magasin d’optique à New-York, Londres et Miami

 L’ISO offre la possibilité à ses étudiants de vivre une expérience de 2 mois à l’international dès la 1e année d’études. Pour Karine Mouloud, Manon de Clermont Tonnerre et Dana Aubac, étudiantes en 2e année de BTS Opticien-Lunetier à l’ISO Paris, la période estivale a été justement l’occasion de s’envoler pour de nouveaux horizons : New-York, Londres et Miami. Une immersion dans un autre environnement professionnel qui leur ouvre le champ des possibles.

Karine à New-York, le travail de la corne

Au terme de sa 1e année de BTS à l’ISO, Karine Mouloud a profité de l’opportunité de passer son été à New-York. Elle souhaitait en effet prendre conscience des différences, notamment au plan professionnel, entre la France et les Etats-Unis. Karine a été accueillie par un magasin spécialisé dans la corne appartenant à une marque allemande.

Lors de ce stage, elle a appris à réparer des montures en corne, mais aussi à utiliser Photoshop pour réaliser un e-book avec les produits du magasin. Elle a acquis une plus grande aisance en anglais, même avec son très bon niveau à l’initial. « Je voulais me tester, voir si j’étais capable de vivre cette expérience hors de ma zone de confort. »

Bilan, très positif : « L’expérience était géniale. J’étais contente de venir travailler car j’en apprenais tous les jours. » Satisfait de son travail, le magasin lui a même proposé un contrat longue durée dès la fin de ses études. Karine souhaite donc y retourner pour continuer à se former, pendant un an ou deux, avant de pouvoir prendre la direction d’un magasin de l’enseigne ou se mettre à son compte.

En stage à Londres, Manon a vécu un rêve

Dans la même classe, Manon s’est portée volontaire – des étoiles plein les yeux pour effectuer son stage à Londres. « Dès que je peux partir à l’étranger, je n’hésite pas une seule seconde ».

Pendant 2 mois, elle a travaillé comme opticienne dans un magasin Acuitis tout récemment ouvert – le premier de l’enseigne au Royaume-Uni. Elle a réalisé beaucoup de ventes, contribué à la communication sur l’ouverture de la boutique, et a pris beaucoup de plaisir à conseiller chacun de ses clients notamment sur les montures adaptées à leur profil.

Ses motivations pour partir en stage ? La découverte d’une approche différente du métier, les progrès linguistiques à la clé, mais aussi l’envie de s’installer un jour dans un pays anglophone : « Je rêve de vivre à l’étranger ! »

En définitive, elle a été très bien accueillie par l’équipe du magasin et s’est sentie parfaitement à l’aise avec les clients. Elle recommande chaleureusement cette expérience à tous les étudiants « pour découvrir une culture, des pratiques différentes et se dépayser. »

Dana, l’expérience de Miami

Même constat pour Dana Aubac : « Un stage à l’étranger est une chance inouïe à saisir absolument ! » Avant de reprendre le chemin des études à l’ISO, Dana a passé 1 an et demi à Miami. Elle est alors tombée sous le charme de la Floride, qui s’est imposée cet été comme une destination de stage taillée sur mesure pour elle.

Épaulée par 2 optométristes, elle a partagé son temps entre l’atelier, le plateau de vente et les tâches de secrétariat. « En Floride, la dimension manuelle et technique prévaut sur tous les autres aspects du métier d’opticien », explique-t-elle. « Et culturellement, les Français y ont une très bonne réputation. Il ne donc faut pas avoir peur de notre accent, les Américains en sont friands ! » Son projet : devenir optométriste (ou opticienne) à Miami. « Merci à l’ISO de m’avoir offert cette super opportunité ! ».

L’ISO est fier d’enrichir par les stages à l’étranger le parcours de ses étudiants et de conduire certains d’entre eux vers une carrière à l’international.

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L’association SOLEO met le cap sur la Tunisie et l’Arménie

Après le Maroc durant deux années consécutives (2014 et 2015) et la Tunisie en 2016, l’association humanitaire SOLidarité Étudiant Optique (SOLEO) a mené une nouvelle mission en Tunisie cet été, du 1er au 13 août, et s’est rendue pour la première fois en Arménie, du 14 au 27 août derniers. Sur ces 2 missions, plus de 1 000 examens de vue ont été réalisés grâce à la mobilisation de 12 étudiants de l’ISO Lyon. Un engagement qui a porté ses fruits.

L’ISO Lyon en Tunisie pour la deuxième année

En 2016, 6 étudiants de l’ISO Lyon, membres de l’association SOLEO, avaient effectué des examens de vue et des montages et distribué une centaine de montures aux alentours de Tunis, dans le Nord de la Tunisie.

Pour la deuxième année consécutive cet été, 8 étudiants de l’association ont sillonné le pays durant 3 jours pour venir en aide aux enfants d’un orphelinat, puis aux habitants de zones isolées au bord de la Méditerranée, une population défavorisée qui n’a pas accès aux soins.

Au total :

  • 614 examens de vue ont été effectués, avec des fiches personnalisées pour chaque patient ;
  • 473 équipements optiques seront délivrés, une fois le montage effectué dans les ateliers de l’ISO ;
  • des centaines d’équipements solaires ont été fournis aux enfants de l’orphelinat.

Accompagnant les étudiants, un médecin généraliste tunisien a effectué plus de 250 dépistages du cancer du sein.

Une première mission optique en Arménie

Dès la mi-août, 4 autres étudiants et 1 professeur accompagnant de l’ISO Lyon se sont mobilisés pour la première fois en Arménie. Au programme : examens de vue, montages et ajustements de lunettes.

Bilan :

  • 404 enfants et personnes atteintes de presbytie ont bénéficié d’un examen de vue ;
  • 264 montages ont été réalisés ;
  • 1 200 lunettes loupes ont été distribuées.

Des missions soutenues par les partenaires de SOLEO

Pour mener à bien ces missions, l’association SOLEO a pu compter sur le soutien et la générosité de ses partenaires :

  • Seiko leur a fourni 1 000 verres ;
  • Opal leur a offert 500 lunettes loupes et 1 000 montures optiques et solaires ;
  • ODLM-Seaport leur a donné 600 montures optiques et solaires ;
  • l’ISO leur a prêté notamment 4 mallettes destinées aux examens de vue ;
  • l’Union Médicale Arménienne de France (UMAF) en Arménie et l’association Les Hirondelles de Carthage en Tunisie les ont accompagnés dans l’organisation, l’accueil et le suivi de leurs actions.

Pour l’été prochain, plusieurs projets de destinations sont à l’étude : la Tunisie et l’Arménie, mais aussi peut-être le Maroc et la Côte d’Ivoire. Avis aux bénévoles, aux investisseurs et aux fournisseurs !

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Cursus d’optique ISO en Chine : bilan et retours d’expérience

La première année du cursus d’optique proposé par le centre de formation ISO en Chine vient de s’achever. Durant un an, 43 jeunes diplômés chinois recrutés par l’enseigne Best ont été formés à l’expertise optique française par 2 enseignants de l’ISO. Bilan et retour d’expériences avec Stéphane Lebrati, Président de l’ISO, ainsi que Thibault Beauvillard et Mehdi Yahiani, en charge de la formation.

Le cursus optique proposé par l’ISO depuis septembre dernier en partenariat avec Best est une première en Chine, où le diplôme d’opticien n’existe pas. « Pour former ses jeunes recrues, le groupe, qui est l’un des leaders chinois de l’optique, nous a sollicité en tant qu’école d’optique de référence en France, un pays reconnu pour l’excellence de sa filière optique », déclare Stéphane Lebrati. L’enseigne souhaitait faire monter en compétences ses vendeurs en optique et les doter d’un réel savoir-faire afin d’apporter un véritable conseil aux clients.

Accompagnés de 2 traducteurs, Thibault Beauvillard, diplômé du Bachelor de Manager en Optique et Mehdi Yahiani, diplômé de la Licence Professionnelle d’Optique, ont transmis aux jeunes Chinois de solides connaissances et compétences techniques et commerciales, et ont formés 10 d’entre eux à devenir managers d’équipe. Ils ont bénéficié du soutien du réseau ISO en France. Florian Luizi et Yaël Saada, deux enseignants de l’équipe pédagogique d’ISO Paris, se sont investis dans le programme de la formation.

Un contenu conçu et adapté aux besoins du marché chinois

Tout au long de l’année, ils n’ont cessé d’adapter la formation aux étudiants – habitués à d’autres méthodes de travail et à une conception essentiellement commerciale de l’optique –, ainsi qu’aux besoins du marché. Les enseignants ont beaucoup apprécié leur forte implication et leur curiosité pour découvrir de nouvelles techniques.

Résultat : leur état d’esprit a changé. « Identifier les besoins du client, les accompagner au mieux vers un équipement adapté et valoriser la qualité des produits sont devenus leurs priorités. Plus rapides et efficaces, ils ont désormais confiance dans leurs capacités et sont en mesure d’offrir un bon service client », souligne Thibault.

Au sein du groupe, la formation a déjà porté ses fruits avec une progression du chiffre d’affaires de l’ordre de 30 à 40% dans certains magasins, des résultats en magasin qui ont largement dépassé les objectifs de l’enseigne. « Les managers et dirigeants de Best sont très satisfaits des progrès de leurs salariés », indique Mehdi, dont la fierté et le sentiment d’accomplissement sont palpables.

Suite à leur stage en entreprise, les jeunes opticiens continueront à travailler selon la méthodologie made in ISO. Cinq d’entre eux compléteront leur formation à Paris sur plusieurs mois.

Dang Kai, le meilleur vendeur du groupe devenu depuis peu manager, estime que « le plus important dans le processus de vente est la communication avec le client ». « La formation nous a apporté des connaissances essentielles pour bien exercer notre métier. Je remercie l’ISO, ainsi que les professeurs et traducteurs, qui ont fait un travail remarquable », déclare-t-il. Une belle réussite d’équipe pour l’ISO et son partenaire Best.

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Sponsoring sportif : l’ISO soutient ses étudiants et diplômés

Chaque année, l’ISO sponsorise des étudiants et diplômés sportifs, qu’ils soient amateurs ou de haut niveau. Soutien matériel et financier, aménagement des emplois du temps, suivi personnalisé… L’école se mobilise pour permettre à ces passionnés d’allier leurs études d’optique à leur préparation sportive ainsi qu’aux championnats. Représentant les valeurs de l’école, ils sont un exemple de détermination et de dépassement de soi.

Claire Cambournac, une course contre la mucoviscidose

L’ISO soutient ses étudiants dans leurs passions et leurs challenges. Diplômée d’un BTS Opticien-Lunetier à l’ISO Paris, Claire Cambournac a participé le 18 juin dernier à la Course des Héros. Cet événement solidaire permet de récolter des fonds au profit de plus de 300 associations françaises. Atteinte de mucoviscidose et récemment greffée, Claire a dû mettre son métier d’opticienne entre parenthèses.

Pour défendre cette cause qui la touche personnellement, elle a parcouru les 6 kilomètres à son rythme – en marchant. Elle compte effectuer le parcours en courant l’an prochain, puis de faire le tour de Belle-Île-en-Mer à pied, l’été suivant. « C’est important de se fixer des objectifs », déclare-t-elle. Elle pense pouvoir reprendre un jour l’exercice de son métier, et a le projet d’ouvrir un magasin. « Suivez votre voie, restez positifs. Quand le mental est là, le reste suit », lance-t-elle avec une énergie communicative.

Anatole Ryngaert, la passion pour l’aviron

Étudiant en 1ère année de BTS à l’ISO Nancy, Anatole Ryngaert pratique l’aviron depuis l’âge de 10 ans. Titulaire en équipe de France Junior à 16 ans, le jeune homme a dès lors inscrit de nombreux titres à son palmarès. Promu vice-champion de France il y a tout juste un mois, il prépare actuellement les Championnats de France moins de 23 ans, qui auront lieu dans 2 semaines. « Le sport m’a donné confiance en moi, m’a appris à bien m’entourer et à être rigoureux dans mon travail. Selon moi, chacun devrait croire en ses rêves et tout mettre en œuvre pour les réaliser. »

Emmanuelle Cossic, sportive tout terrain

En 1ère année à l’ISO Rennes, Emmanuelle Cossic se distingue par sa passion pour le canoë-kayak qu’elle exerce depuis ses 6 ans. Sportive dans l’âme, après avoir fait l’expérience de nombreuses disciplines (le slalom, la course en ligne, la descente…), elle s’est spécialisée dans la descente de rivière. Avec une hygiène de vie exemplaire et un rythme de vie régulier, elle s’entraîne 2 à 3 fois par jour (kayak, musculation, vélo de route, natation, course à pied) pour pratiquer le kayak à haut niveau, mais aussi le trail et le triathlon.

Emmanuelle a accédé durant 3 années consécutives à l’Équipe de France et a participé aux Championnats du Monde et d’Europe. Lors d’une course nationale, les 16 et 17 avril derniers, elle s’est classée 9e Senior en sprint et en classique, et 5e des moins de 23 ans. Son objectif ? Atteindre l’Équipe de France Senior.

Ces étudiants et cette diplômée, qui partagent les valeurs de mérite, d’excellence et de courage portées par l’ISO, ont suivi la voie la plus importante : celle de l’accomplissement et de l’épanouissement personnel.

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Le BMO, un diplôme reconnu par l’État

Par arrêté en date du 7 avril 2017, le Bachelor de Manager en Optique (BMO) est désormais reconnu par l’État. Certifié RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles), ce diplôme français de niveau 2 a une équivalence Licence, et un niveau 6 selon la nomenclature européenne. Un atout pour les étudiants, diplômés et futures promotions du cursus, grâce à des liens renforcés avec les professionnels du secteur.

Le titre certifié RNCP « permet à son titulaire de certifier les compétences, aptitudes et connaissances nécessaires à l’exercice d’un métier ou d’une activité correspondant à un domaine professionnel »  sur l’ensemble du territoire.

Par cette reconnaissance, l’État valide la qualité du programme et des équipes pédagogiques du BMO, ainsi que son adéquation avec le marché de l’emploi.

La garantie d’une forte employabilité

Cette certification valorise l’employabilité des étudiants et représente une valeur sûre pour leur avenir. Elle leur :

  • donne l’occasion de suivre le cursus par contrat de professionnalisation ou par contrat d’apprentissage et d’y accéder par la validation des acquis de l’expérience (VAE),
  • garantit un salaire équivalent à celui des diplômés universitaires de niveau 2 (bac+3/4, niveau Licence/Master 1).
  • ouvre les portes des sièges et de l’industrie optique en leur permettant d’accéder à de nouvelles possibilités de financement, notamment auprès des Organismes Paritaires Collecteurs Agréés (OPCA).

Pour l’ISO, la reconnaissance du Bachelor de Manager en Optique est un gage de sérieux et de crédibilité au plan national et consolide la valeur du titre à l’international. « Le BMO est l’équivalent international de la Licence européenne », souligne Taylor Anelka, Directeur du cursus Management à l’ISO.

Des liens consolidés avec le monde professionnel

Le Directeur Pédagogique du BMO veille à adapter en continu le programme aux évolutions du secteur. Ce cursus professionnalisant vise en effet à délivrer des compétences concrètes aux étudiants, considérés avant tout comme des salariés en formation.

Tremplin vers l’autonomie, le leadership, la curiosité et l’ouverture d’esprit, le BMO, vivier de managers polyvalents et immédiatement opérationnels, est très apprécié par les entreprises de l’optique. Cette reconnaissance de l’État favorisera le développement de partenariats de plus en plus forts avec les entreprises du secteur – à l’instar de Luxottica, récemment intervenu à l’ISO Paris pour rencontrer les étudiants et leur présenter les opportunités de carrière au sein du groupe.

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L’ISO, un tremplin vers une carrière à l’international

Reconnu pour son excellence, le savoir-faire optique français s’exporte dans le monde entier. Et en matière de formation, l’ISO fait figure de leader, plébiscité par la profession sur la scène nationale et internationale. L’école forme des opticiens spécialisés dont une part croissante est appelée à exercer au-delà des frontières de l’hexagone. Le point sur les opportunités à l’international avec Stéphane Lebrati, Président de l’ISO.

L’optique française, une filière prestigieuse

Née à Morel, dans le Jura, l’industrie française de l’optique, pionnière dans le travail des montures, est riche d’une histoire de plus de 200 ans. Elle est également reconnue au niveau mondial avec Essilor, leader de la fabrication de verres optiques ophtalmiques. Essilor équipe près de 45 % des porteurs de lunettes dans le monde, et a inventé les verres progressifs (le verre Varilux).

La filière est également portée par une jeune génération de designers français, reconnus dans l’univers de la haute lunetterie. On peut citer Thierry Lasry, le lunetier que tout Hollywood s’arrache, John Dalia, le jeune créateur des célébrités, deux anciens diplômés de l’ISO ou Lucas de Staël, récompensé par deux Silmo d’or).

La France compte des acteurs majeurs de la distribution optique mondiale, tels que le groupe Alain Afflelou, implanté dans 17 pays, sur 5 continents. Elle accueille chaque année le Silmo, le rendez-vous incontournable des professionnels de l’optique, visité en 2016 par 34 000 décideurs dont 57 % d’internationaux.

Les professionnels du secteurs (ophtalmologistes, opticiens, orthoptistes, industriels français des verres et des montures) se sont réunis au sein de l’association « La filière optique d’excellence », qui s’est engagée pour défendre la santé visuelle des Français.

L’ISO, un facilitateur de carrières internationales

L’ISO, vivier de talents made in France, jouit d’un rayonnement mondial. L’école forme des étudiants venus des quatre coins du globe. Elle a même implanté le premier centre de formation optique en Chine, sollicitée par le 3e groupe chinois, Best Optical (450 magasins). L’enseigne cherchait une formation d’opticien française, et s’est naturellement tourné vers l’ISO pour l’assurer.

Stéphane Lebrati rappelle que « le rôle de l’ISO est d’ouvrir des perspectives aux étudiants ». Grâce à son vaste réseau de partenaires, l’école leur propose d’effectuer un stage à l’étranger, et s’ils le souhaitent, de mener une carrière à l’international. Car chaque année, de grands groupes internationaux se tournent vers l’ISO pour recruter de jeunes diplômés. Par exemple, le groupe Alain Afflelou a sollicité l’ISO pour ses recrutements en Asie (postes à pourvoir en Chine et au Vietnam).

Pour saisir ces opportunités, la maîtrise de l’anglais est incontournable. C’est pourquoi l’ISO a mis en place des modules pédagogiques pour se perfectionner en anglais. Le module international comprend des cours de business english, Eye Exam et d’anglais renforcé pour préparer le TOEIC. Plus encore, les stages et les voyages d’études, véritables immersions linguistiques et culturelles, sont le meilleur atout pour se différentier sur un marché en pleine effervescence.

Stages et voyages de fin d’études à l’étranger : une étape clé

Découverte de nouvelles pratiques professionnelles, enrichissement d’une nouvelle culture, expérience de vie pour apprendre à mieux se connaître soi-même… « Faire un stage à l’étranger est une richesse extraordinaire qui ouvre l’esprit », souligne Stéphane Lebrati. « Outre le travail de la langue, les stages poussent les étudiants hors de leur cocon et les font grandir aux plans professionnel et personnel. »

Les étudiants de l’ISO peuvent choisir d’effectuer leur stage en Australie, en Chine, aux Etats-Unis, mais aussi à Londres, à Miami et à Milan cet été, que ce soit en entreprise, dans la distribution optique, ou à l’université, au sein d’une clinique d’optométrie. Bénéficiaire de l’agrément Erasmus, l’école leur offre des opportunités auprès des universités et des professionnels européens.

Des voyages d’études permettent également de tisser des liens avec des acteurs du secteur optique. La dernière promotion du MBA est notamment partie en Chine pendant 10 jours à la rencontre d’une quinzaine de chefs de grands groupes du marché chinois. Le conseil de Stéphane Lebrati aux étudiants ? « Osez, sortez de votre zone de confort ! ».

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L’Apprentissage par Problèmes (APP) : un premier bilan positif

L’ISO a mis en place, en janvier dernier, une méthode pédagogique innovante : l’apprentissage par problèmes (APP) . Du côté des étudiants, la découverte d’une plus grande autonomie et d’une meilleure intégration des connaissances est source de motivation. Du côté des enseignants, l’enjeu majeur réside dans le changement de posture (le passage de celle d’expert qui dispense un cours académique à celle de guide). Huit étudiants et enseignants de l’ISO Lille, Nantes et Marseille, racontent leur toute première expérience de l’APP.

Des étudiants plus autonomes et impliqués

Clément Haie, en 1e année de BTS à temps plein à l’ISO Lille, estime que l’APP est « une méthode très adaptée à [sa] génération, en recherche d’autonomie » et que « le fait de trouver des éléments de résolution par soi-même est motivant ». Lucie Eekhout Campion, dans la même classe, se sent « très impliquée avec cette pédagogie, plus ludique que les cours magistraux ».

Charles Fayollet, étudiant à l’ISO Nantes, renchérit : « Au début, je ne voyais pas l’intérêt de cette nouvelle pédagogie, mais j’ai bien vite changé d’avis : je me sens plus investi, j’arrive mieux à me projeter dans la problématique et la recherche de solution par nous-mêmes nous met vraiment en haleine. »

De bons résultats à la clé

Thomas Dutertre, enseignant d’optique géométrique à l’ISO Lille, dresse un bilan favorable de l’APP : « La recherche et la création de supports ont été l’un des principaux bénéfices de ce nouveau projet, qui m’a permis de me challenger. Je considère cette évolution pédagogique comme un défi stimulant qui me donne l’occasion de me renouveler, mais aussi une méthode très intéressante qui me fait découvrir le niveau de raisonnement dont les étudiants sont capables. La démarche intellectuelle est plus poussée, les mécanismes mieux intégrés et les sujets compris dans leur globalité. Il y a également plus de place pour l’échange et les résultats sont satisfaisants. » Il se déclare confiant pour la suite : « Nous allons devenir de plus en plus performants au fil de notre pratique. »

Même bilan à l’ISO Marseille, où Catherine Gorce enseigne la prise de mesure et la réalisation d’équipements optiques : « À l’annonce du projet d’APP, j’ai tout de suite été enthousiaste quant à ce changement d’approche, malgré le travail qu’il impliquait. Suite au premier prosit de janvier, les étudiants sont plutôt contents et j’ai observé de bons résultats », souligne-t-elle.

Peggy Vinet, également enseignante à Marseille : « Au début, j’ai dû m’adapter pour me mettre en retrait, et la classe s’est naturellement divisée en 2 groupes : le premier, très dynamique ; le second, beaucoup plus en demande pour être accompagné. Cela dit, je trouve ce renouveau très ludique et positif. Les résultats m’ont agréablement surprise, et certains étudiants se sont « révélés » », précise-t-elle.

Des enseignants satisfaits

Au-delà de ses appréhensions initiales, Mélanie Pavy, enseignante d’optique géométrique à l’ISO Lille, raconte : « Je suis contente de constater que l’APP porte ses fruits en termes de résultats et de satisfaction des étudiants. Beaucoup plus intéressés, ils poursuivent notamment leurs échanges sur le prosit à la sortie de l’école. De plus, le fonctionnement par demi-groupe facilite le processus d’apprentissage et la disposition des tables en U invite à la convivialité. Je vais continuer à prendre mes marques dans cette nouvelle dynamique – aiguiller les étudiants sans leur donner la réponse », indique-t-elle.

Cyril Vidalin, enseignant à l’ISO Nantes, de conclure : « Les étudiants vont plus loin que ce que j’aurais imaginé. Chaque cours est une surprise ! Ils apprennent et assimilent mieux. Rapidement, ils gagnent en maturité et adoptent un vocabulaire adapté et un discours construit ».

En somme, étudiants et enseignants s’entendent à dire que l’APP est une évolution bénéfique dans leur formation et leur parcours professionnels respectifs.

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Les étudiants de l’ISO Marseille en visite dans un centre de basse vision

Le 4 avril dernier, les étudiants du Bachelor des Sciences de la Vision (BSV) de l’ISO Marseille ont visité l’Institut ARAMAV, une clinique de réadaptation et de rééducation pour déficients visuels basée à Nîmes. Ils y ont rencontré le docteur Gérard Dupeyron, médecin chef de l’ARAMAV et chef du service d’ophtalmologie du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Nîmes. L’occasion pour eux de prendre la mesure des besoins en basse vision en France, mais aussi d’échanger avec un expert, pionnier de la recherche dans ce domaine.

Pour la 3e année consécutive, les étudiants du BSV de l’ISO Marseille ont découvert l’ARAMAV et rencontré le docteur Dupeyron. L’objectif de cette journée : les sensibiliser à la basse vision et à l’importance de se former à cette discipline qui fait l’objet de recherches prometteuses et représente un enjeu important pour les opticiens de demain.

L’ARAMAV, l’un des trois centres de rééducation visuelle en France

Après une introduction sur l’histoire de la basse vision, le docteur Dupeyron a présenté ses missions et son implication au sein de l’ARAMAV. Son but : permettre aux malvoyants de regagner suffisamment de vision pour percevoir des formes et se déplacer plus facilement.

Il a éclairé les étudiants sur la prise en charge des personnes malvoyantes en France et leur a rappelé que cette clinique spécialisée fait figure d’exception. En effet, on ne compte que 3 sites équivalents dans l’hexagone pour un total de 70 places seulement, pour répondre à des besoins qui dépassent largement ce chiffre.

Ils ont également visité différentes salles de travail et installations de l’ARAMAV : espace de brail, espace de psychomotricité, reconstitution d’une cuisine… L’objectif est de permettre aux adultes déficients visuels d’acquérir ou de retrouver un maximum d’autonomie dans la vie quotidienne.

La basse vision, une discipline d’avenir

« Cette immersion dans une clinique de réadaptation visuelle nous a donné une approche concrète et très éclairante du métier », raconte Roxane La Perna, l’une des étudiantes. « Avant de visiter l’ARAMAV, je ne connaissais pas l’existence de ce type de structure ».

« Cette expérience m’a donné de la motivation », explique Morgane Thoubillon, une autre étudiante. « Je me suis rendu compte que des investissements importants sont fournis en basse vision et j’ai été ravie de constater que des personnes passionnées comme le docteur Dupeyron en ont fait leur métier. Cela me donne confiance dans l’avenir de la discipline. »

Sandy Vial, leur enseignante d’optométrie, les a accompagnés lors de cette visite (ainsi que Gilles Breitenstein, directeur de l’ISO Marseille) : « Avec le vieillissement de la population, la basse vision est un enjeu de santé publique majeur. La sensibilisation et la formation des étudiants sont donc essentielles. »

« Cette journée nous a vraiment donné envie d’aider ces personnes », raconte Roxane. La jeune fille espère tout au moins créer un espace basse vision dans le magasin d’optique dans lequel elle travaille. Pour l’ISO Marseille, mission réussie !

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L’opticien, un professionnel reconnu dans un secteur d’avenir

Suite à la publication d’un décret le 12 octobre dernier sur les nouvelles règles de délivrance de verres correcteurs et de lentilles de contact, les opticiens sont appelés à jouer un plus grand rôle dans le parcours de santé visuelle. Et ainsi, à renforcer leurs compétences acquises lors du BTS Opticien-Lunetier. Selon le Hors-série « Emploi mode d’emploi » Bien Vu, les deux tiers des diplômés de la formation d’opticien s’orientent déjà vers un cursus de spécialisation, notamment en Licence Professionnelle d’Optique (Bac+3). L‘objectif : se spécialiser en Optométrie et Contactologie pour devenir un expert en santé visuelle – un atout pour exercer le métier passionnant et diversifié d’opticien, mais aussi pour préparer une carrière riche, stimulante et évolutive.

L’optique, un secteur d’avenir

Avec 15 millions de paires de lunettes correctrices vendues en France en 2015, 12 762 magasins d’optique et un chiffre d’affaires global de près de 6,7 milliards d’euros (source Hors-série « Observatoire du marché » Bien Vu)le marché de l’optique est dynamique. En cause : le vieillissement de la population (augmentation du nombre de presbytes, des cas de DMLA, et des besoins en basse vision), le doublement du nombre de myopes dans le monde d’ici 2050 et l’accroissement des besoins visuels dû à la vie connectée (d’après le baromètre 2016 Opinion Way pour l’AsnaV, les 16-24 ans passent en moyenne 9h24 par jour devant un écran).

Ce contexte fait de l’optique un secteur porteur dans lequel chaque profil peut s’épanouir (scientifique, commercial, entrepreneur, manager, créatif, passionné de nouvelles technologies ou d’enseignement…). Une fois le diplôme d’opticien en poche, un tiers des diplômés optent pour la vie active pour exercer ce métier polyvalent, dont le quotidien mêle aussi bien la dimension paramédicale et technique, la vente que le conseil. 84 % des étudiants diplômés trouvent un emploi dans les 3 mois suivant l’obtention de leur diplôme (Sources Hors-série « Emploi mode d’emploi » Bien Vu).

Mais la plupart choisissent de se spécialiser pour devenir des experts via des cursus optiques de bac+3 à bac+5 en santé visuelle, commerce et management, marketing, lunetterie et design, ingénierie. Les débouchés : opticien optométriste, chef de produit et responsable technique en laboratoire de verres ophtalmiques ou de contactologie, cadre de direction, propriétaire de magasin, artisan lunetier, ambassadeur de marque, directeur des ventes, chercheur ou ingénieur optique, ou encore enseignant…… Chaque profil peut réussir dans l’un des nombreux métiers de la vision, qui sont autant de tremplins vers des carrières riches et captivantes.

Le rôle croissant  de l’opticien dans le parcours de santé visuelle

La législation renforce le rôle de l’opticien pour répondre au besoin croissant en santé visuelle. Depuis octobre 2016, l’opticien est reconnu comme un professionnel de santé à part entière. Il est désormais autorisé à intervenir sur les modifications et adaptations de corrections visuelles des patients selon le décret en vigueur pour

  • les lentilles de contact dans le cadre d’un renouvellement d’ordonnance après des examens et des contrôles précis,
  • un équipement optique durant 5 ans (la durée de validité d’une ordonnance est passée de 3 à 5 ans),

et délivrer un équipement sans ordonnance en cas de perte ou de bris de verres, correcteurs lorsque l’urgence est constatée et en l’absence de solution médicale adaptée.

L’objectif de cette réforme : renforcer la complémentarité entre l’opticien et l’ophtalmologue et réduire les délais d’attente des patients.

Autant de nouvelles prérogatives qui reconnaissent les compétences de l’opticien, son rôle incontournable dans le parcours de santé visuelle, et l’incitent à se spécialiser au-delà de la formation classique du BTS.

Une formation en sciences de la vision en 3 ans

Les jeunes diplômés n’ont pas attendu cette réforme pour développer leur expertise en santé visuelle après l’obtention de leur diplôme d’opticien (en juillet 2016, 657 étudiants ISO ont obtenu le BTS Opticien). Depuis septembre 2016, 350  jeunes diplômés poursuivent leur formation en Licence Professionnelle d’Optique et en Bachelor des sciences de la vision (cursus Bac+3) à l’Institut Supérieur d’Optique pour se spécialiser en optométrie, contactologie et basse vision – une spécialité très recherchée sur le marché de l’emploi.

Formation en alternance à l’ISO en partenariat avec l’Université Paris-Sud (université de recherches scien­tifiques et de santé), la Licence Professionnelle d’Optique forme les professionnels de la vision à effectuer notamment des mesures précises et complètes des performances visuelles et à procéder à l’adaptation des lentilles de contact.

« Après mon baccalauréat scientifique, je me suis orientée vers des études en optique : le diplôme d’Opticien-Lunetier, puis la Licence Professionnelle d’Optique à l’ISO. Au terme de cette 3e année, je suis à même de proposer une prise en charge optimisée des besoins en santé visuelle de mes clients : examens au biomicroscope, adaptation en lentilles de contact, bilan optométrique approfondi, dépistage de problèmes d’ordre binoculaire, basse vision, dépistage chez l’enfant, etc. »
Clémentine Stévenin – ISO Lille

L’ISO, leader de la formation optique

Leader de l’enseignement supérieur d’optique en France, l’Institut Supérieur d’Optique forme les experts des métiers de la vision depuis 1988. Du BTS Opticien-Lunetier aux spécialisations de Bac + 3 à Bac +5, l’ISO propose des formations d’excellence résolument tournées vers la pratique via notamment des stages en cliniques universitaires en Chine, aux Etats-Unis et en Australie. Depuis novembre 2016, l’ISO est titulaire de la charte Erasmus +.

>> Lire l’article sur le site de l’ISO

L’ISO lance un nouveau cursus d’optique en Chine

Lundi 19 septembre, Stéphane Lebrati, Président de l’ISO, a inauguré le lancement d’un nouveau programme de formation d’optique en Chine. L’objectif de ce cursus : former pendant un an 40 jeunes diplômés chinois récemment recrutés par l’enseigne Best – l’un des leaders locaux de l’optique – et les conduire, d’ici 2 ans, à la direction d’un magasin.  La formation est assurée par deux diplômés de l’ISO, Thibault Beauvillard et Mehdi Yahiani, accompagnés par deux traducteurs. Entretien avec Stéphane Lebrati.

Un cursus de formation d’optique unique en Chine

« Le programme de formation en optique que nous proposons depuis la rentrée est unique en Chine » déclare fièrement Stéphane Lebrati, Président de l’ISO. Initié en 2012, ce projet est le fruit de quatre années de travail en partenariat avec le Ministère de la Santé chinois, afin notamment de faire reconnaître le diplôme, et à plus long terme le métier d’Opticien – jusqu’alors non réglementé – en Chine.

« Les magasins chinois sont exclusivement composés de vendeurs non qualifiés, parfois accompagnés d’optométristes. Le niveau de conseil et de service client n’est donc pas comparable à ce que l’on connaît en France » explique Stéphane Lebrati.

Quarante jeunes diplômés ont été sélectionnés au sein de l’enseigne Best pour suivre cette formation en alternance – dont le programme équivaut à celui du BTS Opticien-Lunetier. Leur objectif, d’ici 2 ans, est d’accéder à la direction d’un magasin d’optique. « En professionnalisant ses équipes grâce à un savoir-faire dispensé nul part ailleurs en Chine –, Best prend une longueur d’avance sur ses concurrents » souligne le Président de l’ISO.

Le lancement de ce nouveau cursus répond au fort potentiel de développement du marché de l’optique en Chine. En cause :

  • le vieillissement de la population,
  • l’épidémie de myopie qui touche de plus en plus d’enfants et d’adolescents chinois,
  • le faible taux de pénétration des verres progressifs.

L’excellence de la filière optique française reconnue

« L’excellence de la filière optique française est internationalement reconnue grâce à des leaders tels qu’Essilor (pour les verres) et Morel (pour les montures) » indique Stéphane Lebrati. Conscients de cet atout français, les dirigeants de l’enseigne Best ont contacté l’ISO – dont l’excellence pédagogique est connue jusqu’en Chine – pour concevoir ensemble un cursus destiné au marché chinois.

Et qui mieux que 2 anciens étudiants de l’ISO pour assurer cette formation ? Thibault Beauvillard, diplômé du BTS Opticien-Lunetier à l’ISO Rennes et du Bachelor de Manager en Optique à l’ISO Lyon, réalise son « rêve d’enseigner dans un autre pays » – « c’est bien plus que ce que j’aurais pu imaginer ! » commente-t-il.

Quant à Mehdi Yahiani*, diplômé du BTS Opticien Lunetier à l’ISO Lille et de la Licence Professionnelle d’Optique**, il avait à cœur de « voyager, découvrir une nouvelle culture, un nouveau pays, de nouveaux paysages, une autre façon d’aborder l’optique », mais aussi de « transmettre ce précieux savoir-faire ».

Des perspectives de carrière à l’international pour les étudiants de l’ISO

De par son dynamisme, le marché chinois attire les talents français. A la demande des grands acteurs de la filière (verriers, fabricants, directeurs de magasins…), les étudiants en MBA Stratégies Commerciales et Marketing Optique et Santé iront à leur rencontre lors d’un voyage d’étude à Shanghai, du 19 au 30 octobre prochains. Des stages d’un an en binôme avec un opticien chinois seront proposés aux étudiants, avec des cours intensifs de chinois pendant 2 mois. En effet, la chaîne Best compte recruter des profils d’experts en optique parmi les diplômés de l’ISO.

Au plan stratégique, la mise en place de ce nouveau programme de formation s’inscrit dans la politique de développement international de l’ISO. Et ce n’est qu’un début : « Nous travaillons à étendre ce modèle à d’autres enseignes afin de faire rayonner notre école et l’excellence de notre filière » révèle le Président de l’ISO.

* Retrouvez le témoignage de Mehdi Yahiani, ancien diplômé de l’ISO
** La Licence Professionnelle d’Optique est un diplôme délivré par l’Université Paris-Sud en partenariat avec l’ISO

> Lire l’article sur le site de l’ISO

Institut des Métiers et de l’Artisanat à Meaux : un accélérateur d’innovations dans l’artisanat

Inauguré le 19 octobre 2015, le nouvel Institut des Métiers et de l’Artisanat (IMA) du pays de Meaux propose des formations en alternance parmi cinq domaines de compétence : alimentation, automobile (maintenance et déconstruction automobile), électricité et électrotechnique, métiers de la beauté, ainsi que commerce, vente et gestion.

Initié en 2005 pour compléter l’offre de formation pédagogique sur le territoire, l’Institut des Métiers et de l’Artisanat du Pays de Meaux est le fruit d’un travail collectif de dix années. Son intégration dans le dispositif d’Université Régionale des Métiers et de l’Artisanat (URMA) vise à offrir, à chaque apprenti ou professionnel,
une possibilité d’évolution qualifiante ou diplômante tout au long de sa vie.

L’IMA accueille 950 apprentis, du CAP au BTS en passant par le Brevet de Maîtrise d’Artisan, issus de tous horizons : jeunes apprentis, demandeurs d’emplois, salariés et chefs d’entreprises. “La gestation fut longue, l’accouchement difficile. Mais… que le bébé est beau !”, s’enthousiasme Elisabeth Détry, Présidente de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Seine-et-Marne. Sur un montant global de 34,66 M€, le Conseil départemental de Seine-et-Marne a apporté un financement à hauteur de 3 M€.

Revaloriser l’apprentissage

Pour attirer les futurs apprentis, le centre de formation propose “un cadre moderne, pratique et convivial et offre d’excellentes conditions de travail”, indique Elisabeth Détry. Résolument tourné vers l’avenir, l’IMA est conçu comme une vitrine technologique des métiers de l’artisanat.

“Dans toutes les filières que nous représentons, nous sommes porteurs des dernières innovations et attentifs à anticiper les futures évolutions”, déclare Sabine Mathieu, Directrice du CFA/IMA de la Chambre de Métiers de Seine-et-Marne.

Le fer de lance de l’innovation

Chaque pôle pédagogique dispose d’équipements innovants et presque tous, d’unités de recherche et de développement. Dans la filière dédiée aux métiers de bouche, un laboratoire d’analyses sensorielles permet d’anticiper les évolutions dans le domaine du goût. Le pôle automobile bénéficie d’un atelier et d’une salle de recherche avec un banc de puissance pour testerles véhicules sur place.

L’IMA est plus qu’un simple centre deformation : pour faire bénéficier les apprentis des plus récentes innovations, l’établissement a ouvert ses plateaux pédagogiques aux professionnels. Ainsi, les équipements sont utilisés à la fois par les jeunes et les professionnels comme espaces de recherche et d’application de process innovants.

Des formations adaptées aux besoins des entreprises

“Dans une entreprise, la place de chaque apprenti correspond à un besoin. Nous devons veiller à répondre rapidement aux nouvelles demandes des entreprises en adaptant sans cesse notre offre pédagogique”, souligne Elisabeth Détry. Ainsi, certaines formations répondent à des besoins émergents. Dans le domaine du développement durable par exemple, un cursus dédié au démontage de véhicules hors d’usage et au recyclage des pièces détachées est proposé, en réponse aux exigences réglementaires sur la valorisation des véhicules hors d’usage.

L’IMA du pays de Meaux a de nombreux atouts pour se développer, ses nouveaux plateaux techniques et espaces d’enseignement permettant à terme d’accueillir 1 500 auditeurs sur trois alternances. “L’apprentissage reste la voie d’excellence pour acquérir un diplôme, mais bien au-delà, il permet d’accéderà un emploi dès la sortie de parcours”.

> Retrouvez l’article dans le magazine Trajectoires #43

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Site Paris-Sénart de l’Icam : une école d’ingénieurs au Carré Sénart

Implanté au cœur du Carré Sénart, le nouveau site de l’Icam (Institut Catholique d’Arts et Métiers) a été inauguré le 2 octobre 2015. Cette école d’ingénieurs propose des formations généralistes en cinq ans, qui permettent de s’orienter vers tous types de secteurs et de fonctions.

L’Icam dispense des formations d’ingénieurs, accessibles à bac et à bac+2 en cursus initial, continu ou par apprentissage. Avec ses étudiants de cinquième année, l’école offre également des services aux entreprises (conseil, développement de produits ou process, organisation, accompagnement du changement…). En outre, dès septembre 2016, une école de production intégrée à l’Icam permettra aux élèves en situation d’échec scolaire d’obtenir un CAP, en vue de s’insérer sur le marché du travail.

Des formations généralistes

Durant les trois ou quatre premières années, les étudiants de l’Icam reçoivent un enseignement généraliste dans les domaines des sciences de l’ingénieur (sciences mécaniques, sciences de l’électricité, informatique…) – à l’exception des sciences du vivant – et en sciences humaines (sociologie,philosophie, éthique…). “Nos formations sont multi-secteurs et multi-fonctions”, souligne Matthieu Vicot, directeur du site Paris-Sénart de l’Icam.

À l’issue de leur cursus, certains ingénieurs deviennent chefs de projet en entreprise ; d’autres travaillent dans les métiers de la conception ou de la logistique ; d’autres encore rejoignent les secteurs du commerce, des achats ou de la finance. “En entreprise, dans les grands groupes ou les PME, ils jouent souvent un rôle d’interface entre les spécialistes et les non-spécialistes”, précise Matthieu Vicot.

Le dernier-né de l’Icam à Sénart

Déjà présent sur cinq autres sites français (Lille, Nantes,Toulouse, Vannes et La Roche-sur-Yon), l’Icam poursuit son développement national avec cette nouvelle implantation à Sénart et s’inscrit dans la dynamique d’une ville nouvelle en plein essor, tant du point de vue économique que démographique. Autour de l’école, d’autres structures vont bientôt voir le jour : le théâtre de Sénart, une résidence hôtelière, mais aussi une zone commerciale avec de nouvelles activités de loisirs. Dans les prochaines années, d’autres établissements d’enseignement supérieur devraient également s’implanter au Carré Sénart.

Pour l’Icam site de Paris-Sénart, la prochaine étape consistera à développer la superficie de l’école, afin d’accroître sa capacité d’accueil. Aux 14 000 m2 actuels (7 000m2 dédiés à l’école et 7 000 m2 à la partie résidence), l’école prévoit d’ajouter 7 000 m2 dédiés à l’enseignement d’ici cinq ans. “Nous aurons 1 000 étudiants sur notre campus à l’horizon 2025”, déclare Matthieu Vicot. Si les formations dispensées sur les différents sites de l’école sont toutes identiques, trois thématiques de recherche sont spécifiques au site de Paris-Sénart : le bâtiment et la ville durable, la logistique et la supply chain, ainsi que la santé et les biotechnologies.

Une ouverture à l’international

Grâce à ses implantations dans les pays émergents – Afrique Centrale (Institut UCAC-Icam) et Inde (Loyola Icam College) –, l’Icam propose des formations ouvertes sur le monde. “Nos étudiants et apprentis partent en moyenne six mois à l’étranger, dans l’une de nos écoles partenaires”, indique Matthieu Vicot. Aujourd’hui, l’école travaille sur de nouvelles collaborations à l’international, notamment en Afrique de l’Est (Tanzanie et Kenya) et en Amérique du Sud.

> Retrouvez l’article dans le magazine Trajectoires #42

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Deux nouveaux arrivants au campus de Montereau

Le Campus de Montereau-Fault-Yonne accueillera mi-novembre un centre de télétravail Stop & Work. Il y rejoindra le GRETA MTE(1), organisme de formation continue dédié aux métiers du tertiaire, qui s’y est installé en septembre.

Après une première implantation à Fontainebleau, Stop & Work, filiale de Regus créée en 2014, ouvre mi-novembre un nouveau télé-centre au cœur du Campus de Montereau-Fault-Yonne, au premier étage du Campus Numérique, centre de formation dédié aux métiers de la fibre optique et du numérique, entièrement rénové et adapté grâce à l’important investissement de la Communauté de Communes des Deux Fleuves. Stop & Work Montereau rejoint le Réseau Initiatives Télécentres 77, composé désormais de huit tiers-lieux en Seine-et-Marne.

Sur 650 m2, cet espace de télétravail, de coworking et centre d’affaires offrira aux salariés et aux entrepreneurs des solutions de travail flexibles et collaboratives pour exercer leur activité à proximité de la gare de Montereau- Fault-Yonne de façon ponctuelle ou résidente. Ses espaces partagés, bureaux individuels, salles de réunion, business lounge, ses nombreux services et sa connectivité très haut débit en font un cadre idéal pour lancer son entreprise, ou développer son réseau professionnel. Le Campus accueille également depuis septembre le GRETA MTE 77, groupement d’établissements scolaires de Seine-et-Marne qui assure la formation des adultes aux métiers du tertiaire (comptabilité, secrétariat, commerce, anglais, français, communication…).

> Retrouvez l’article dans le magazine Trajectoires #42

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