« Réinventer Paris ». Rencontre avec Alexandre Labasse

Réinventer Paris

Le concours « Réinventer Paris » a récompensé 22 projets urbains et architecturaux innovants du Grand Paris, qui ont pour point commun l’omniprésence des bâtiments hybrides et des espaces verts.

Ces projets lauréats représentent autant de modèles de la ville du futur en matière d’architecture, de nouveaux usages, d’innovation environnementale et de co-construction. Ils sont présentés dans le cadre de l’exposition « Réinventer Paris » au Pavillon de l’Arsenal jusqu’au 8 mai 2016.

Alexandre Labasse est Directeur Général du Pavillon de l’Arsenal, le premier centre municipal européen destiné à promouvoir et à faire connaître à un large public l’architecture et l’urbanisme de la métropole.

Observatoire du design urbain : Quelle vision de la ville défendez-vous à travers les actions du Pavillon de l’Arsenal ? 

Alexandre Labasse : Le Pavillon de l’Arsenal est un espace de partage des connaissances des mutations de Paris et de la métropole parisienne. Notre objectif est de mettre les évolutions de la ville à la portée de tous. Néanmoins, nous ne sommes pas un musée, mais un centre d’information, de documentation et d’exposition d’urbanisme et d’architecture. Nous sommes également un espace participatif puisque nous proposons des conférences et des actions in situ.

ODU : Ce projet « Réinventer Paris » peut-il permettre de créer une nouvelle dynamique architecturale à Paris ?

AL : Assurément. Dans sa conception même, l’appel à projets « Réinventer Paris » intègre deux écosystèmes qui correspondent à deux temporalité différentes : d’une part, l’urbanisme et la construction, et d’autre part, la vie réelle et les besoins des usagers. Chaque projet est un point de rencontre entre ces deux écosystèmes et porte une vision innovante de la ville : les nouvelles manières d’habiter et de travailler, l’avènement de l’économie circulaire, la révolution numérique, les nouveaux modes constructifs… « Réinventer Paris » démontre la capacité de transformation, d’innovation et d’avant-garde de la capitale.

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ODU : De quoi parle cette exposition ? D’architecture, bien entendu, mais pas que de cela j’imagine ? Pouvez-vous nous expliquer ? 

AL : On voit émerger un grand nombre d’innovations d’usages qui soulèvent beaucoup de questions. Entre autres : que fait-on des rez-de-chaussées ? Comment remettre de la porosité dans les îlots ? Comment réinvestir nos toits et les rendre producteurs d’énergie ? Comment préserver l’existant ? Lorsque le projet a pour cadre un bâtiment existant, comme l’hôtel de Coulanges ou Morland dans le 4e arrondissement par exemple, le défi consiste à interroger l’existant dans le respect du patrimoine. Sur d’autres sites, il s’agit d’inventer de nouveaux quartiers (les Batignolles ou le Nord-Est de Paris). Enfin, sur certains terrains vierges, l’objectif est d’inventer du foncier – sur le site de Ternes-Villiers, cela se traduit par un paysage-pont au-dessus du périphérique. Dans ces cas-là, la ville vend du volume d’air pour construire ce que l’on appelle le « foncier invisible ».

ODU : Et vous, comment imaginez-vous la ville de demain ? À quelles évolutions peut-on légitimement s’attendre ? 

AL : La ville doit s’adapter aux nouveaux usages des uns et des autres. Elle doit, d’une part, être ouverte au changement, c’est-à-dire malléable, modulable et évolutive, et d’autre part, être productive. Ces évolutions sont visibles notamment à travers l’émergence des makers, de l’agriculture urbaine, les nouvelles façons d’habiter (l’économie du partage), les nouvelles façons de travailler (entre l’habitat et le lieu de travail – le home office –, le co-working, les fablabs et le nombre croissant d’entrepreneurs). Le verdissement de Paris est en fait un autre enjeu majeur puisqu’il s’agit de produire de quoi sustenter les habitants de la ville.

Pavillon de l'Arsenal (c) Pierre l'Excellent10
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ODU : Sur le thème de la ville intelligente et durable, pourriez-vous nous donner des exemples d’innovations particulièrement intéressantes dans les projets présentés ?

AL : On pourrait évoquer un grand nombre d’innovations au cœur des projets de « Réinventer Paris » : l’innovation constructive avec le retour aux constructions en bois (la reconstruction en filière sèche), par exemple au dessus de l’ancien Conservatoire du 13e arrondissement. Je pense également au béton végétalisant et dépolluant, avec le projet « Edison Lite » de Manuelle Gautrand Architecture, dont la construction sera conçue par les souhaits des habitants. Les constructions en terre ont également la part belle, comme le projet de la Gare Masséna (13e arrondissement) – qui n’a néanmoins pas été retenu parmi les lauréats. L’objectif est de rendre la ville plus frugale, tant dans son utilisation que dans sa construction. Sans compter qu’un certain nombre de projets proposent d’autres systèmes de financement par le crowdfunding, dans l’esprit d’un habitat participatif et co-constructif et dans la mouvance des nouveaux modèles financiers.

> Lire l’article sur le site de L’Observatoire du Design Urbain

L'Observatoire du design urbain, magazine édité par Marc et Caterina Aurel, propose des pistes de réflexion sur les usages de la ville.

Dix œuvres d’art à voir à Paris

Les 10 tableaux et installations artistiques que nous vous présentons ici figurent parmi les plus célèbres au monde – à voir au moins une fois dans sa vie. Attention chefs d’œuvre !

1. La Joconde, de Léonard de Vinci

Nul besoin de présenter Mona Lisa : qu’on l’aime ou pas, c’est sans doute le tableau le plus connu dans le monde. Se frayer un chemin au milieu des objectifs des touristes relève de la performance. Mais à force de jouer des coudes, vous réussirez peut-être un jour à percer le mystère de cette grande dame – qui sait ?

Où la rencontrer : au Musée du Louvre.

2. Impression, Soleil Levant, de Claude Monet

Tout en jeux de lumière et en contrastes de gris et d’orangés, cette toile qui représente l’ancien avant-port du Havre au lever du jour n’est rien moins que le chef d’œuvre le plus représentatif de l’impressionnisme. C’est également la toile la plus emblématique de Monet.

Pour admirer ce bijou : direction le Musée Marmottan-Monet.

3. La Vénus de Milo

Majestueuse, altière, superbe… Mais où sont passés ses bras ? Figurez-vous que cette sculpture grecque qui pourrait représenter la déesse Aphrodite fut trouvée dans le sol par un paysan grec sur l’île de Milo. Au moment de sa découverte, ses bras manquaient et, à part quelques retouches minimes, elle a été laissée intacte. C’est l’un des chefs d’œuvre les plus connus du musée et son plus beau joyau d’art grec.

Pour la voir grande nature : on file au Musée du Louvre.

4. Les Nymphéas, de Claude Monet

Ce tableau vous est sans doute tout aussi familier que les œuvres que l’on vient de vous présenter, mais l’avez-vous déjà vu en vrai ? Présentée à 360° dans 2 pièces ovales dédiées du musée, l’œuvre complète est composée de 8 panneaux qui figurent les 4 saisons. Pour prolonger la visite, on vous recommande de visiter l’ancienne demeure de Monet à Giverny, entourée de son magnifique jardin d’eau d’où le peintre a réalisé ce tableau. À prévoir pour un prochain week-end de printemps.

Où admirer ce tableau : au Musée de l’Orangerie, dans le jardin des Tuileries.

5. Le Penseur, d’Auguste Rodin

Cette sculpture en bronze de Rodin représente un homme au corps nu et musclé, en pleine méditation. Plus précisément, elle figure Dante, l’auteur de La Divine Comédie, méditant sur son œuvre. Conçue à l’origine pour La Porte de l’Enfer, elle est devenue une œuvre autonome et monumentale, avec quasiment 2 m de hauteur. Une des sculptures les plus célèbres qui soient.

Où contempler ce colosse : au Musée Rodin.

6. Le Déjeuner sur l’herbe, d’Édouard Manet

Un scandale ! C’est l’effet que produisit cette scène champêtre lorsqu’elle fut présenté au public en 1863. Ce qui choquait tant ? Le sujet, un nu féminin entouré de deux hommes en costume. Avec cette toile, Manet signe une œuvre provocante en forme de manifeste, et sans doute le premier tableau moderne.

Pour redécouvrir cette toile : direction le Musée d’Orsay.

7. Le Bal du Moulin de la Galette, de Jean Renoir

Ce tableau dépeint un dimanche après-midi typique au Moulin de la Galette, dans la quartier de Montmartre, à la fin du 19e siècle. Les ouvriers ont coutume de s’y donner rendez-vous pour danser, boire et manger. Observez les effets de la lumière, mais aussi le mouvement et la joie qui transparaissent ! Assurément un autre chef d’œuvre de l’impressionnisme.

Où admirer cette scène de vie : au Musée d’Orsay.

8. La Fontaine Stravinsky, de Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely

Avec ses 16 sculptures mécanisées, noires ou colorées, sirènes pulpeuses et oiseaux de feux, toutes animées par des jets d’eau, la fontaine Stravinsky (dite aussi fontaine des Automates) attire l’œil des passants du quartier de Beaubourg. Sonore, ludique et toujours en mouvement, elle apporte une note de joie et d’exubérance dans le paysage urbain.

Où voir cette fontaine surréaliste : place Igor Stravinsky, à côté du Centre Pompidou.

9. Les colonnes de Buren, de Daniel Buren

Les Deux Plateaux, mieux connue sous l’appellation des colonnes de Buren, est une installation à ciel ouvert tout en marbre noir et blanc et ornée de rayures verticales, classée monument historique. Avec ses 260 colonnes tronquées présentées comme sur un damier, cette œuvre urbaine de 3 000 m² nous invite à jouer et à retrouver notre âme d’enfant : on peut y grimper, y prendre la pause et investir le lieu à notre guise. Un pied de nez à l’architecture classique du Palais Royal.

Où retrouver cette installation contemporaine : dans la cour d’honneur du Palais Royal.

10. La Chambre de Van Gogh à Arles, de Vincent Van Gogh

Dans une lettre envoyée à son frère Théo, Vincent Van Gogh s’explique sur son intention en peignant ce tableau : « Les murs lilas pâle, le sol d’un rouge rompu et fané, les chaises et lit jaune de chrome, les oreillers et le drap citron vert très pâle, la couverture rouge sang, la table à toilette orangée, la cuvette bleue, la fenêtre verte… J’avais voulu exprimer un repos absolu par tous ces tons divers. » On est fasciné par les perspectives troublantes de cette toile.

Où visiter La Chambre de Van Gogh à Arles : il existe 3 versions de ce tableau : la 1ère est au Musée Van Gogh à Amsterdam, la 2e à l’Institut d’Art de Chicago et la 3e au Musée d’Orsay à Paris.

> Article réalisé pour le blog des Éditions Leconte

Paris en courant

Faire son jogging en découvrant les plus beaux monuments de la capitale, quelle excellente idée ! En groupe avec un coach joggeur ou en solo, le sightrunning vous permet de visiter la ville pendant votre séance de sport. Voici 3 idées de running tour dans la capitale pour fouler le pavé parisien en musclant vos guiboles + vos neurones.

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Idée de circuit numéro 1 : le Paris historique

Ce parcours vous fera passer par certains des plus beaux monuments du centre de Paris. Commencez par un tour au jardin des Tuileries. Puis dirigez-vous place de la Concorde : reprenez votre souffle puis admirez l’Obélisque de Louxor, le plus vieux monument de Paris… qui date du XIIIe siècle avant Jésus-Christ ! Puis offrez-vous le luxe de fouler la plus belle avenue du monde : l’avenue des Champs-Élysées bien sûr ! Empruntez le mythique Pont Alexandre III (lire notre article consacré aux Ponts de Paris). Profitez-en pour admirer une partie de la façade du Musée du Louvre. Puis retour au jardin des Tuileries. La boucle est bouclée.

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Idée de circuit numéro 2 : les Berges de Seine

Cet itinéraire charmant vous donne l’occasion de (re)découvrir l’Est parisien, entre péniches et écluses. Commencez votre circuit vers Quai de la Rapée. Au Port de l’Arsenal, les bateaux de plaisance s’offrent à votre regard jusqu’à la Place de la Bastille. Empruntez le square du boulevard Richard Lenoir, puis mettez le cap sur le Canal Saint-Martin. En passant devant l’Hôtel du Nord, remémorez-vous le célèbre film éponyme de Marcel Carné (« Atmosphère… atmosphère… Est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ? »). Passez ensuite à côté de l’hôpital Saint-Louis, puis sur le quai de Valmy. Au Point Éphémère, prenez le pouls du street art. Après un passage par la Rotonde de la Villette, direction la Villette avec la Cité des Sciences et la nouvelle Philharmonie de Paris. Vous pouvez enfin reprendre votre souffle !

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Idée de circuit numéro 3 : les joyaux de la Rive Droite

Démarrez votre séance de footing vers le métro Saint-Paul. Faites le tour de la Place des Vosges où se côtoient autant de monuments historiques que de célébrités. Puis faites un tour dans le Maraisjusqu’au Centre Pompidou, dans le quartier des Halles. Mettez ensuite le cap vers Palais-Royal, puis parcourez la Place Vendôme, le temple du luxe, tout comme la Place de la Madeleine. Traversez ensuite la Place de la Concorde, avant de finir cette ballade sur « les Champs » et ralentissez la foulée au niveau du Petit et du Grand Palais. Promis, tous ces beaux monuments vont vous donner des ailes !

> Lire l’article sur le Blog des Éditions Leconte

Les nouveaux quartiers branchés de Paris

Par ici, ça bouge ! La capitale ne reste jamais bien longtemps en place. De nouveaux bars qui font jaser le tout-Paris, le relooking de gares en lieux hype et hop ! Certains quartiers deviennent un jour « the place to be ». Quel est le dernier rooftop à la mode ? Où traîner ses guêtres pour être à la pointe de la tendance ? On vous dit tout sur les nouveaux quartiers branchés.

Le quartier de la Goutte d’Or

En 2014, la Halle Pajol (26 esplanade Nathalie Sarraute), ancien hangar de la SNCF, rouvre ses portes. Elle abrite à la fois la plus grande auberge de jeunesse de la capitale, un jardin, des ateliers de coworking, la boulangerie Bob’s Bake Shop, un café et des petites boutiques tendance, tout cela dans un bâtiment à énergie positive. Aujourd’hui, le quartier de la Goutte d’or n’a plus rien à prouver de son ADN hipster.

Les adresses déjà cultes : à la Halle Pajol, il y a Les petites Gouttes (12 esplanade Nathalie Sarraute), un resto-bar-terrasse-boîte de nuit idéal pour bruncher. Succès oblige, l’endroit est souvent bondé. On vous aura prévenu(e) ! Dans un autre style, la récente Brasserie Barbès (2 boulevard Barbès) fait beaucoup parler d’elle. Un restaurant + un bar bobo + un rooftop + un dancing = un établissement chic et le symbole de la renaissance du quartier, encore très populaire.

Et comment ne pas parler de La RE-cyclerie, qui abritait autrefois l’ancienne gare d’Ornano ? À la fois ferme urbaine, bar (avec terrasse pour les beaux jours) et lieu de vie quotidienne, c’est LE rendez-vous culturel branché du 18ème. Preuve en est que les anciennes gares relookées ont la cote !

Clichy-Batignolles

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Attention travaux ! Le quartier Clichy-Batignolles se métamorphose : prolongement de la ligne T3 du tramway, chantier de la zone d’aménagement concerté (ZAC) Clichy-Batignolles avec le futur Palais de Justice, aménagements de logements pour 6 500 habitants… Bref, une petite ville est en train de naître !

Les coureurs et les familles se donnent rendez-vous quotidiennement dans le parc Martin Luther King, les freelances s’affairent dans les espaces de coworking (comme BeCoworking, rue de la Jonquière)… et bientôt la ligne 14 ! Cet écoquartier a décidément du potentiel.

Les adresses déjà cultes : Vous trouverez forcément votre bonheur rue des Dames, un micro-quartier bouillonnant de vie. Au Bistrot des Dames, une institution du quartier, les habitués profitent du jardin intérieur comme d’un vrai coin de campagne. On peut même venir en après-midi siroter un cocktail dans ce havre de paix à l’écart du tumulte parisien. Un petit coin de paradis très couru… mais chuuuut !

Pour se sustenter, on lève notre chapeau à Lucien La Chance, une cave à tapas à la française (8 rue des Dames). Et pour boire un verre, mention spéciale aux « Caves populaires », un bar très animé qui ne manquera pas de vous séduire (au numéro 22 de la même rue). A découvrir !

Sopi (South-Pigalle)

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Autrefois connu pour ses sex-shops et ses cabarets, le quartier sud de Pigalle, dit « So-Pi », est aujourd’hui un lieu propice aux afterworks et offre un concentré de nouveaux bars et clubs tendance. Nouvelles terrasses, nouvelles galeries, nouveaux spots pour vivre la nuit… En passant par le sud du Boulevard de Rochechouart, puis la rue des Martyrs jusqu’à la rue Frochot, vous découvrirez un Paris arty et festif à souhait. La renaissance du quartier !

Les adresses déjà cultes : Le Kremlin (6 rue André Antoine) est l’endroit rêver pour siroter un cocktail au nom imprononçable à base de vodka, dans un décor soviétique tout droit sorti de l’ex-URSS. Dans un style plus anglosaxon, découvrez vite le Pigalle Country Club (59 rue Jean-Baptise Pigalle), un ancien bar à filles transformé en un bar musical, en plus d’être un micro-label qui publie ses propres vinyles.

Pour les petites gourmandises, on file chez Rose Bakery (46 rue des Martyrs), une pâtisserie-salon de thé à l’anglaise où tout est fait maison et bio. On y court pour leur brunch, l’un des rares où l’on trouve des légumes bio. Et pour finir, un hôtel tendance vient d’ouvrir, entièrement inspiré du film « The Grand Budapest Hotel » de Wes Anderson, Le Grand Pigalle Hôtel (29 rue Victor-Massé).

Le Canal de l’Ourcq

Canal de l'Ourcq

Nouveau haut-lieu du street art, le canal de l’Ourcq est un musée à ciel ouvert. Jetez un œil aux œuvres de Jacques Villéglé, de Seth, du Cyklop ou encore de Jace. Des visites sur le Paris du street art vous sont proposées pendant tout l’été.

Ses berges sont aussi propices à la détente et à la promenade. A vélo: au départ de Pantin, le canal est bordé d’une piste cyclable, idéale pour les petits virées du week-end. En bateau : les navettes fluviales de L’été du Canal prennent fin le 23 août, mais on peut toujours louer un bateau électrique et sans permis au Marin d’eau douce.

Les adresses cultes : même s’il n’est pas tout nouveau, le Point Éphémère, dit « Centre de dynamiques artistiques », fait toujours son petit effet. Cet ancien magasin de matériaux de construction est aujourd’hui une salle de spectacle underground, où s’enchaînent les expositions, les concerts et les ateliers d’artistes. Un lieu très vivant, une mine d’or pour les curieux et les oiseaux de nuit, à l’image de Paris. On applaudit !

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Paris éphémère : les adresses incontournables du moment

Ground Control II (26 ter rue Ordener, 18e arrondissement) est l’événement éphémère le plus attendu de la saison. Jusqu’au 15 octobre, ce bar « libre et curieux » pose ses valises dans un dépôt désaffecté de la SNCF. Que dites-vous de voir d’anciennes voies transformées en friches à jardiner,  en terrain de pétanque ou… en poulailler ? Au programme : concerts, expositions, projections, happenings, mais aussi un bar et des restaurants. Tout cela dans un décor industriel de plus de 2 000 m2 ! Plus d’infos ici.

Un insta-cat ? Attention, plus que quelques jours pour découvrir le 3ème bar à chats de la capitale, Café Chat Purina One (5 rue de Turbigo, 1er arrondissement), dû à une marque de nourriture féline. Ce bar où l’on peut caresser les matous (et interroger des spécialistes), est ouvert jusqu’au 23 juin. Avis aux amateurs de félins !

Les bars d’hôtels

Les hôtels tirent le filon de l’éphémère, à commencer par le Lounge Bar View, le rooftop du Novotel Paris Vaugirard Montparnasse. Ce bar investit jusqu’au 30 septembre le 7ème étage de l’hôtel, avec à la clé, l’incroyable vue panoramique sur la capitale.

De même, l’hôtel Renaissance Paris Vendôme (4 rue du Mont Thabor, 1er arrondissement) a redécoré entièrement son bar pour proposer Le Jardin Vendôme, jusqu’au 14 juin, à l’occasion de la 9ème édition du salon « Jardin, jardins des Tuileries ». Un bar niché dans un décor peu commun, ponctué de pièces inédites (mobilier de jardin en rotin provenant de la Manufacture Perret et Vibert, vase ornemental de la Manufacture de Choisy-le-Roi…). Insolite !

Les boutiques éphémères

Du 16 au 21 juin, rendez-vous à L’Appartement (Royal Ponceau, 11, rue du Ponceau, 2e arrondissement). Un collectif d’artistes mettent en vente une sélection de vêtements, accessoires, livres, photographies, objets de décoration, tout droit sortis du passé mais néanmoins dans l’air du temps. Pour en savoir plus, c’est par ici.

Et du 23 au 28 juin (au début des soldes d’été, qui débutent officiellement le 24 juin), La Boutique éphémère vous propose de dénicher de quoi vous faire plaisir, parmi une sélection mode, cuisine, déco et enfants, et tout cela sans vous ruiner ! Pour une pause rafraîchissement, on pourra même s’offrir à boire… au Café Ephémère ! On regrettera bien vite que l’été soit si court…

> Article réalisé pour le blog des Éditions Leconte

Découvrez les régions de France sans quitter Paris

Paris vous réserve de belles surprises. À commencer par l’ « identité régionale » de certains de ses quartiers. Partez à la découvertes des spécialités lyonnaises ou provençales… au cœur de la capitale. Embarquez pour un dépaysement dans nos régions !

Montparnasse, « La Petite Bretagne »

Suite à l’afflux de milliers de bretons au XIXe siècle, les XIVe et XVe arrondissements sont désormais les plus bretons de Paris. Fulgence Bienvenüe, le fondateur du métro parisien, était d’ailleurs breton, d’où le nom de la station Montparnasse Bienvenue !

Dans ce quartier, vous y trouverez des crêperies, des bars, une librairie, une épicerie, et même une école bretonne. Sans oublier la Maison de la Bretagne, la digne représentante (économique et culturelle) de la Bretagne à Paris – pour découvrir par exemple les écrivains ou le cinéma bretons.

La fête de la Saint-Yves est un événement incontournable de la vie bretonne à Paris. Chaque année, rendez-vous à la Saint-Yves, le patron breton (le 19 mai), pour assister aux festivités organisées par la mairie des XIVe et XVe arrondissements. Au programme : marchés de produits régionaux, concerts et parade en costumes traditionnels.

Les bonnes adresses lyonnaises

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« Aux Mauvais Garçons » (4 Rue des Mauvais Garçons, 4e arrondissement), vous trouverez de quoi vous sustenter à la mode lyonnaise : salade lyonnaise, saucisson brioché, quenelles de brochet, tripailles, tarte aux pralines roses… Pour s’encanailler avec goût !

Un bouchon ? Essayez « Les Fils de la Ferme », une adresse saluée par les gourmets (5 Rue Mouton-Duvernet, 14e arrondissement Paris). Tradition et raffinement sont les maîtres mots de ce restaurant tenu par deux frères dont un ancien disciple de Georges Blanc.

Du côté du 17e, poussez la porte de « Chez Fred » (190 bis Boulevard Pereire), vous ne serez pas déçus. Authentique bouchon lyonnais depuis 1945, il offre un accueil chaleureux, une carte traditionnelle pour des prix raisonnables. Que demander de plus ?

Enfin, si vous êtes à la recherche de bonne charcuterie, direction la « Charcuterie Lyonnaise » (58, rue des Martyrs, 9e arrondissement). Cette belle maison propose des spécialités de première qualité : quenelles, rosette, saucisson de Lyon… Vous avez l’embarras du choix.

Le marché provençal

Au cœur du Marais, il fait bon flâner dans l’épicerie « Première Provence Pression » (7 rue Sainte-Croix de la Bretonnerie, 4e arrondissement). Avec son charme tout provençal, cette boutique ne vous laissera pas indifférent(e). Paniers, bocaux, conserves… tout est beau. Goûtez les navettes, confectionnées quotidiennement sur place.

Dites-nous, quelles sont vos adresses régionales préférées dans la capitale ?

> Article réalisé pour le blog des Éditions Leconte

Quelles expos voir à Paris ce printemps ?

« Les Tudors » au Musée du Luxembourg

La famille des Tudors s’invite au Musée du Luxembourg jusqu’au 19 juillet pour notre plus grand bonheur. En contrepied de l’image qu’en donnent traditionnellement le cinéma et la littérature, cette exposition vous dévoilera (sans concession) les secrets du mythe des Tudors. Une première en France.

On y va pour : se plonger dans l’histoire d’une dynastie emblématique qui régna sur l’Angleterre à l’aube de la Renaissance.

Le « peintre des peintres » au Grand Palais

La grande rétrospective que le Grand Palais consacre à Vélasquez jusqu’au 13 juillet est l’occasion de (re)découvrir le plus célèbre peintre de l’âge d’or espagnol. Très moderne, le « peintre des peintres » – tel que le surnommait Manet – a su se jouer des codes tout en représentant le pouvoir en place (il fut le peintre officiel de Philippe IV).

On y va pour : admirer l’un des plus beaux nus de l’histoire de la peinture, « La Toilette de Vénus », dans laquelle la déesse est portraiturée… de dos !  Un pied de nez aux codes établis.

« L’enfant terrible de la mode » au Grand Palais

Jean Paul Gaultier s’offre une rétrospective magistrale jusqu’au 3 août dans les salles voisines du Grand Palais. Avec audace, il a vêtu les hommes en marinières et en jupes, mis les sous-vêtements sans dessus dessous, fait défiler Beth Ditto et un homme en mariée. Découvrez ses plus belles créations de 1970 à nos jours.

On y va pour : s’immerger dans l’univers extravagant et impertinent du pape de la mode, à travers une exposition réalisée en collaboration avec la Maison Jean Paul Gaultier à Paris.

« La Môme Piaf » à la BNF

Si vous avez aimé le film « La Môme », vous aimerez certainement l’exposition consacrée à Edith Piaf jusqu’au 23 août à la BnF. Un must si vous aimez Paris et l’une des plus célèbres chanteuses du XXème siècle français. Vous y découvrirez  comment cette jeune fille du peuple est devenue plus qu’un vrai symbole en incarnant une véritable ode à l’amour.

On y va pour : voir « La Vie en rose ». Vous non plus, vous ne regretterez rien !

« Les clefs d’une passion » à la Fondation Louis Vuitton

Si la vocation première de la Fondation consiste à soutenir et à promouvoir la création contemporaine, l’exposition d’art moderne « Les clefs d’une passion » marque le début d’une longue série d’expositions dédiées à l’histoire de l’art. Matisse, Léger, Delaunay, Mondrian… On ne se lasse pas d’admirer les œuvres des plus grands artistes du XXe siècle. Un haut-lieu culturel parisien à découvrir sans plus tarder !

On y va pour : voyager sans quitter Paris, grâce aux prêts des plus grands musées internationaux (le MoMA et le Guggenheim de New York, la Tate Modern de Londres, le Musée Pouckhine de Moscou, le Munch Museum d’Oslo…).

Save the date!

Et pour profiter de toutes ces expositions à moindre frais, on réserve sa soirée samedi 16 mai pour profiter de la Nuit européenne des musées. Jusqu’au bout de la nuit, on se cultive, on s’émerveille… et c’est gratuit ! Tout le programme ici (valable également sur les collections permanentes des musées partenaires).

> Article réalisé pour le blog de Leconte Héritage

Les plus beaux ponts de Paris

Que serait Paris sans la Seine ni ses ponts ? Certainement pas la plus belle ville du monde ! Ses 37 ponts offrent un balcon avec vue sur les plus beaux monuments de la capitale. Passerelles entre deux rives, monuments d’architecture, vitrines de la ville, témoins de l’histoire passée et à venir… ils sont devenus, au fil du temps, des personnages à part entière. Venez, nous vous les présentons !

Du plus célèbre au plus romantique en passant par le plus américain et le plus photogénique, nous vous proposons de découvrir les ponts les plus emblématiques de Paris.

Commençons par la passerelle Simone-de-Beauvoir. Réservée aux circulations « douces » (piétons et cyclistes), son architecture unique vous fera néanmoins voir la vie comme des montagnes russes.

Déambulons ensuite vers le pont Neuf, qui est, comme son nom ne l’indique pas, le plus vieux pont de Paris. Imaginez que ce pont date du XVIIe siècle !

En continuant vers l’Ouest, nous voici arrivés au pont des Arts, dit « Pont des Amoureux » en raison des innombrables cadenas que les couples du monde entier y accrochaient en symbole de leur amour, selon une coutume bien établie. Mais désormais, c’est terminé (préservation du patrimoine oblige). On pourra toujours se consoler en prenant des « selfies » en amoureux (« Love without locks »)…

On ne vous présente plus le pont Alexandre III, l’un des symboles de la capitale (avec la Tour Eiffel et l’Arc de Triomphe) et parmi les plus connus au monde. Admirez-y la vue panoramique sur les Invalides, le Petit et le Grand Palais, ainsi que sur la tour Eiffel ! Sous le pont, une boîte de nuit branchée s’est installée pour le plus grand bonheur des fêtards (le Showcase, 2000 m² de dancefloor).

Le pont le plus (tristement) « people » ? Assurément le pont de l’Alma, qui a vu s’éteindre la princesse Diana lors d’un accident de voiture, le 30 août 1997. C’est aujourd’hui un lieu de recueillement pour tous les admirateurs de « Lady Di », au pied de la Flamme de la Liberté, réplique grandeur nature de la flamme de la Statue de la Liberté.

Poursuivons notre promenade par le pont Bir-Hakeim : avec ses deux étages (le premier pour les voitures et les piétons et le viaduc au-dessus pour le métro), il est sans doute l’un des plus photogéniques. De nombreuses scènes de film et de séries y ont été tournées (InceptionBenjamin GatesDexter…). Vous y apprécierez la vue dégagée sur la Tour Eiffel. Un lieu privilégié pour faire de la photo.

Plus loin, on aperçoit la silhouette de la Statue de la Liberté… Eh oui, il s’agit d’une réplique de la célèbre statue construite par Bartholdi ! Avec les tours du quartier Beaugrenelle, ce monument donne à la capitale française de faux airs de New York. Le pont de Grenelle est définitivement le pont le plus américain de Paris.

La promenade touche à sa fin avec le plus haut pont de Paris, le pont du Garigliano (18 mètres au-dessus du niveau de la Seine). Depuis 2006, il accueille une œuvre d’art à ciel ouvert, « Le Téléphone », de Sophie Calle et Franck Gehry, une grande cabine téléphonique en forme de fleur. Mais plus pour longtemps : la Mairie de Paris projette de la déplacer…

Enfin, voici le 38ème pont de Paris, le pont-trampoline, conçu en 2012 par le cabinet d’architecture Atelier Zündel Cristea, dans le cadre du concours « Un pont à Paris » sur le thème du bonheur urbain (3e prix du concours). 94 mètres de long, 30 mètres de large, trois bouées en membrane PVC et un filet de trampoline au centre… Si ce pont ne verra sans doute jamais le jour, il mérite au moins le titre du pont le plus gonflé de la capitale !

> Article réalisé pour Leconte Héritage

On vous dévoile les nouvelles adresses tendance à Paris

La grisaille saisonnière vous gagne ? Découvrez les nouvelles tables, cafés, espaces culturels en vogue et jeunes adresses parisiennes dans l’air du temps… Un pied de nez à la morosité ambiante. 

Après avoir séduit San Francisco, Londres ou Melbourne, la vogue des coffeeshops fait des ravages dans la capitale. Essayez donc Holybelly, un cofeeshop ouvert par des Français revenus de Melbourne, côté Canal Saint-Martin. Au menu : du bon café importé de la nouvelle Brûlerie de Belleville, des plats faits maison (bonite de Saint-Jean-de-Luz laquée au soja et légumes croquants, sandwich jambon de Paris, tomme au foin, huile de truffe et petite salade, pumpkin & apple pie…) et un grand sens de l’hospitalité, s’il vous plaît (19 rue Lucien Sampaix, Paris 10e, sans réservation).

Parmi les nouvelles tables parisiennes proposées par de jeunes chefs, le Restaurant Caffè Stern tient le haut du pavé. Prenez une ancienne boutique de graveur (un certain Stern), bijou du passage des Panoramas classé monument historique. Magnifiez-le sous l’œil du designer Starck lui-même (petits salons aux boiseries sombres, animaux empaillés…). Ajoutez le chef star de la péninsule italienne, Massimiliano Alajmo. Vous obtiendrez un café-restaurant italien dans le top des meilleures adresses parisiennes d’Alain Ducasse ! A bon entendeur… (47 passage des Panoramas, Paris 2e, 01 75 43 63 10).

Pour une pause réconfortante, le salon de thé Lily of The Valley vaut le détour. S’il offre un vaste choix de très bons thé, c’est pour ses excellentes pâtisseries bio (carrot cakes, tarte aux fruits, cookies sans gluten…) et sa déco renversante qu’on y va, avec son plafond couvert de plantes, le clou du lieu (rue Dupetit-Thouars, Paris 3e) !

Côté consommation locale, on lève notre chapeau à Julien et Joseph, les cofondateurs des boutiques « Au bout du champ », qui proposent depuis peu une nouvelle façon de consommer les fruits et légumes. Avis aux « locavores » : ces boutiques en libre-service (grâce à des casiers), ouvertes 7j/7, de 8h à 22h, offrent des produits frais et de saison, issus de l’agriculture paysanne, cultivés dans un rayon de 100 km et récupérés le matin même. Une initiative responsable qui va vous changer d’ère (Levallois-Perret, 4 rue Camille Pelletan et Paris 17e, rue des Dames).

Par ici les news culture

Cela n’a pas pu vous échapper, un nouveau lieu d’exception dédié à l’art contemporain vient d’ouvrir ses portes au bois de Boulogne : la Fondation Louis Vuitton. Pour y découvrir la collection permanente (Ellsworth Kelly, Olafur Eliasson, Christian Boltanski…), ou l’exposition temporaire consacrée à la construction de l’édifice signé Franck Gehry (jusqu’au 16 mars 2015), ou encore pour les concerts et les performances… Vous n’avez que des bonnes raisons de vous y rendre (8 avenue du Mahatma Gandhi, Paris 16e).

Vous avez toujours rêvé de participer à une vente aux enchères, mais vous trouvez les prix inaccessibles ? Sous l’impulsion de Cédric Mélado et Lucie-Éléonore Riveron, la Maison FauveParis fait un pied de nez aux classiques maisons d’enchères parisiennes pour attirer une clientèle jeune et novice. Des expositions longues (de deux à quatre semaines), des ventes organisées le soir, un mix de styles et d’époques (street art, jouets anciens, objets asiatiques…) et un beau catalogue conçu comme un magazine d’art. Paris n’a pas fini de vous surprendre.

Un peu de patience

En 2015, le Marais s’offrira une nouvelle jeunesse avec la future « Jeune Rue », le « concept street » un peu fou porté par le millionnaire Cédric Naudon : « La Jeune Rue, c’est d’abord un rêve gastronomique, doublé d’un pari culturel et d’un projet de société. » Concrètement, les rues du Vertbois, Volta et Notre-Dame-de-Nazareth seront entièrement consacrées aux plaisirs de la table et à l’art. Au centre de ce projet : les commerces de proximité, le respect des produits (de saison et d’exception), le respect de la terre et le savoir-faire français. Une initiative qui va vous changer d’ère.

Dans le 18e arrondissement, le « Hasard Ludique », lieu hybride dédié à la culture, verra l’ancienne gare de Saint-Ouen renaître de ses cendres. Au programme : une salle de spectacle, un bistrot gourmand et un atelier de pratiques artistiques collectives, sans oublier des workshops, des concerts et des soirées. À découvrir à l’automne prochain. Pour les impatients, le Hasard Ludique organise déjà des évènements baptisés « En Attendant » : concerts, expos, marchés de créateurs, spectacles jeune public, jeux concours, ateliers et rencontres (128 Avenue de Saint-Ouen, Paris 18e).

Les bons plans de votre été parisien – édition 2014

Paris fourmille d’activités pour celles et ceux qui y passent leur été. Vous séchez ? Suivez nos conseils !

Si vous passez l’été à Paris, vous n’aurez pas de quoi vous ennuyer. Projections de films en plein air, location de bateaux sur le Canal Saint-Martin, cours de danse, mais aussi des festivals à volonté… Il y en a pour tous les goûts. Les activités proposées, gratuites pour la plupart et chaque année plus variées, placeront votre été sous le signe des loisirs, de la fête et du farniente. Demandez le programme !

Livrez-vous à la douceur du farniente

De la voie Georges Pompidou (IVe) au bassin de la Villette (XIXe), en passant par le parvis de l’Hôtel de Ville, fini le bitume, place au sable des vacances ! Que vous soyez un fana de pétanque ou un passionné de taï chi, un amateur de lecture ou bien simplement un adepte de la bronzette, Paris Plages est un incontournable de votre été. Jusqu’au 17 août, gardez les doigts de pied en éventail ! Consultez le programme de Paris Plages 2014.

Vous pouvez aussi profiter de l’été pour vous adonner à une activité que nous ne pratiquons pas assez souvent : la sieste ! Ne ratez pas la dernière session des « Siestes Électroniques », dimanche 27 juillet, dans le jardin du musée du quai Branly, pour un moment de farniente en musique avec Les cris de Paris et Franck Fairfield.

Faites-vous une toile sous les étoiles

Vous aimez le cinéma et souhaitez profiter de la douceur de l’été ? Direction La Villette et son « Cinéma en plein air », le rendez-vous estival préféré des cinéphiles. Ce festival revient cette année jusqu’au 24 août avec une programmation consacrée au thème de l’adolescence. On peut y revoir des grands classiques (Pauline à la Plage d’Éric Rohmer, Lolita de Stanley Kubrick…), mais aussi découvrir des films plus récents (Somewhere de Sophia Coppola, Elephant de Gus Van Sant…).

D’autres projections de films en plein air sont programmées dans tous les quartiers de la capitale avec le « Cinéma au clair de lune ». Ce festival organisé par le Forum des Images se tiendra du 31 juillet au 10 août 2014 dans les jardins et parcs de la ville. De Montmartre à Montsouris en passant par la place des Fêtes et la place des Vosges, retrouvez vos films préférés au cours de neuf soirées ciné à la fraîche. 

Jetez-vous à l’eau (ou presque) !

L’été, la ville regorge de bons plans pour découvrir à peu de frais de nouvelles activités. Parmi les cours proposés, on peut opter entre autres pour le Qi Gong, l’aquagym, l’aviron, le kayak, le kayak polo, la voile (base nautique de la Villette), la danse de salon (quais de Seine), la gymnastique suédoise (Parc de Choisy et Parc de Montsouris) ou le tai chi. Il y a l’embarras du choix !

Faire un tour de bateau électrique, de pédalo ou de kayak sur le Canal Saint-Martin, ça vous tente ? Rendez-vous jusqu’au 17 août à la base et l’espace nautiques des quai de Loire et quai de Seine. Vous pourrez en emprunter gratuitement (ou pour une modique somme) pour le plus grand plaisir des petits et des grands.

Et pour se baigner, direction la piscine. Pour s’adapter aux horaires d’été, certaines ouvrent plus tôt le matin, d’autres plus tard le soir et vous ouvrent même leurs portes en nocturne. Le programme complet des activités sportives est disponible sur Que faire à Paris.

Prenez un bain de culture

On peut aussi profiter des beaux jours pour se cultiver. Faites un tour au festival « Paris Quartier d’été », présent jusqu’au 15 août dans plus de trente lieux de la capitale et de la petite couronne. Au programme : des centaines de spectacles en plein air et dans certains théâtres, des projets artistiques innovants portés par des artistes internationaux (créateurs contemporains, artistes de rue, musiciens…). Et c’est gratuit – ou proposé à des tarifs accessibles ! 

Un autre festival vous fera voyager loin : les « Scènes d’été » de la Villette, les week-ends jusqu’au 24 août. Il promet de vous faire voyager en Turquie, en Irlande et à Cuba, de vous initier au tango, de vous enseigner la cuisine exotique… Partez pour de nouveaux horizons et laissez-vous séduire par la richesse des cultures du monde. Sans oublier les concerts de la grande scène !

Côté expos, les propositions ne manquent pas, à commencer par les bords de Seine, où le musée du Louvre présente des reproductions de ses célèbres baigneuses (Watteau, Fragonard, Ingres). On peut admirer cette galerie éphémère jusqu’au 20 août sous le tunnel des Tuileries. Une association inédite entre Paris Plages et le Louvre qui permet de découvrir les trésors artistiques de la capitale au cours d’une charmante promenade. Des entrées au musée sont à gagner en participant aux activités proposées autour du thème de la baignade.

Et pour les jours de grosses chaleurs, pourquoi ne pas aller trouver la fraîcheur au Panthéon où sont affichés une centaine de portraits d’anonymes ? C’est l’œuvre de JR, artiste français d’origine tunisienne, qui a réalisé une fresque impressionnante à l’occasion des travaux de réfection du Panthéon, sur le sol et la bâche qui recouvre le dôme de l’édifice. Nous vous souhaitons un bel été ! Pour retrouver tous les bons plans de votre été à Paris, rendez-vous sur le site de la Mairie de Paris.

> Un article publié sur le blog des Éditions Leconte

Les Éditions Leconte sont spécialisées dans le souvenir et le cadeau made in Paris.

Un QG pour les entrepreneurs du Bitcoin

La première structure française et européenne consacrée au Bitcoin a ouvert ses portes à Paris, le 13 mai dernier, au 35 rue du Caire.

Fondée par Thomas France et Eric Larchevêque, co-fondateurs de la société d’applications mobiles Epic Dream, la Maison du Bitcoin est un incubateur et un espace de co-working spécialisés dans le Bitcoin.

Le Bitcoin, kesako ? De l’anglais coin (pièce de monnaie) et bit (unité d’information binaire), ce terme désigne à la fois un protocole informatique permettant des paiements anonymes et décentralisés, et l’unité de compte utilisée par ce système de paiement.

Cette nouvelle structure inédite en Europe vise à fédérer et à accompagner au plan technique et législatif la communauté française du Bitcoin, ainsi qu’à informer le grand public sur ce protocole encore largement méconnu.

Au programme : des formations et des interventions en entreprises, mais aussi des meet-up et des Hackathons.

Plus mature dans d’autres villes mondiales (New York, Tel-Aviv, Montréal…), la communauté parisienne du Bitcoin est en pleine émergence. Jeune et l’avenir devant elle.

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