Pauline Ghesquier, 24 ans, opticienne : comment je contribue à la santé visuelle dans le monde

Après son Bac S, Pauline Ghesquier s’oriente vers un cursus optique en alternance. Au cours de sa formation, elle se découvre une passion pour l’aide humanitaire au profit de la santé visuelle dans le monde. À 24 ans, elle est aujourd’hui diplômée du BTS Opticien-Lunetier, d’un bachelor de management et d’une licence d’optique, en poste dans un magasin indépendant du Nord de la France. Rencontre avec une opticienne engagée.

Pauline Ghesquier a découvert l’humanitaire en 2015, mue par le désir de se mettre au service des autres. Après une première mission au Sénégal et une deuxième au Cambodge, elle travaille désormais sur un projet de lunettes recyclées en France, en parallèle de son poste d’opticienne en magasin.

« Ces deux expériences humanitaires ont été des périodes inoubliables qui m’ont permis d’échanger avec les populations locales et de les aider à améliorer leur santé visuelle. Leur sourire est ma plus grande source de joie », raconte-t-elle.

« Ma première mission humanitaire au Sénégal a été une expérience magique »

Ayant à cœur d’entrer rapidement sur le marché du travail, Pauline opte en 2012 pour le BTS Opticien-Lunetier en alternance à l’Institut Supérieur d’Optique de Lille pour devenir opticienne. Formant peu à peu le projet d’ouvrir son propre magasin, elle se spécialise en management avec le Bachelor de Manager en Optique à l’ISO Paris pour acquérir des compétences en gestion. « Ce cursus est génial ! J’ai passé une année extraordinaire entourée de personnes qui veulent changer le monde de l’optique. »

Puis, Pauline enchaîne les remplacements pour acquérir un maximum d’expérience dans différents magasins d’optique, « uniquement des petites boutiques qui valorisent le service et la proximité », précise-t-elle. Ayant à cœur d’apporter son aide aux personnes dans le besoin, elle devient membre de l’association humanitaire Peuples Humana.

Première opticienne à intégrer l’association, Pauline participe à une mission au Sénégal du 13 au 27 février 2016. Elle réalise 240 examens de vue dans 2 villages de Casamance, au sud-ouest du pays, et offre à la population locale une correction adaptée.

Elle est accompagnée par 13 autres bénévoles (médecins traitants, infirmières, aides-soignantes…) chargés des consultations médicales et des séances de sensibilisation au lavage des mains, des dents et à la contraception dans les écoles et collèges.

« J’ai aidé une fillette à rester scolarisée »

Son meilleur souvenir durant sa mission ? Sa rencontre avec une sénégalaise de 12 ans qui s’apprêtait à abandonner l’école en raison de ses problèmes de vue. Grâce à un examen de vue et une correction adaptée, Pauline a aidé cette fillette à reprendre le chemin de l’école. « J’ai eu le sentiment de l’avoir « sauvée”, cela m’a rendue heureuse. Lors des missions, on reçoit bien plus que ce que l’on donne », souligne-t-elle.

« Le sourire des petits cambodgiens a été ma plus belle récompense »

Encore plus motivée par sa soif d’apprendre de nouvelles connaissances en optométrie et en contactologie, elle opte pour la Licence Professionnelle d’Optique à l’ISO Lille où elle est admise en septembre 2016 et dont elle ressort diplômée deux ans plus tard. « Au lycée, je voulais faire des études courtes. En définitive, j’aurai fait 5 années d’études », dit-elle dans un éclat de rire. « Pour être en mesure de délivrer des conseils adaptés en santé visuelle, tout opticien devrait suivre ce cursus », estime-t-elle.

Sollicitée par une responsable pédagogique de l’ISO Lille avec l’association Les yeux des écoliers, elle part au Cambodge du 10 au 18 février 2019, portée par sa fibre altruiste et son goût du voyage. Sa mission consiste à contrôler la vision d’enfants cambodgiens entre 3 et 15 ans et leur proposer des lunettes adaptées à leur vue, aux côtés de trois étudiants en 2e année à l’Institut Supérieur d’Optique. « Ces enfants ont une joie de vivre extraordinaire et se satisfont de peu. C’était magique de voir tous ces sourires. Je suis rentrée le cœur léger », raconte-t-elle.

« Je suis heureuse de pouvoir concilier mes 3 passions : l’optique, l’humanitaire et les voyages »

Engagée pour la santé visuelle dans le monde, Pauline travaille également les lundis et mardis sur un projet de lunettes recyclées dans les universités de Lille. L’objectif : récupérer des lunettes non-utilisées auprès des étudiants pour pouvoir les revendre en seconde main en magasin. Une première.

« Après ces deux missions, j’ai encore plus envie de donner accès aux soins optiques aux personnes dans le besoin », déclare Pauline, désormais passionnée d’humanitaire. « J’ai reçu une excellente formation à l’ISO. Les enseignants – passionnés et ayant à cœur de nous transmettre leurs connaissances – y sont pour beaucoup ! »

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« Reste à charge zéro », accès aux soins : que va changer la future réforme ?

Alors que la concertation autour du « reste à charge zéro » est engagée depuis février dernier avec le gouvernement, l’ensemble de la filière optique se mobilise pour améliorer l’accès aux soins optiques en France. Objectif : aboutir à la création d’un panier de soins « standard » pour lequel le patient n’aura aucun reste à charge. Cette réforme s’inscrit dans un projet global de santé publique en optique, audioprothèse et dentaire. L’ISO prend part à cette concertation d’envergure et se prépare à faire évoluer ses formations suivant les directions que le gouvernement prendra au mois de juin.

Le « RAC 0 », l’un des axes forts de la réforme

La concertation « Améliorer l’accès aux soins – Reste à charge zéro » (communément appelé « RAC 0 »), lancée par le ministère de la Santé et le ministère de l’Économie et des Finances le 23 janvier dernier, est une réforme clé pour la santé des Français. Elle déterminera les conditions selon lesquelles ils pourront disposer de soins et d’équipements optiques, auditifs et dentaires de qualité dans les années à venir et les renouveler dans de bonnes conditions.

Le reste à charge représente la part des dépenses de santé qui n’est couverte ni par l’assurance maladie obligatoire, ni par l’assurance maladie complémentaire. En optique comme dans les autres secteurs concernés par la réforme, le reste à payer à la charge des patients est important, ce qui se traduit par des renoncements aux soins pour des motifs financiers, en particulier pour les personnes aux revenus les plus modestes. A noter qu’en optique ce renoncement s’explique également par des délais d’attente de plus en plus longs pour rencontrer un ophtalmologue.

Fabricants, opticiens, ophtalmologues, assurances maladie obligatoire, complémentaires santé et réseaux de soins : tous les acteurs de la filière optique sont assis à la table des négociations. Ensemble, ils travaillent à définir un panier de soins nécessaire pour tous les Français, qui s’appliquera chez tous les opticiens et pour toutes les corrections.

L’évolution de la filière optique

Cette réforme aura des conséquences directes sur les professionnels de santé et notamment sur les opticiens. Ils manifestent leurs inquiétudes sur les plans sanitaires (fixation d’un seuil élevé d’évolution de la vue pour bénéficier d’une prise en charge) et économiques. La qualité des équipements optiques « RAC 0 » risque notamment d’en être impactée, avec des verres d’origine lointaine dont les performances techniques ne pourront être systématiquement contrôlées – une conséquence qui fait gronder toute la filière. Mais rien n’est encore joué ! Le projet global de réforme du « RAC 0 » est en phase de négociation et les premières annonces du ministère de la Santé devraient être connues début juin.

Dans le secteur optique, d’autres mesures ont déjà été mises en place avant la réforme sur le « RAC 0 ». Suite à la publication d’un décret le 12 octobre dernier sur les nouvelles règles de délivrance de verres correcteurs et de lentilles de contact, les opticiens jouent un plus grand rôle dans le parcours de santé visuelle et sont reconnus comme des professionnels de santé à part entière. Ces nouvelles prérogatives incitent les diplômés à se spécialiser au-delà de la formation classique du BTS Opticien-Lunetier.

L’évolution et la revalorisation de la formation des opticiens sont donc des enjeux importants qui ont toute leur place dans ce projet de réforme.

L’ISO, une école au plus près des réalités du terrain

L’ISO se prépare à adapter son offre pédagogique pour répondre aux évolutions du secteur. Forte d’un rayonnement en France et à l’international, l’école fait sans cesse évoluer ses méthodes d’enseignement et son contenu pédagogique pour proposer des formations professionnalisantes en connexion permanente avec le monde de l’entreprise. Ces formations sont assurées par des professionnels en exercice, gage de leur adéquation avec le marché de l’emploi.

Dans un contexte où les entreprises doivent toujours plus se différencier, les besoins d’expertise continuent de s’accroître. Pour répondre à cette demande, l’ISO forme des opticiens et, plus globalement, des experts des métiers de la vision : la formation d’opticien est un tremplin qui permet à tous les profils de s’épanouir dans l’une des nombreuses filières de l’optique (santé visuelle, fonctions commerciales, luxe, industrie optique, enseignement…). Les trois quarts des étudiants diplômés de BTS Opticien Lunetier suivent une spécialisation de niveau Bac+3 qui enrichit leur valeur ajoutée et leur ouvre des perspectives de carrière.

La santé visuelle, un des enjeux du 21e siècle

Comme dans beaucoup de métiers, l’opticien est appelé à évoluer. Son défi ? Être agile, en permanence : apprendre à utiliser des logiciels métiers performants, nouer des relations de qualité basées sur la collaboration (clients, ophtalmologues…) et s’adapter aux nouvelles technologies digitales.

Dans les prochaines années, les besoins en santé visuelle vont considérablement augmenter du fait du vieillissement de la population (augmentation du nombre de presbytes, des cas de DMLA et des besoins en basse vision), du doublement du nombre de myopes dans le monde d’ici 2050, des changements de modes de vie, avec notamment l’impact des écrans.

Le marché de l’emploi pour les diplômés en optique reste dynamique : le nombre d’offres d’emploi a augmenté de 56% en deux ans, plus des deux tiers des opticiens diplômés sont déjà en poste à la fin de leurs études et 94% trouvent un emploi en moins d’un mois après l’obtention de leur diplôme (Source : Bien Vu – Hors-Série – Le guide de l’emploi 2018).

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« Be Strong By Mina » : success story d’une monture créée par une diplômée du BLC à l’ISO

Sabine Be., la marraine de promotion du Bachelor de Lunetier Créateur 2017, s’était engagée à éditer sa monture coup de cœur parmi les créations des étudiants, dans le cadre de leur projet d’études. Promesse tenue avec les lunettes « Be Strong by Mina » créées par Mina Letac, qui ont été présentées au MIDO le 24 février. Une belle récompense pour cette jeune diplômée talentueuse.

La monture « Be Strong by Mina » a été officiellement lancée le 24 février à l’occasion du MIDO, le salon international de l’optique qui se tient chaque année à Milan. « Ce modèle a été délicat à produire car le travail de Mina était d’une grande minutie. Il a fallu réaliser les plaques d’acétate et les collages pour récréer l’effet combiné du modèle au niveau du cerclage, dans les 10 coloris dans lesquels il est décliné », raconte la designer. Défi relevé !

Présentées aux opticiens du monde entier venus découvrir les tendances du marché, ces lunettes aux lignes audacieuses ont rencontré un franc succès. Elles seront bientôt expédiées aux quatre coins du monde. Une excellente carte de visite pour Mina Letac dont le nom résonne désormais sur la scène optique internationale.

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Les écoles ISO mobilisées pour la Journée de la Vision Krys Group

Le 23 octobre dernier, la Journée de la Vision Krys Group, organisée par la Fondation Krys Group a réuni les écoles ISO autour d’une mission commune : contribuer à la santé visuelle des personnes en situation de précarité. Retour sur cette journée d’action avec Pierre Gerini, Président de la Fondation Krys Group.

Un projet pédagogique et humanitaire

Cette première édition de la Journée de la Vision Krys Group en partenariat avec les écoles d’optique et le Secours Populaire a mobilisé étudiants et enseignants de l’ISO pour équiper des personnes dans le besoin. « L’ISO et ses étudiants étaient particulièrement motivés pour y participer », souligne Pierre Gerini, Président de la Fondation Krys Group. « Ce projet pédagogique s’inscrit dans un partenariat durable avec l’ISO et répond à la volonté des étudiants de s’engager bénévolement dans le cadre d’une action humanitaire ».

La Fondation Krys Group a mis à disposition des étudiants de chaque école participante verres et montures pour mener à bien leur mission. Réalisation d’examens de vue, analyse de leurs besoins, montage et ajustement des lunettes… Les étudiants ont ainsi mis en pratique leurs compétences sous la supervision d’un enseignant opticien, dans les locaux des écoles ISO.

« Je suis extrêmement fier des étudiants de l’ISO »

Afin de pouvoir fournir des équipements de qualité, l’accueil a été limité à 10 personnes par école. « Avec une centaine d’équipements délivrés, le bilan est très satisfaisant. C’est une très belle action que nous avons menée avec le soutien de l’ISO », se félicite Pierre Gerini.

Le Président de la Fondation ne tarit pas d’éloges sur les étudiants : « Je suis extrêmement fier des étudiants de l’ISO. Ils m’ont beaucoup impressionné par leur sérieux, leur professionnalisme et la précision de leurs gestes. C’est très encourageant pour l’avenir de la profession, la relève est assurée ! ».

Pour la prochaine édition de la Journée de la Vision Krys Group, quelques nouveautés sont à l’étude, entre autres, la possibilité d’équiper les personnes en verres progressifs et la participation des internes en ophtalmologie. Pour sûr, l’ISO répondra à l’appel.

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L’association SOLEO met le cap sur la Tunisie et l’Arménie

Après le Maroc durant deux années consécutives (2014 et 2015) et la Tunisie en 2016, l’association humanitaire SOLidarité Étudiant Optique (SOLEO) a mené une nouvelle mission en Tunisie cet été, du 1er au 13 août, et s’est rendue pour la première fois en Arménie, du 14 au 27 août derniers. Sur ces 2 missions, plus de 1 000 examens de vue ont été réalisés grâce à la mobilisation de 12 étudiants de l’ISO Lyon. Un engagement qui a porté ses fruits.

L’ISO Lyon en Tunisie pour la deuxième année

En 2016, 6 étudiants de l’ISO Lyon, membres de l’association SOLEO, avaient effectué des examens de vue et des montages et distribué une centaine de montures aux alentours de Tunis, dans le Nord de la Tunisie.

Pour la deuxième année consécutive cet été, 8 étudiants de l’association ont sillonné le pays durant 3 jours pour venir en aide aux enfants d’un orphelinat, puis aux habitants de zones isolées au bord de la Méditerranée, une population défavorisée qui n’a pas accès aux soins.

Au total :

  • 614 examens de vue ont été effectués, avec des fiches personnalisées pour chaque patient ;
  • 473 équipements optiques seront délivrés, une fois le montage effectué dans les ateliers de l’ISO ;
  • des centaines d’équipements solaires ont été fournis aux enfants de l’orphelinat.

Accompagnant les étudiants, un médecin généraliste tunisien a effectué plus de 250 dépistages du cancer du sein.

Une première mission optique en Arménie

Dès la mi-août, 4 autres étudiants et 1 professeur accompagnant de l’ISO Lyon se sont mobilisés pour la première fois en Arménie. Au programme : examens de vue, montages et ajustements de lunettes.

Bilan :

  • 404 enfants et personnes atteintes de presbytie ont bénéficié d’un examen de vue ;
  • 264 montages ont été réalisés ;
  • 1 200 lunettes loupes ont été distribuées.

Des missions soutenues par les partenaires de SOLEO

Pour mener à bien ces missions, l’association SOLEO a pu compter sur le soutien et la générosité de ses partenaires :

  • Seiko leur a fourni 1 000 verres ;
  • Opal leur a offert 500 lunettes loupes et 1 000 montures optiques et solaires ;
  • ODLM-Seaport leur a donné 600 montures optiques et solaires ;
  • l’ISO leur a prêté notamment 4 mallettes destinées aux examens de vue ;
  • l’Union Médicale Arménienne de France (UMAF) en Arménie et l’association Les Hirondelles de Carthage en Tunisie les ont accompagnés dans l’organisation, l’accueil et le suivi de leurs actions.

Pour l’été prochain, plusieurs projets de destinations sont à l’étude : la Tunisie et l’Arménie, mais aussi peut-être le Maroc et la Côte d’Ivoire. Avis aux bénévoles, aux investisseurs et aux fournisseurs !

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Les étudiants de l’ISO Marseille en visite dans un centre de basse vision

Le 4 avril dernier, les étudiants du Bachelor des Sciences de la Vision (BSV) de l’ISO Marseille ont visité l’Institut ARAMAV, une clinique de réadaptation et de rééducation pour déficients visuels basée à Nîmes. Ils y ont rencontré le docteur Gérard Dupeyron, médecin chef de l’ARAMAV et chef du service d’ophtalmologie du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Nîmes. L’occasion pour eux de prendre la mesure des besoins en basse vision en France, mais aussi d’échanger avec un expert, pionnier de la recherche dans ce domaine.

Pour la 3e année consécutive, les étudiants du BSV de l’ISO Marseille ont découvert l’ARAMAV et rencontré le docteur Dupeyron. L’objectif de cette journée : les sensibiliser à la basse vision et à l’importance de se former à cette discipline qui fait l’objet de recherches prometteuses et représente un enjeu important pour les opticiens de demain.

L’ARAMAV, l’un des trois centres de rééducation visuelle en France

Après une introduction sur l’histoire de la basse vision, le docteur Dupeyron a présenté ses missions et son implication au sein de l’ARAMAV. Son but : permettre aux malvoyants de regagner suffisamment de vision pour percevoir des formes et se déplacer plus facilement.

Il a éclairé les étudiants sur la prise en charge des personnes malvoyantes en France et leur a rappelé que cette clinique spécialisée fait figure d’exception. En effet, on ne compte que 3 sites équivalents dans l’hexagone pour un total de 70 places seulement, pour répondre à des besoins qui dépassent largement ce chiffre.

Ils ont également visité différentes salles de travail et installations de l’ARAMAV : espace de brail, espace de psychomotricité, reconstitution d’une cuisine… L’objectif est de permettre aux adultes déficients visuels d’acquérir ou de retrouver un maximum d’autonomie dans la vie quotidienne.

La basse vision, une discipline d’avenir

« Cette immersion dans une clinique de réadaptation visuelle nous a donné une approche concrète et très éclairante du métier », raconte Roxane La Perna, l’une des étudiantes. « Avant de visiter l’ARAMAV, je ne connaissais pas l’existence de ce type de structure ».

« Cette expérience m’a donné de la motivation », explique Morgane Thoubillon, une autre étudiante. « Je me suis rendu compte que des investissements importants sont fournis en basse vision et j’ai été ravie de constater que des personnes passionnées comme le docteur Dupeyron en ont fait leur métier. Cela me donne confiance dans l’avenir de la discipline. »

Sandy Vial, leur enseignante d’optométrie, les a accompagnés lors de cette visite (ainsi que Gilles Breitenstein, directeur de l’ISO Marseille) : « Avec le vieillissement de la population, la basse vision est un enjeu de santé publique majeur. La sensibilisation et la formation des étudiants sont donc essentielles. »

« Cette journée nous a vraiment donné envie d’aider ces personnes », raconte Roxane. La jeune fille espère tout au moins créer un espace basse vision dans le magasin d’optique dans lequel elle travaille. Pour l’ISO Marseille, mission réussie !

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L’opticien, un professionnel reconnu dans un secteur d’avenir

Suite à la publication d’un décret le 12 octobre dernier sur les nouvelles règles de délivrance de verres correcteurs et de lentilles de contact, les opticiens sont appelés à jouer un plus grand rôle dans le parcours de santé visuelle. Et ainsi, à renforcer leurs compétences acquises lors du BTS Opticien-Lunetier. Selon le Hors-série « Emploi mode d’emploi » Bien Vu, les deux tiers des diplômés de la formation d’opticien s’orientent déjà vers un cursus de spécialisation, notamment en Licence Professionnelle d’Optique (Bac+3). L‘objectif : se spécialiser en Optométrie et Contactologie pour devenir un expert en santé visuelle – un atout pour exercer le métier passionnant et diversifié d’opticien, mais aussi pour préparer une carrière riche, stimulante et évolutive.

L’optique, un secteur d’avenir

Avec 15 millions de paires de lunettes correctrices vendues en France en 2015, 12 762 magasins d’optique et un chiffre d’affaires global de près de 6,7 milliards d’euros (source Hors-série « Observatoire du marché » Bien Vu)le marché de l’optique est dynamique. En cause : le vieillissement de la population (augmentation du nombre de presbytes, des cas de DMLA, et des besoins en basse vision), le doublement du nombre de myopes dans le monde d’ici 2050 et l’accroissement des besoins visuels dû à la vie connectée (d’après le baromètre 2016 Opinion Way pour l’AsnaV, les 16-24 ans passent en moyenne 9h24 par jour devant un écran).

Ce contexte fait de l’optique un secteur porteur dans lequel chaque profil peut s’épanouir (scientifique, commercial, entrepreneur, manager, créatif, passionné de nouvelles technologies ou d’enseignement…). Une fois le diplôme d’opticien en poche, un tiers des diplômés optent pour la vie active pour exercer ce métier polyvalent, dont le quotidien mêle aussi bien la dimension paramédicale et technique, la vente que le conseil. 84 % des étudiants diplômés trouvent un emploi dans les 3 mois suivant l’obtention de leur diplôme (Sources Hors-série « Emploi mode d’emploi » Bien Vu).

Mais la plupart choisissent de se spécialiser pour devenir des experts via des cursus optiques de bac+3 à bac+5 en santé visuelle, commerce et management, marketing, lunetterie et design, ingénierie. Les débouchés : opticien optométriste, chef de produit et responsable technique en laboratoire de verres ophtalmiques ou de contactologie, cadre de direction, propriétaire de magasin, artisan lunetier, ambassadeur de marque, directeur des ventes, chercheur ou ingénieur optique, ou encore enseignant…… Chaque profil peut réussir dans l’un des nombreux métiers de la vision, qui sont autant de tremplins vers des carrières riches et captivantes.

Le rôle croissant  de l’opticien dans le parcours de santé visuelle

La législation renforce le rôle de l’opticien pour répondre au besoin croissant en santé visuelle. Depuis octobre 2016, l’opticien est reconnu comme un professionnel de santé à part entière. Il est désormais autorisé à intervenir sur les modifications et adaptations de corrections visuelles des patients selon le décret en vigueur pour

  • les lentilles de contact dans le cadre d’un renouvellement d’ordonnance après des examens et des contrôles précis,
  • un équipement optique durant 5 ans (la durée de validité d’une ordonnance est passée de 3 à 5 ans),

et délivrer un équipement sans ordonnance en cas de perte ou de bris de verres, correcteurs lorsque l’urgence est constatée et en l’absence de solution médicale adaptée.

L’objectif de cette réforme : renforcer la complémentarité entre l’opticien et l’ophtalmologue et réduire les délais d’attente des patients.

Autant de nouvelles prérogatives qui reconnaissent les compétences de l’opticien, son rôle incontournable dans le parcours de santé visuelle, et l’incitent à se spécialiser au-delà de la formation classique du BTS.

Une formation en sciences de la vision en 3 ans

Les jeunes diplômés n’ont pas attendu cette réforme pour développer leur expertise en santé visuelle après l’obtention de leur diplôme d’opticien (en juillet 2016, 657 étudiants ISO ont obtenu le BTS Opticien). Depuis septembre 2016, 350  jeunes diplômés poursuivent leur formation en Licence Professionnelle d’Optique et en Bachelor des sciences de la vision (cursus Bac+3) à l’Institut Supérieur d’Optique pour se spécialiser en optométrie, contactologie et basse vision – une spécialité très recherchée sur le marché de l’emploi.

Formation en alternance à l’ISO en partenariat avec l’Université Paris-Sud (université de recherches scien­tifiques et de santé), la Licence Professionnelle d’Optique forme les professionnels de la vision à effectuer notamment des mesures précises et complètes des performances visuelles et à procéder à l’adaptation des lentilles de contact.

« Après mon baccalauréat scientifique, je me suis orientée vers des études en optique : le diplôme d’Opticien-Lunetier, puis la Licence Professionnelle d’Optique à l’ISO. Au terme de cette 3e année, je suis à même de proposer une prise en charge optimisée des besoins en santé visuelle de mes clients : examens au biomicroscope, adaptation en lentilles de contact, bilan optométrique approfondi, dépistage de problèmes d’ordre binoculaire, basse vision, dépistage chez l’enfant, etc. »
Clémentine Stévenin – ISO Lille

L’ISO, leader de la formation optique

Leader de l’enseignement supérieur d’optique en France, l’Institut Supérieur d’Optique forme les experts des métiers de la vision depuis 1988. Du BTS Opticien-Lunetier aux spécialisations de Bac + 3 à Bac +5, l’ISO propose des formations d’excellence résolument tournées vers la pratique via notamment des stages en cliniques universitaires en Chine, aux Etats-Unis et en Australie. Depuis novembre 2016, l’ISO est titulaire de la charte Erasmus +.

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Un été sous le signe de la santé visuelle

L’été, synonyme de farniente ? Pas pour tout le monde… Cette année encore, des étudiants de l’ISO sont venus en aide aux populations défavorisées du Népal et du Laos aux côtés des associations Terre d’espoir Armor et LAOPHTALMO. Matthieu Coudray (ISO Rennes), Marjorie Bouchaud et Clément Roger (ISO Marseille), tous trois diplômés du BTS Opticien Lunetier rentrent enchantés de leur mission. Une expérience aussi enrichissante que dépaysante !

Des étudiants de l’ISO Rennes au service de la santé visuelle des Népalais

L’association Terre d’espoir Armor a entre autres pour mission de venir en aide aux victimes du séisme survenu en 2013 au Népal. Du 3 au 17 juillet derniers, une équipe s’est rendue dans 4 villages situés dans différentes régions du pays pour réaliser des tests de dépistage et des examens de vue.

Huit étudiants de l’ISO étaient présents, parmi lesquels Matthieu Coudray, étudiant en 2e année de BTS Opticien Lunetier à l’ISO Rennes, mu par « l’envie de vivre une expérience dans l’humanitaire, de partir à l’étranger et de découvrir la vie locale ».

Le bilan fait état de nombreux cas de cataracte avancée et de dizaines de cas de maladies oculaires. Ces derniers ont été orientés vers l’hôpital le plus proche, tandis que 332 équipements adaptés ont été fournis en fonction des besoins.

Rendez-vous sur Facebook pour découvrir les photos des étudiants ISO Rennes au Népal

Les étudiants de l’ISO Marseille en mission au Laos

Fondée en 2009, l’association LAOPHTALMO permet aux enfants et aux personnes défavorisées du Laos d’« accéder dignement aux soins ophtalmologiques ».

Pour la 3e année consécutive, l’ISO s’est engagé à ses côtés en proposant à deux étudiants de 2e année de BTS Opticien Lunetier de partir au Laos pendant trois semaines, accompagnés par leur professeur d’Etudes Techniques des Systèmes d’Optique (ETSO), Prises de mesures et Atelier, Tony Lapeyroux.

La mission a débuté après une première semaine dédiée à la découverte de la capitale, Ventiane. L’objectif : former 2 infirmières de l’unité ophtalmologique de l’hôpital de Luang-Prabang, au nord du pays. « Le plus important est que la qualité des soins se maintienne en notre absence » précise Tony Lapeyroux.

L’accent est donc mis sur la qualité de l’enseignement, plus que sur la quantité des cas pratiques. Avec l’assistance des étudiants, les infirmières – en particulier Chantaly, l’infirmière principale – réalisent ainsi une trentaine d’examens de vue et montent 15 paires de lunettes suite à ces examens. « C’est l’occasion pour les étudiants de développer leurs qualités pédagogiques et de consolider leurs acquis en testant leurs capacités de reformulation, d’écoute et d’autonomie » poursuit leur professeur encadrant.

 « S’oublier un peu pour donner aux autres »

Attirés par l’humanitaire, Marjorie Bouchaud et Clément Roger ont saisi cette occasion d’« offrir un peu de leur temps et de faire profiter de leurs compétences à des personnes démunies ».

Ce qu’ils retiennent par-dessus tout sont les moments de partage, les sourires, la reconnaissance et la découverte d’un ailleurs dépaysant« J’ai beaucoup apprécié de partager mes connaissances avec ces personnes motivées mais dépourvues de moyens, mais aussi de m’éloigner de ma zone de confort. Ça a changé mon regard sur le quotidien, en me faisant découvrir un autre rapport au temps et en remettant l’humain au cœur de mon métier » raconte Marjorie. Clément, quand à lui, déclare avoir été « très impressionné par le calme, l’optimisme et l’attitude zen des Laotiens ».

Pour les années à venir, l’ISO souhaite pérenniser son partenariat avec LAOPHTALMO afin de continuer à offrir cette opportunité à ses étudiants et donner accès à la santé visuelle au plus grand nombre.

 >> Retrouvez l’actualité de l’association LAOPHTALMO sur leur page Facebook

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L’ISO au service de la santé visuelle

Chaque année, le deuxième jeudi du mois d’octobre se tient la journée mondiale de la vue, consacrée au problème de la cécité dans le monde.

Cette année encore, l’Institut Supérieur d’Optique (ISO) a répondu à l’appel des municipalités et des Lions Club pour participer à cet événement, en particulier les écoles de Lyon, Marseille, Nancy, Nantes, Rennes, Paris et Toulouse. L’objectif : sensibiliser le grand public à l’importance des soins ophtalmiques et au traitement de la perte de l’acuité visuelle.

> En savoir plus

L'Institut Supérieur d'Optique (ISO) est l'école d'optique leader en France.
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