Success story d’Alexandra Rosso, coordinatrice en santé visuelle et basse vision

Coordinatrice en santé visuelle et basse vision, Les Opticiens Mobiles, ISO Marseille

« Ayant toujours voulu devenir un professionnel de la santé visuelle, je m’occupe de la vision de personnes fragiles et démunies à domicile »

Après le BTS Opticien Lunetier et le Bachelor des Sciences de la Vision à l’ISO Marseille, suivi d’un DU Basse Vision à l’Université de Nîmes, Alexandra Rosso a décidé de quitter le magasin pour exercer à domicile. Son poste lui permet de venir en aide aux personnes fragilisées, démunies et handicapées qui n’avaient pas accès à la santé visuelle.  Un choix de cœur qui l’épanouit.  

Objectif : devenir un professionnel de santé spécialisé

Après 2 années de PACES pour devenir ophtalmologiste, très intéressée par la santé visuelle, Alexandra Rosso se réoriente et intègre l’ISO Marseille dans le cadre du BTS Opticien-Lunetier en alternance. « Je me suis tournée vers l’ISO qui est réputée pour être la meilleure école d’optique française. C’est une école très professionnelle dont j’ai toujours été très contente, », explique-t-elle.

Une fois diplômée à Bac+2, elle choisit de se spécialiser en santé visuelle avec le Bachelor des Sciences de la Vision (BSV) à l’ISO Marseille, puis un DU en optométrie, basse vision et neurosciences en alternance l’année suivante à l’Université de Nîmes. « Le BSV et le DU m’ont permis de me qualifier en tant que professionnel de santé spécialisé, ce qui était mon objectif principal », explique-t-elle.

La découverte de l’optique à domicile : l’accès à la santé visuelle pour tous

À l’issue de son DU, Alexandra intègre Les Opticiens Mobiles en tant que coordinatrice en santé visuelle. « Je voulais mettre la santé visuelle au cœur de mon activité, je cherchais donc du côté des cabinets d’ophtalmologiePuis j’ai découvert Les Opticiens Mobiles sur Acuité. Je ne connaissais pas du tout ce réseau qui se développe de plus en plus dans toute la France. J’ai postulé et ai immédiatement intégré l’entreprise à Lyon. Tout est allé très vite. » 

Aujourd’hui, elle s’occupe du secteur PACA et est retournée vivre à Saint-Tropez d’où elle est originaire.  Son poste l’amène à sillonner toute la région. Faire partie des Opticiens Mobiles lui permet de travailler non seulement à domicile, mais dans les cliniques, les hôpitaux, les maisons de retraite et les pôles handicap. 

Une mission d’aide à la santé visuelle aux plus démunis

Alexandra a souhaité aller au-delà du magasin pour faire une différence dans la vie des personnes fragiles comme les personnes âgées. « Chaque jour, j’utilise mes connaissances pour faire des bilans de santé visuels. Ce qui me plaît le plus, c’est d’aider ces personnes à retrouver une meilleure vue et de les voir heureuses. Cela permet aux personnes les plus fragilisées d’avoir accès au sens le plus important – la vue – et d’améliorer leur quotidien. Dans les EHPAD, les personnes retrouvent une vie animée et des activités sociales. Mon activité fait toute la différence dans la vie des personnes handicapées aussi. Cela les aide énormément à se stabiliserNous créons énormément de lien humain. » 

Elle accompagne également d’autres opticiens franchisés. « L’optique à domicile n’est pas encore très connue. L’idéal serait d’améliorer notre visibilité dans la région et de développer le réseau pour l’accès aux soins pour tous », affirme-t-elle.

« Ce n’est que du positif » 

« Je conseille aux étudiants de l’ISO de s’accrocher, étudier, beaucoup apprendre et être consciencieux dans leur travail – tout repose sur les bilans visuels – et d’écouter leur cœur. Il a fallu que je me réoriente, j’ai fait énormément de route. Je ne regrette pas du tout d’avoir suivi mon idée de passer du magasin au domicile », raconte-t-elle.

« La réussite » : c’est le mot qui résume l’ISO pour Alexandra. « L’ISO Marseille est une vraie famille. J’y ai de merveilleux souvenirs – j’en parlais encore il y a quelques jours ! Entre la qualité de l’enseignement, les profs, les amis que j’ai rencontrés dont une très bonne amie du BTS OL que je vois toujours régulièrement, j’ai sincèrement vécu mes plus belles années d’études », s’enthousiasme-t-elle.

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Success story de Christel-Marie Dina Bollanga, coordinatrice de production et coloriste

Coordinatrice de production et coloriste chez Oliver Goldsmith à Londres, diplômée du BLC, ISO Paris

« Le Bachelor de Lunetier Créateur m’a permis de décrocher l’opportunité exceptionnelle d’intégrer une marque anglaise emblématique »

Durant le Bachelor de Lunetier Créateur à l’ISO Paris, Christel-Marie Dina Bollanga décroche un stage chez Oliver Goldsmith Sunglasses à Londres. Une marque anglaise fondée en 1926 qui allie designs originaux, touche de glamour et style rétro british. À la suite de son stage, elle est embauchée dans cette entreprise familiale en tant que coordinatrice de production et coloriste. 

Le Bachelor de Lunetier Créateur, la naissance d’une passion pour la lunetterie

« Au lycée, je ne savais pas vers quelles études m’orienter mais je m’intéressais aux métiers de la vision. J’ai découvert l’ISO au Salon de l’Étudiant, puis je me suis rendue aux portes ouvertes de l’école.

L’été avant la rentrée, j’ai eu l’occasion d’intervenir en renfort au rayon solaire d’un grand magasin d’optique sur l’avenue des Champs-Élysées, ce qui m’a confortée dans mon souhait de me lancer dans des études d’optique. J’ai poursuivi cette expérience en alternance durant mon BTS Opticien Lunetier.

Une fois diplômée, je me suis orientée vers le Bachelor de Lunetier Créateur afin d’élargir le champ des possibles sur le conseil d’enseignants à l’ISO.

Cette formation m’a énormément intéressée et ouvert l’esprit. J’ai apprécié chacun des cours qui m’ont apporté beaucoup de connaissances et de compétences en lunetterie et m’ont fait découvrir un grand nombre de marques de créateurs. J’ai particulièrement aimé la fabrication de montures et me suis pris de passion pour le design. Sans oublier les visites d’usines de fabrication française qui ont été très formatrices.

La découverte d’une marque optique de renom à Londres

J’ai effectué un stage de 3 mois au sein de la marque Oliver Goldsmith Sunglasses à Londres. Mon objectif était d’améliorer mon anglais et de découvrir le fonctionnement d’une marque optique dans un autre pays.

J’ai été séduite par les designs de ces produits, leur qualité et leur niveau de détail, mais aussi par l’histoire très riche de cette marque rétro qui a habillé le regard d’Audrey Hepburn et de Grace Kelly entre autres icônes du XXe siècle.

Ce stage m’a permis d’acquérir une expérience diversifiée, entre la vente, la production, la gestion des stocks et le travail des couleurs.

« Grâce au stage du Bachelor de Lunetier Créateur, j’ai décroché un poste chez Oliver Goldsmith Sunglasses »

À la faveur du départ d’une de mes collègues, j’ai intégré l’entreprise familiale en tant que coordinatrice de production et coloriste. C’était une opportunité en or que je ne pouvais pas laisser passer et l’occasion d’apprendre la gestion de production.  

Au quotidien, je m’assure que les prototypes soient conformes aux dessins techniques, vérifie la qualité des montures, choisis leurs couleurs, gère les stocks et analyse les ventes – j’identifie les couleurs qui ont bien fonctionné, celles que je préfère garder et en propose de nouvelles pour apporter une touche de modernité aux modèles historiques.

Par la suite, je souhaite continuer à travailler dans la lunetterie. J’ai même des ambitions entrepreneuriales pour les années à venir… Tout est possible ! »

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Success story de Romain Caillaud, Head of Studio

Head of Studio, diplômé du BLC, ISO Paris

« Le BLC est un tremplin : on nous met un pied dans le milieu, à nous de mettre le deuxième »

Romain Caillaud se découvre très tôt une fibre créatrice. Au cours du Bachelor de Lunetier Créateur à l’ISO Paris, il a consolidé ses compétences en design et enfabrication de montures. Durant son stage dans la boutique Lunetier Ludovic à Bruxelles lors du Bachelor de Lunetier Créateur, il a approfondi ses connaissances et créé une « masterpiece » qui lui a valu d’être remarqué au Silmo et au Mido, salons internationaux de la lunetterie. Aujourd’hui, il a décroché le poste de Head of Studio chez Cubitts à Londres. Une griffe au charme discret, spécialiste du sur-mesure.

L’optique, la découverte d’une passion

 » J’avais beaucoup aimé les stages que j’avais passés en magasin d’optique au lycée : je trouvais le métier d’opticien diversifié, entre la vente, les dimensions technique et commerciale et la mode. Après mon Bac S, j’ai donc opté pour le BTS Opticien-Lunetier. Commençant par me former en autodidacte, j’ai acheté des machines et fabriqué moi- même dans mon garage et ma chambre une dizaine de montures pour des proches. Je bidouillais. Ma première monture a nécessité 60 heures de travail ! « 

Apprendre le design de montures avec le Bachelor de Lunetier Créateur

Quand j’ai découvert le BLC, je suis monté à Paris pour suivre ce cursus reconnu par la profession. J’ai été formé sur la corne et l’acétate, mais aussi sur des logiciels comme Illustrator et Rhinoceros. J’ai pu visiter des usines dans le Jura et prendre la mesure de ce qu’est un processus de fabrication industriel – cela m’aide à travailler plus efficacement lors d’un développement de collection. 

Durant un an, j’ai effectué un stage Erasmus dans la boutique de Lunetier Ludovic à Bruxelles grâce aux partenariats de l’ISO. J’ai principalement travaillé à l’atelier pour dessiner et fabriquer des montures sur mesure en acétate, en corne de buffle, en bois et en métal. Une super expérience et une vision de Ludovic qui m’inspire toujours autant : ne jamais dire non, meilleur moyen de continuer d’apprendre.

Sur mon temps personnel, j’ai créé ma propre monture qui reflète tout mon savoir-faire en matière de design et de fabrication. La porter lors du Silmo et du Mido, c’était comme afficher mon CV sur ma tête ! Beaucoup d’acteurs de l’optique étaient impressionnés. C’était très encourageant pour la suite.

De Senior Workshop Product Manager à Head of Studio chez Cubitts

Grâce à ce stage, j’ai décroché le poste de Senior Workshop Product Manager chez Cubitts à Londres. Ma mission, durant un an, a consisté à développer l’atelier, augmenter la qualité de la production et le travail de la corne, qui représente un marché important pour les fabricants de lunettes.

Aujourd’hui, je suis devenu Head of Studio. Toujours en charge de la production de l’atelier, je suis aussi impliqué dans le développement de la collection Cubitts. C’est très enrichissant, j’en apprend tous les jours. 

Je suis également en charge du service sur-mesure, qui consiste à proposer à nos clients une monture unique correspondant à leurs désirs en leur assurant un parfait confort. Pour ce faire, j’effectue une douzaine de mesures, nous échangeons sur ce qu’ils souhaitent et sur ce que j’imagine pour eux. S’ensuit la création d’un design unique puis la fabrication. 

J’aime fabriquer les lunettes que je dessine. Pendant la fabrication, d’autres idées me viennent, ce qui me permet d’ajouter du détail et de rendre les lunettes encore plus uniques. Mes clients sont toujours agréablement surpris.

Grâce à cette expérience à l’étranger, j’ai fait des progrès significatifs en anglais, dont la maîtrise est un prérequis pour évoluer dans le milieu international de la lunetterie.

« Continuer à se former »

Mon conseil aux étudiants en création lunetière ? Créez une monture – seul moyen de marquer les esprits en présentant un objet concret aux employeurs – et faites-le plus de bruit possible avec votre design. Construisez-vous une identité propre avec un portfolio sur les réseaux sociaux (notamment sur LinkedIn) et n’arrêtez jamais d’apprendre.

Au mois d’avril, je vais suivre une formation sur le logiciel 3D Rhinoceros. La maîtrise de la 3D est très intéressante dans le développement de concept et de collection. Elle permet de prévisualiser le produit assez rapidement et très précisément.

Dans le futur, j’aimerais postuler à un titre de chef de produit ou de senior designer en lunetterie. Le BLC a été très formateur, m’a ouvert l’esprit et m’a donné l’opportunité de vivre aujourd’hui de ma passion. »

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Success story de Reza Abbas Farishta, docteur en optométrie

Docteur en optométrie, ISO Paris promotion 2007

« Je suis content d’avoir choisi l’ISO. Je ne pense pas que j’aurais été accepté à la faculté d’Orsay et ensuite, à l’université de Montréal si je sortais d’une école lambda !  »

Après son BTS Opticien-Lunetier à l’ISO Paris, sa Licence Professionnelle d’Optique et sa première année de Master Biologie Santé spécialité Sciences de la Vision à la faculté d’Orsay Paris-Sud (Aujour’hui Paris-Saclay), Reza Abbas Farishta est parti étudier à l’Université de Montréal pour valider son diplôme de M2. Puis, il s’est lancé dans un double cursus de haut niveau : un Ph.D. (appellation anglo-saxonne du doctorat) en Sciences de la vision associé à un doctorat en optométrie. Optométriste, enseignant-chercheur, consultant pour les instances régulant l’optométrie au Canada. 

Le BTS Opticien-Lunetier à l’ISO, la naissance d’une vocation 

« J’ai suivi, après l’obtention de mon bac S, le BTS Opticien-Lunetier à temps plein à l’ISO Paris. Plusieurs de mes proches issus de la filière optique m’avaient donné de bons échos de la profession d’opticien : diversifiée, porteuse de choix multiples et de nombreuses opportunités de spécialisation. Je savais que si ces études me plaisaient, je poursuivrais ma formation.

Suite à mes recherches, mon choix s’est porté sur l’ISO en raison de son excellent taux de réussite au diplôme et de la possibilité de rester dans la capitale, ma ville de naissance. M’étant par ailleurs inscrit en fac d’histoire et de philosophie – deux disciplines qui m’intéressent d’ailleurs encore aujourd’hui –, j’ai finalement opté pour un cursus d’optique qui me garantissait un emploi et une certaine stabilité.

J’ai acquis de l’expérience professionnelle lors de mon stage d’optométrie à Londres durant le BTS. Mes objectifs ? Consolider mon anglais, développer mon réseau et découvrir l’optométrie dans un pays où cette discipline est reconnue.

Une spécialisation en optométrie

Une fois diplômé, j’ai été admis en Licence Professionnelle d’Optique à temps plein à l’Université d’Orsay Paris-Sud (devenue Paris-Saclay). J’ai effectué mon stage chez Grand Optical sur les Champs-Élysées et à Montparnasse aux côtés d’optométristes ayant suivi la même formation que moi.J’ai continué à me spécialiser avec le Master Biologie Santé spécialité Sciences de la Vision à l’Université d’Orsay – Paris Sud (devenue Paris-Saclay)…

Du M2 à la recherche et l’enseignement à l’Université de Montréal 

Puis, j’ai été accepté en M2 à l’Université de Montréal. C’est un programme que seuls 6 étudiants français inscris en M1 peuvent suivre, si l’on n’est pas résident ou citoyen canadien. Passionné depuis toujours par la recherche, je voulais faire un stage dans ce domaine : durant ma première année au Canada, je passais 4 jours par semaine dans la clinique universitaire de la vision de l’école d’optométrie de l’université de Montréal, et 1 jour sur mon activité de recherche. Les résultats étaient très intéressants, ce qui m’a permis de participer à des conférences internationales en Californie la même année et de publier mes résultats dans une revue de renom.

Une fois diplômé, on m’a proposé de faire un Ph.D au sein du Laboratoire des neurosciences de la vision – École d’optométrie, affilié à l’Université de Montréal, sous l’égide du Dr. Casanova, associé à un doctorat d’optométrie.

J’ai décidé de suivre ces deux cursus en parallèle, ce qui est plutôt atypique. J’ai travaillé sur mon Ph.D. pendant 2 ans, puis j’ai pris une pause pour poursuivre mon doctorat en optométrie (O.D) que j’ai obtenue en 2017, avant de reprendre le Ph.D. que j’achèverai cette année. Au Canada, l’optométriste est un professionnel de la santé qui a le titre de docteur, avec le droit de prescrire une correction optique et des médicaments thérapeutiques. Aujourd’hui, en parallèle de mes travaux de recherche à l’université, j’exerce en tant qu’optométriste dans une clinique privée à raison de 2 jours par semaines.

Je suis également chargé de cours à l’école d’optométrie de l’Université de Montréal depuis 8 ans. J’aime beaucoup l’enseignement! J’enseigne principalement la neurophysiologie de la vision et la dioptrique oculaire à des étudiants en doctorat d’optométrie.

 « Pour le BTS, je suis content d’avoir choisi une école de renom comme l’ISO »

Je suis content d’avoir fait mon cursus d’optique à l’ISO, une école reconnue pour ses formations d’excellence et sa renommée sur le marché. Je ne pense pas que j’aurais été accepté à la faculté d’Orsay en sortant d’une école lambda. Les professeurs que j’ai eu au BTS, surtout en analyse de la vision, nous ont vraiment bien formés pour nos échéances nationales et dans mon cas, pour intégrer la faculté d’Orsay. J’aimerais d’ailleurs exprimer ma gratitude envers mes professeurs, surtout envers Dr Gilberg et Madame Tollis, mes enseignants en examen de la vue et analyse de la vision, ainsi que Madame El Mouatz (professeur des Mathématiques) dont la famille habitait à Montréal et m’a bien accueilli durant mes premiers jours ici.

Mon conseil aux étudiants de l’ISO, surtout ceux qui veulent se spécialiser après le BTS : soyez parmi les meilleurs étudiants de votre promotion et ce, à toutes les étapes de votre parcours (BTS, Licence, Master). Appréciez l’excellence de vos professeurs, l’enseignement et l’expérience étudiante, ça va au-delà du simple cours enseigné en salle de classe ! Dernier conseil, développez votre réseau !

Cela fait maintenant 10 ans que je suis à Montréal. Il n’y a pas un jour où je regrette ma décision – à tous niveaux (professionnel, personnel, social…). Les gens ici sont très ouverts, il y a beaucoup d’opportunités (les opticiens français sont très prisés !) et d’espace professionnel pour grandir. C’est une super opportunité pour les étudiants et les professionnels de l’optique qui sont attirés par une expérience à l’étranger et par la pratique de l’optométrie en dehors de l’Hexagone.

Par la suite, j’aimerais développer ma pratique de l’optométrie en me spécialisant dans la gestion des patients atteints de traumatisme crânien et AVC et avoir un jour mon propre laboratoire de recherche afin de faire avancer les sciences de la vision ainsi que l’accès aux soins oculaires. »

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Success story de Rodolphe Moitron, délégué commercial

Diplômé du BTS Opticien-Lunetier de l’ISO Lyon, Rodolphe Moitron est aujourd’hui délégué commercial Rhône pour l’enseigne Zeiss, un poste dans lequel il s’épanouit depuis 13 ans. 

Après 2 premières années de médecine puis une première année d’orthoptie, j’ai décidé de faire des études d’optique, un secteur qui conciliait deux de mes domaines d’intérêt : le paramédical et le commercial.

J’avais entendu parler de l’excellente réputation de l’ISO, qui affiche chaque année de très bons résultats aux examens. Je me suis donc orienté vers une prépa à l’ISO Lyon pour me mettre à niveau en mathématiques et en physique-chimie avant d’intégrer le BTS dont je suis diplômé. J’ai complété mon cursus avec une année de formation supplémentaire en vente qui m’a beaucoup apporté dans mon métier.

Au bout de 7 ans en magasin, j’ai eu envie d’intégrer l’industrie du verre pour devenir commercial : c’est ainsi que je suis entré chez Zeiss il y a 13 ans. J’y occupe un poste de délégué commercial Rhône avec une double casquette : le suivi de nos clients opticiens (formation, présentation produits, aide au développement…) et l’acquisition de nouveaux clients. Un attaché commercial travaille également à mes côtés pour prendre en charge les tâches administratives et me seconder dans la relation clients.

Dans mon métier, rien ne me satisfait autant que de voir mes clients contents de nos produits et reconnaissants de l’aide que je leur apporte. Et surtout, je ne m’ennuie jamais !

Je garde un très bon souvenir de mes années passées à l’ISO, avec de bons enseignants très accessibles. Bon anniversaire à l’ISO, avec tous mes vœux pour continuer à former des entrepreneurs à succès du secteur optique !

Avis aux étudiants en optique : continuez à vous former après le BTS ! Vente, gestion, marketing, vente, optométrie et contactologie… Une année de spécialisation sera bénéfique pour parfaire vos connaissances dans votre branche de prédilection.

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Success story de Justine Machuque, Responsable Trade Marketing

Responsable Trade Marketing chez Essilor filiale France, Diplômée MBA, ISO Paris

«Le MBA m’a permis de faire évoluer ma carrière, du magasin vers l’industrie optique »

Justine Machuque décroche son BTS Opticien-Lunetier à l’ISO Paris et, après plusieurs années d’exercice en magasin, poursuit sa formation avec le MBA Stratégies Commerciales et Marketing Santé pour donner une nouvelle orientation à sa carrière : intégrer un poste à responsabilités dans l’industrie optique. À l’obtention de son diplôme, elle intègre le service marketing client d’Essilor. 

Au lycée, Justine Machuque souhaite devenir opticienne, une profession paramédicale aux missions variées qu’exercent déjà plusieurs membres de sa famille. Son bac S en poche, elle s’oriente ainsi vers le BTS OL à l’ISO Paris qui affiche chaque année un excellent taux de réussite. Diplômée, elle est embauchée dans un magasin créateur haut de gamme près des Champs-Élysées. 

Après plusieurs années passées en magasin à un « poste très polyvalent et formateur », elle décide de monter en compétences en marketing et stratégie digitale avec le MBA de l’ISO. Un programme intéressant, un cursus en 18 mois, un format en alternance (3 jours de cours par mois)… La formation correspond parfaitement à ses aspirations

Le MBA, tremplin vers l’industrie optique 

« Grâce au MBA, j’ai pris de la hauteur. J’ai désormais une bonne connaissance du marché de l’optique, mais aussi de solides compétences en marketing dont je me sers au quotidien. Par exemple, la mise en place d’un plan marketing et l’analyse des besoins spécifiques d’un magasin par rapport au marché. C’est un cursus riche et intense qui offre de nombreuses opportunités d’échanges avec les enseignants et les intervenants », analyse Justine.

« Le voyage d’études en Chine a été également un moment clé de la formation et une expérience très enrichissante dont je garde un excellent souvenir. Cette ouverture à l’international m’a fait prendre conscience des spécificités du marché français, des opportunités que représente le marché chinois, et mettre en perspective certains acquis », raconte-t-elle.

Un poste à responsabilités dans l’industrie 

Depuis plus d’un an, Justine est Responsable Trade Marketing au sein de la filiale française d’Essilor. Elle gère au niveau local un portefeuille de clients partenaires, les accompagne sur leur stratégie marketing et communication et définit, met en place et suit les actions marketing communes entre Essilor et les magasins. Au niveau national, elle met en place des animations ponctuelles et sur l’année dans plusieurs enseignes et groupements.

Ce qu’elle aime le plus dans son métier ? La diversité de ses missions :

  • être « en contact permanent avec les opticiens, les agences de communications et les agences médias »,
  • « [s]e servir de [s]on expérience en magasin pour proposer aux opticiens des opérations marketing sur-mesure » et
  • « la dimension créative pour mettre en place de supports de communication ».

« Dans 5 ans, j’aimerais peut-être évoluer vers un poste à l’international », confie-t-elle.

Et de conclure : « J’ai fait toutes mes études supérieures à l’ISO et j’en suis 100% satisfaite ! L’ISO est un acteur majeur du secteur optique, une référence. La formation MBA répond parfaitement aux besoins et aux évolutions du marché, ainsi qu’aux attentes des professionnels ».

Pour en savoir plus sur le MBA Stratégies commerciales et marketing santé : présentation de la formation

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Julia Maggio, opticienne au showroom JF Rey et formatrice chez JF Rey Eyewear, ISO Marseille

Julia Maggio a suivi tout son cursus d’optique à l’ISO : le BTS Opticien-Lunetier, le Bachelor des Sciences de la Vision (BSV), puis le Bachelor de Lunetier Créateur (BLC). Forte de cette double spécialisation à Bac+3, Julia Maggio est devenue opticienne dans la boutique créateur JF Rey à Marseille et formatrice pour l’enseigne.


« Le BSV devrait être obligatoire pour devenir opticien »

Julia est porteuse de lunettes et familière du milieu de l’optique depuis ses 10 ans – elle se souvient du plaisir qu’elle avait alors à se rendre dans la boutique de son opticien, « un couple adorable ». Son Bac S en poche, la jeune fille s’oriente ainsi vers le BTS OL à l’ISO Marseille, qu’elle découvre sur des salons et aux journées portes ouvertes.

Sur le conseil d’un enseignant, elle se spécialise en contactologie et en optométrie avec le BSV à l’ISO. Par son format en alternance, cette première année de spécialisation lui a permis de « mettre un pied dans l’entreprise ». Selon elle, « cette formation complémentaire devrait être obligatoire car elle apporte des compétences indispensables à l’exercice du métier d’opticien, notamment en contactologie. »

Le BLC ou l’amour de l’art

Très tôt, Julia porte un vif intérêt à l’art et à la création. « J’ai une grande passion pour la céramique que je pratique depuis mes plus jeunes années, mais également pour la peinture et le dessin » – enfant, elle dessinait aux côtés de son grand frère architecte et accompagnait chaque année son père, féru de photo et d’aquarelle, dans les musées parisiens.

Elle s’oriente ainsi vers une deuxième spécialisation : le BLC à l’ISO Bordeaux, une année qu’elle a trouvé « géniale ». « J’ai apprécié la liberté de déployer mon propre univers (créer une monture estampillée avec mon logo et un concept-store) et découvrir des matières aussi intéressantes que le morpho-visagisme et l’histoire de l’art », raconte-t-elle.

« Opticien est l’un des rares métiers qui allient la dimension de santé et la mode »

Forte de sa double spécialisation qui lui confère un profil très complet, Julia est recrutée en tant qu’opticienne dans la boutique Jean-Francois Rey, créateur phare à Marseille depuis 45 ans, dans le Vieux-Port de la cité phocéenne. « C’est une super opportunité de travailler pour une marque française, qui plus est locale. J’ai une incroyable qualité de vie qui m’incite à rester vivre ici », souligne cette jeune marseillaise d’origine et de cœur.

Chez JF Rey, service haut gamme et conseil sur mesure sont de rigueur. « J’adore mon métier, une profession de santé qui me met au contact des gens et de la mode. » Ses missions quotidiennes vont des tâches classiques de l’opticien – examens de vue, conseil, atelier, gestion des mutuelles, service après-vente, vitrines… – à l’animation des réseaux sociaux de l’enseigne (Instagram et Facebook).

Elle forme également des opticiens sur les produits créateur, l’histoire de la lunetterie et le processus de fabrication d’une monture, et se déplace dans les écoles ISO pour présenter la marque aux étudiants. « J’ai toujours plaisir à retourner à l’ISO où je suis très bien accueillie ; c’est comme une grande famille », raconte-t-elle.

Son plus grand rêve ? Créer sa marque de lunettes. Pour suivre la future créatrice, rendez-vous sur son compte Instagram : @juliamaggio

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L'Institut Supérieur d'Optique forme depuis 30 ans les experts des 
métiers de l’optique.

Romain Mercadier, opticien créateur de la marque La Brique & La violette, ISO Toulouse

Déjà propriétaire d’un magasin créateur fondé il y a 6 ans avec sa compagne Marine Bes, également diplômée de l’ISO Toulouse, Romain Mercadier s’est lancé il y a moins d’un an dans une toute nouvelle aventure : la création de La Brique & La Violette, une marque de lunettes originales 100% made in Toulouse.


Sa formation en optique

Intéressé par les disciplines scientifiques et le secteur paramédical, Romain Mercadier se réoriente vers l’optique après une première année de médecine infructueuse. Pour suivre le BTS Opticien-Lunetier, il choisit l’ISO Toulouse en raison de son excellente réputation, avant de décrocher sa Licence d’Optométrie à l’Université d’Orsay – Paris Sud. Sur les bancs de l’ISO, il rencontre Marine Bes qui partage sa passion pour l’optique.

Et puis c’est le déclic : « J’ai découvert le design de montures il y a 10 ans en travaillant dans un magasin créateur indépendant près de Toulouse », raconte-t-il. « La propriétaire était passionnée par les montures originales, qui n’étaient alors pas encore dans l’air du temps ».

De la création sur mesure à la naissance de sa marque

Il y a 6 ans, alors que Romain et Marine viennent d’ouvrir leur magasin créateur, le jeune Opticien commence en parallèle à créer des modèles sur mesure, à la demande de clients. « Quand je voyais un visage, je savais tout de suite ce que j’avais envie de dessiner », explique-t-il. « Les gens sont une source d’inspiration inépuisable d’où naissent toutes les idées ».

Ayant à cœur d’élargir sa clientèle, il crée sa propre marque, La Brique & La Violette – c’était pour lui la « suite logique ». Ses montures se distinguent par leur « design coloré et joyeux » et leur « originalité tout en étant faciles à porter ». Sa première collection est inspirée de 14 modèles en acétate réalisés pour des clients au cours des 6 dernières années.

Des lunettes « fabriquées et assemblées dans l’atelier familial », un nom qui fait référence à deux symboles toulousains, un fonctionnement à la commande qui réduit les stocks… Le créateur revendique l’ADN artisanal, local et éco-responsable de sa marque.

Une marque en pleine ascension

Pour la faire connaître, il communique sur les réseaux sociaux et rencontre des Opticiens indépendants reconnus dans la profession – il vient de passer un contrat avec son 30e client. Pour faire face à la demande croissante (et augmenter ses capacités de production), il a récemment emménagé dans un plus grand atelier et embauché une personne qui y travaille à temps plein. « Si quelqu’un m’avait dit que j’en serais là aujourd’hui, je ne l’aurais pas cru », note-t-il.

Ces prochains mois sont une « période charnière pour la marque », avec de nouvelles embauches prévues à l’atelier, le recours à des commerciaux et l’acquisition de machines spécifiques à la production de lunettes en métal. L’objectif ? « Développer la marque à l’international en 2020 en [s]e positionnant sur des salons reconnus dans le monde entier ».

Ses conseils

« Si on veut réussir, il faut être investi à 100% et accepter de prendre des risques », affirme le jeune entrepreneur, qui jongle entre la fabrication de montures à l’atelier (4 jours par semaine), le démarchage commercial (1 ou 2 jour(s)), l’administratif et la communication.

De ses années à l’ISO, Romain garde de « super souvenirs », se rappelant de « l’esprit familial » et « d’enseignants très compétents, passionnés et sachant transmettre leur passion ». « Suivez votre instinct », recommande-t-il aux futurs créateurs.

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Victorien Guyon, InStore Specialist chez Luxottica, ISO Lyon

« Le BMO a été une année très enrichissante durant laquelle j’ai mûri le projet de travailler dans l’industrie »

Diplômé du Bachelor de Manager en Optique à l’ISO Lyon, Victorien Guyon a été recruté par Luxottica pour gérer les magasins en réassort automatique de l’enseigne sur le secteur Nord. Durant ses études, il a commencé à s’engager auprès de l’association humanitaire de l’ISO Lyon, SOLEO, avec laquelle il est parti en mission en Tunisie. Rencontre avec un jeune salarié de l’industrie optique qui souhaite donner la part belle à son engagement humanitaire.

Le BMO, « l’année la plus enrichissante de mon parcours » 

Après son Bac S, Victorien Guyon s’oriente vers le BTS OL pour devenir opticien. « La richesse de ce métier repose sur sa polyvalence, entre commerce, technique et santé. »

Puis il poursuit en BMO, une année très enrichissante durant laquelle il mûrit le projet de travailler dans l’industrie. « Je crois beaucoup dans l’avenir des cursus Bachelors. Avec les évolutions du métier, se spécialiser me paraît aujourd’hui une évidence. Il faut être capable de s’adapter », déclare-t-il.

Son entrée dans l’industrie optique

Six mois après l’obtention de son diplôme, Victorien est repéré par un chasseur de tête pour travailler chez Luxottica en tant qu’InStore Specialist (animateur réseau) à Lille. « L’ISO m’a ouvert un grand nombre de portes ; je ne les remercierai jamais assez ».

« Je pilote les magasins qui fonctionnent en réassort automatique sur le secteur Nord (de Lille à Caen) en intervenant sur la partie marketing. » Ses missions vont du conseil sur la gestion des stocks (temps d’exposition des marques, personnalisation d’assortiments…) à l’organisation des campagnes de communication dans les magasins, en passant par l’implantation de marques.

« Travailler dans l’industrie permet d’avoir un point de vue plus global sur le secteur. J’ai pris plus de recul notamment sur l’approche des clients finaux. »

La course 4L Trophy : « une solidarité exacerbée »

« Parcourir 6 000 km, de Biarritz au Maroc, à bord d’une Renault 4L a été une très bonne expérience jalonnée de moments inoubliables. J’ai été très touché par l’esprit d’entraide entre les participants (y compris entre eux) et les habitants. Ce sont les moments de ma vie où j’ai vu le plus de solidarité humaine. »

Son engagement humanitaire auprès de l’association SOLEO

Poussé par des amis bénévoles, Victorien s’engage à son tour dans l’association SOLEO, créée en 2014 par une opticienne diplômée et ancienne étudiante de l’ISO Lyon, dont il est aujourd’hui responsable des relations publiques. Aux côtés de cette association, il a eu l’occasion de partir en mission humanitaire en Tunisie, pour réaliser des examens de vue et fournir des équipements optiques adaptés aux populations défavorisées.

« Cet engagement est très intéressant au plan professionnel et technique : vu le manque de matériel, il faut souvent se débrouiller avec les moyens du bord. Humainement, cela permet de grandir et de relativiser par rapport à notre situation en Occident : l’essentiel de ce que j’ai appris en termes de sagesse personnelle m’a été enseigné par les personnes les plus démunies. Et sur place, je me suis fait des amis merveilleux », raconte-t-il.

Dans les mois à venir, Victorien envisage de retourner quelques mois à Lyon pour s’accorder une pause et s’impliquer davantage dans l’association – il participera à de nouvelles missions l’été prochain –, avant de retourner plus tard dans l’industrie.

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Karine Babaloni, Diplômée du BTS Opticien-Lunetier, ISO Toulouse, Opticienne au Canada 

« Mon travail au Canada me plaît énormément, d’autant que les opticiens français y sont très appréciés. »

Diplômée du BTS Opticien-Lunetier, Karine Babaloni a quitté la France il y a quelques mois pour partir travailler à Trois-Rivières, dans la partie francophone du Canada. Après avoir décroché son équivalence pour exercer dans la Belle Province, elle est aujourd’hui très sollicitée, étant l’une des seules opticiennes du magasin sur 12 employés. Rencontre avec une passionnée d’optique et de voyages.

L’optique et le voyage, deux passions naissantes

Après un bac STI génie mécanique, Karine Babaloni entre en école d’ingénieur, mais cette voie ne la satisfait pas. Elle interrompt ses études au profit de « petits boulots ».

Porteuse de lunettes depuis son plus jeune âge, elle connaît bien l’opticien de la famille qui lui fait alors découvrir le métier et lui en fait apprécier tous les aspects. Suite à ces échanges, elle se réoriente vers l’optique à l’ISO Toulouse, où elle intègre la classe préparatoire durant 4 mois puis le BTS Opticien-Lunetier dès la rentrée de février. « J’ai apprécié de pouvoir valider ma première année d’optique en quelques mois seulement grâce à ce cursus en accéléré », déclare la jeune femme.

Une fois diplômée, elle poursuit son cursus avec un DU d’optométrie en alternance et s’envole pour 6 mois aux États-Unis à la faveur d’une opportunité personnelle. À son retour, sur la proposition d’un enseignant de Licence qui avait pour projet de faire un voyage à l’étranger, elle prend la gérance provisoire de son magasin spécialisé dans les verres de contact – 2 mois à ses côtés, suivis de 3 mois en totale autonomie. Une expérience qui lui plaît beaucoup !

Beaucoup de travail mais peu de stress 

Changement de vie en perspective ! Emballée à la lecture d’une offre de poste publiée sur Facebook, elle saisit l’opportunité de partir travailler pour une enseigne canadienne à Trois-Rivières, près de Montréal. Après un entretien à distance avec le directeur général de l’entreprise, elle obtient en 3 semaines son visa pour le Canada. « Mes motivations étaient d’abord personnelles : je souhaitais continuer à voyager et découvrir un pays que je ne connaissais pas. »

À son arrivée, elle entreprend de passer l’équivalence du diplôme d’opticien, une étape nécessaire pour exercer son métier au Canada. En 2 mois, elle suit 45 heures de cours de contactologie et 5 heures de déontologie afin de décrocher le précieux sésame. « Au début, je ne pouvais ni faire d’ajustements, ni prendre de mesures car j’avais un poste de conseillère avec pour unique mission d’orienter les clients sur le choix de leur monture », explique-t-elle.

« Les opticiens français sont les bienvenus au Canada ! » 

Désormais l’une des seules opticiennes de son magasin, Karine est très sollicitée notamment pour les prises de mesure. Son nouvel environnement de travail lui plaît énormément : elle travaille beaucoup mais sans stress car « les Canadiens sont faciles à vivre et adorent les Français. Nous sommes d’autant mieux accueillis ici que le pays souffre d’un déficit d’opticiens. Trois de mes amies et collègues dont 2 rencontrées à l’ISO Toulouse sont d’ailleurs en pleines démarches pour me rejoindre ».

L’exercice du métier d’opticien est assez différent de la pratique en France: ni mutuelle, ni sécurité sociale ; des ventes « plus rapides et plus faciles ». De plus, « la plupart des Canadiens prennent soin de leurs yeux, recherchent des équipements optiques de qualité et y mettent le prix ».

Côté formation, Karine souligne une différence notoire entre les 2 pays : l’optométrie est très peu enseignée au pays des Caribous. « En France, nous sommes beaucoup mieux formés sur cette dimension de l’optique, connaissons mieux les problèmes visuels et savons mieux les expliquer aux clients ».

Une nouvelle vie commence 

Montréal, Québec, Boston… La jeune femme en profite pour voyager quand elle le peut. À Trois-Rivières, elle profite des nombreux parcs et de la nature omniprésente. « La vie est tranquille ici. La population, assez âgée, a les moyens de bien vivre. Mon nouveau cadre de vie est super. Et même l’hiver, à -40 °C, il y a plein d’activités à faire. Le seul bémol est que je m’enrhume plus souvent ! », dit-elle en souriant.

« Pour l’avenir, j’aimerais bien rester au Canada, y devenir directrice de magasin, monter ma propre entreprise ou bien rester à mon poste actuel. En fait, je profite surtout du moment présent ! » Avec son permis de travail Jeunes Professionnels, Karine peut rester 2 ans au Canada. D’ici janvier prochain, elle pourra lancer les démarches pour obtenir sa résidence permanente.

« Je garde un excellent souvenir de mes années à l’ISO. L’ambiance avec les enseignants et les élèves était géniale, tout comme les enseignants qui m’ont vraiment donné envie de travailler. » Des bancs de l’ISO à son expatriation au Canada, Karine a suivi sa voie vers l’épanouissement.

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Cécile Bon, diplômée BTS OL, ISO Nancy, Directrice de la Maison Bonnet

« Ce qui me plaît le plus dans la haute lunetterie, c’est l’opportunité d’apprendre à connaître la personnalité de mes clients afin de leur apporter un conseil sur mesure. » 

À la recherche d’un profil scientifique, la Maison Bonnet m’a recrutée pour mon expertise en optométrie.

Quelques mois après l’obtention de son Master d’Optométrie à l’Université d’Orsay – Paris Sud, Cécile Bon est nommée directrice de la Maison Bonnet. Cette institution internationalement reconnue dans la lunetterie de luxe est la seule maison qui fabrique des lunettes sur mesure en écaille de tortue dans le monde. La jeune femme, diplômée de l’ISO Nancy, nous raconte son quotidien au sein de cette prestigieuse enseigne historique. 

L’intégration d’une grande maison d’optique 

Vivement intéressée par l’optique et la physique, Cécile Bon s’oriente après son bac S vers le BTS Opticien-Lunetier à l’ISO Nancy. Selon le projet qu’elle établit dès le début de ses études, elle poursuit son cursus en Licence puis en Master d’Optométrie à l’Université d’Orsay.

En quête d’un profil scientifique, Franck Bonnet – arrière-petit-fils du fondateur Alfred Bonnet – la contacte après avoir repéré son annonce de recherche de poste sur le site d’Acuité. À peine diplômée, Cécile devient ainsi opticienne-optométriste et directrice de la Maison Bonnet Paris.

Unique en France et dans le monde, la Maison Bonnet habille depuis 1930 le visage des grands de ce monde : couturiers (Yves Saint Laurent), architectes (Le Corbusier…), hommes politiques (Jacques Chirac, François Mitterrand, Valéry Giscard d’Estaing…), acteurs et actrices (Yvan Attal, Valérie Lemercier…) et autres personnalités d’hier et d’aujourd’hui. Depuis 4 générations, cette maison fondatrice de la « Haute Lunetterie » entretient le savoir-faire de l’écaille de tortue, ce qui lui a valu le titre de Maître d’Art. Aujourd’hui, elle propose en outre des montures en corne de buffle et en acétate.

« Au sein de la Maison Bonnet, nous avons chacun notre domaine d’excellence : je suis spécialisée en optométrie ; d’autres travaillent en atelier et d’autres encore dans le showroom. Pour ma part, j’ai un rôle scientifique avec la prise en charge des examens de vue, mais aussi administratif, ainsi qu’une mission de conseil, au cœur de notre activité. Mon métier requiert à la fois de la rigueur, un grand sens de l’organisation et beaucoup de passion », souligne Cécile Bon.

Au service de ses clients et de ses étudiants 

« Selon moi, le luxe tient beaucoup à la relation privilégiée que nous entretenons avec nos clients – une relation très particulière que j’apprécie énormément. La Maison Bonnet s’est développée dans un esprit artisanal et familial ; les clients se sentent ici à l’aise, comme chez eux. » 

Prochaine étape pour la Maison Bonnet : l’ouverture d’un magasin à Londres d’ici le début de l’été. Cécile travaille actuellement à l’obtention d’une équivalence pour pouvoir exercer dans la capitale britannique. « Je m’y rendrai fréquemment pour les examens de vue et la formation afin d’y assurer le même service qu’à Paris », tout en restant à la tête de la boutique parisienne.

En parallèle, la jeune directrice donne des cours de Travaux Pratiques (TP) et de Travaux Dirigés (TD) d’optométrie en Licence et en Master à Orsay à raison d’un jour par semaine. « L’enseignement me permet de transmettre mes connaissances et de les mettre à jour continuellement », déclare-t-elle. « Mes conseils pour réussir ? S’investir à fond dans ses projets et travailler à se différencier. » 

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Gwenaël MERLIO, Diplômé BTS OL, ISO Paris, Fondateur de L’Opticien Qui Bouge

« Mon ambition ? Positionner l’optique à domicile comme un service supplémentaire au profit de la santé visuelle des Français en termes de confort et de bien-être. »

Ancien étudiant à l’ISO Paris, Gwenaël Merlio est aujourd’hui à la tête de « L’Opticien Qui Bouge ». Ce service d’optique à domicile vient d’être élu Meilleure Initiative Santé 2018. Une consécration pour cet entrepreneur passionné.

Un opticien qui fait bouger les lignes

« Étant porteur de lunettes depuis que je suis tout jeune, j’ai été assez tôt en contact avec des opticiens. Conforté par mon stage de 3e en magasin d’optique sur tous les aspects du métier, j’ai eu ainsi dès l’âge de 12-13 ans un projet professionnel clairement défini : devenir opticien », raconte Gwenaël Merlio.

Son bac STI Génie Optique en poche, il s’oriente donc vers un BTS Opticien-Lunetier à l’ISO Paris. De ses 2 années à l’ISO il garde un excellent souvenir : ses enseignants étaient « très à l’écoute » et sa promotion « géniale ». Une fois diplômé 2 ans plus tard, il est recruté dans un magasin Alain Affelou en région parisienne puis se voit muté à Toulouse en tant que directeur adjoint. Il passe alors 8 ans à la tête de différents magasins dans le sud de la France.

En 2013, il fonde « L’Opticien Qui Bouge », un service d’opticien à domicile qui s’adresse principalement aux personnes âgées et à mobilité réduite, ainsi qu’aux familles avec des enfants en bas âge et aux personnes qui n’ont pas le temps de se déplacer en magasin.  « L’optique à domicile induit une approche différente de l’exercice en magasin : une grande capacité d’écoute vis-à-vis d’une clientèle plutôt âgée, et un goût certain pour la route, qui fait partie intégrante du métier », précise-t-il.

Une évolution à grande vitesse

« D’avril 2013 à 2018, tout a évolué à une vitesse inimaginable ». Ses projets, en cours ou à venir, sont nombreux :

  • développer des contrats d’agents commerciaux payés à la commission (10 personnes ont déjà signé un contrat d’un an à partir de septembre-octobre 2018, 3 à 4 nouveaux commerciaux rejoindront le réseau chaque trimestre) ;
  • créer une centrale d’achat tournée vers les opticiens de l’enseigne d’ici la fin de l’année, qui sera accessible, à terme, à tous les opticiens à domicile en France ;
  • ouvrir, début 2019, un centre de formation en partenariat avec Pôle Emploi afin de former des opticiens déjà diplômés ;
  • ouvrir 20 nouvelles concessions d’ici le premier trimestre 2019 (l’enseigne est déjà présente à Toulouse, Poitiers, Niort, Troie, Lille, Châteauroux et à Mont-de-Marsan).

La consécration d’un service à valeur ajoutée

Après 5 ans d’existence, L’Opticien Qui Bouge a reçu, en avril dernier, le trophée de la meilleure innovation « Santé/E-santé » SilverEco 2018. Pour Gwenaël Merlio, « ce prix est une reconnaissance de la valeur ajoutée du service, ainsi que du dynamisme de l’entreprise ».

Selon lui, les facteurs clés de la réussite sont la motivation – « croire en son projet pour donner envie aux banques puis aux clients de vous accompagner » – et l’investissement – « prendre le temps de concevoir son projet ». Il conseille ainsi à tous les étudiants de bien réfléchir à leur futur métier pour pouvoir s’épanouir dans leur activité.

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Mehdi Yahiani, Formateur et Manager de 3 points de vente en Chine, ISO Lille

« En Chine, tout va vite, très vite ! »

Arrivé il y a un an et demi avec une Licence Professionnelle d’Optique en poche, Mehdi Yahiani est déjà formateur et à la tête de trois points de vente en Chine. Récit d’une ascension fulgurante dans l’Empire du Milieu.

À 26 ans, Mehdi Yahini a bien pris le pli de la vie à la chinoise : il travaille six jours sur sept, enchaînant réunions et déplacements, onze salariés à gérer dans les trois points de vente qu’il manage, une trentaine d’opticiens à former en parallèle. « On ne s’ennuie pas ici – c’est sûr ! », s’amuse l’ancien lillois débarqué il y a seulement dix-huit mois en Chine.

À l’époque, Mehdi sort tout juste du cursus de Licence Professionnelle d’Optique de l’ISO Lille, suivi en alternance, après l’obtention de son BTS Opticien Lunetier dans la même école. Dans le cadre de ses partenariats internationaux, l’ISO lui propose de partir un an comme formateur en Chine. Objectif : inculquer les fondamentaux de l’optique appris dans son cursus français à de jeunes managers de magasins chinois. « Les cursus d’optique en Chine restent assez théoriques », explique Mehdi. « Il y a peu de stage et de pratique en magasin. Même le cursus d’optométrie de 4 ans ne comporte qu’un stage d’observation de 6 mois en hôpital. Ainsi, les employeurs complètent souvent par eux-mêmes la formation des salariés qu’ils recrutent. »

Le titulaire de la Licence Professionnelle d’Optique saute sur l’occasion et fait le grand saut dans l’inconnu à la rentrée 2016. Direction la province du Henan, dans le nord du pays. « Je ne parlais pas un mot de chinois, mais j’étais accompagné par un traducteur, qui m’a aidé aussi pour les modalités de mon installation sur place. »

« En quelques mois, on se retrouve avec des cartes de visite de CEO »

Mehdi s’acclimate rapidement au pays et à un marché de l’optique à la croissance galopante. « En l’espace de quelques mois, on se retrouve avec des cartes de visites de CEO et des propositions de postes avec des salaires auxquels on ne rêverait pas en France », commente l’expatrié. « Les besoins de formation dans le secteur sont immenses et les employeurs sont constamment en recherche de professionnels pour coacher leurs équipes. » Seul hic : Mehdi ne parle pas chinois et l’embauche d’un traducteur pour l’accompagner refroidit les potentiels employeurs. Au bout d’un an, Mehdi finit son contrat et rentre en France, mais ne se décourage pas pour autant.

« Malgré la barrière de la langue, j’étais persuadé qu’il y avait des opportunités à saisir. » Il revient seul à Shanghai, démarche des réseaux et finit par trouver un poste dans la province de Chongqing. « Le groupe comptait suffisamment d’employés anglophones pour que je sois accompagné dans les points de vente par des salariés capables de traduire pour moi. » Recruté en septembre dernier, Mehdi est – six mois plus tard – en charge de la formation d’une trentaine de salariés, et a récupéré depuis également la gestion de trois points de vente (dont un magasin franchisé Alain Afflelou). « Ici, tout va vite, très vite. Quand les résultats suivent, on vous fait très rapidement confiance. »

« Ici, le client est un vrai dieu »

Rythme de travail soutenu à la clé et expertise consolidée du marché. « Le fonctionnement des points de vente est assez différent de ce que l’on voit en France car il y a des hiérarchies assez établies avec un gestionnaire de magasin, un manager général, un optométriste et des vendeurs. Chacun a une place assez précise, ce qui simplifie les choses au final. ». Et le client ? « S’il est roi en France, ici c’est un véritable Dieu ! Les clients sont hyper-connectés – via Wechat, et peuvent être très exigeants – en particulier sur les prix. Il y a une culture de la remise qui conduit à des négociations sans fin. Même si vous affichez des tarifs moins élevés que vos concurrents, les clients réclameront encore des remises par principe. » Sourire en coin. Mehdi le Lillois sait y faire avec les manières chinoises et a déjà doublé les résultats de ses magasins.

Expatrié et acclimaté, il a d’autres ambitions pour son futur : en Chine peut-être, aux États-Unis pourquoi pas. Voire en France. « Partir loin ne m’a pas coupé de la France et du marché hexagonal. Il y a plein de belles choses à y faire aussi – certes à un rythme différent d’ici – mais avec de belles opportunités. Si ça se présente, pourquoi pas… »

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Caroline Abram, opticienne créatrice

Ancienne étudiante à l’ISO Paris, Caroline Abram est aujourd’hui une créatrice de renom, reconnue pour ses modèles aux formes ultra-féminines et aux couleurs pétillantes. Après avoir exercé le métier d’opticien dans la boutique familiale, elle a créé des bijoux et accessoires de lunettes, puis a lancé sa propre marque éponyme de lunettes, qui célèbre la beauté des femmes.

L’optique, un secteur familier

Née d’une mère opticienne et d’un père ophtalmologue, Caroline Abram nourrit dès son plus jeune âge le désir d’intégrer une école d’art. Indécise sur son avenir après son baccalauréat scientifique option dessin et encouragée par la voix maternelle, elle s’oriente alors vers des études d’optique, qui lui garantissaient un « vrai métier » à la clé.

La jeune femme obtient son BTS Opticien-Lunetier à l’ISO et travaille pendant 10 ans dans la boutique que tient sa mère à Montmartre, au cœur de la capitale. Puis, pour enrichir ses activités quotidiennes, elle commence à fabriquer des chaînes de lunettes ornées de perles et de détails en argent inspirées par ses voyages réguliers au Sénégal, où son père s’est expatrié.

Le développement progressif de sa marque

La jeune créatrice diversifie progressivement sa gamme de produits, avec en particulier des « bijoux de lecture », pour lesquelles elle décèle « une vraie demande ». Ces face-à-main bâtiront sa réputation. Ses créations ne tardent pas à être commercialisées dans les plus grands magasins parisiens tels que le Printemps ou les Galeries Lafayette, et de belles boutiques de niches, grâce à son important carnet d’adresses, et à rencontrer un franc succès. Au Salon de l’optique de Paris (le Silmo), sa marque est récompensée par 3 SILMO d’or.

Désormais entièrement consacrée à la création – « une activité passionnante et un challenge de tous les jours » –, Caroline Abram est à la tête d’une entreprise de 15 collaborateurs, avec un atelier implanté au Sénégal.

Révéler la beauté des femmes

À travers ses créations (notamment sa nouvelle collection Wonder Woman) et ses campagnes de publicité, elle met en lumière une femme moderne et indépendante, à l’apogée de sa féminité. La forme papillon, clin d’œil charmeur et ultra-glamour inspiré des sixties, est devenue sa marque de fabrique, pimpée par toute une palette de couleurs exubérantes. « Une femme peut être encore plus belle et sensuelle avec des lunettes », déclare Caroline Abram. Son objectif ? « Dédramatiser le port de lunettes ».

Reconnue par ses pairs et plébiscitée par le public, Caroline Abram souhaite continuer à se développer tout en gardant le parti pris d’une marque de niche, et toujours le même crédo : satisfaire ses clientes.

Les conseils de la créatrice

« Mes 3 conseils aux étudiants qui souhaitent s’orienter vers la création seraient :

  • de choisir, pour les porteurs de lunettes, des modèles qui expriment leur personnalité,
  • de s’accrocher à leur idée et de se consacrer pleinement à leur projet,
  • et surtout, d’être jusqu’au-boutiste ! »

De son passage à l’ISO Paris Caroline Abram garde un excellent souvenir : « J’ai adoré mes études à l’ISO. Les enseignants étaient tous très professionnels, à l’écoute et accessibles. Mon cursus m’a beaucoup aidée à devenir autonome. » Une personnalité inspirante pour tous les futurs créateurs !

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Success story de Céline Adrey : des bancs de l’ISO à l’expertise Hoya

Ancienne étudiante à l’ISO Paris, forte d’une expérience de 10 ans acquise chez Alain Afflelou, Céline Adrey occupe depuis 6 ans un poste de Lens expert au sein de la société Hoya, acteur mondial des verres correcteurs ophtalmiques.

Issue d’une famille de kinés, dentistes et pharmaciens, Céline Adrey se destine dès son plus jeune âge au secteur paramédical. Après un baccalauréat scientifique obtenu à 17 ans, elle tente à deux reprises d’intégrer la faculté de pharmacie, puis se tourne vers l’optique, déterminée à rester dans un univers similaire.

À la faveur d’une rencontre avec un professionnel de l’école, elle découvre l’ISO et décide d’intégrer le BTS Opticien-Lunetier à l’ISO Paris. « L’apport de l’ISO dans mon parcours a été fondamental sur deux plans : le réseau d’amis et de partenaires qui sont aujourd’hui mes interlocuteurs au quotidien et l’envie de poursuivre mes études d’optique. Je me souviens particulièrement d’une phrase d’un de nos enseignants qui disait : « Si on veut rester jeune d’esprit, il faut exercer trois métiers dans sa vie ».

Dès la 1ère année de BTS, elle intègre le groupe Alain Afflelou comme opticienne-optométriste ; elle y travaillera chaque été durant ses études.

À l’obtention de son diplôme, se sentant « destinée à faire de longues études », elle poursuit en Maîtrise de Science et techniques d’optométrie à l’Université d’Orsay – Paris Sud, puis en Master Analyse de la vision à l’Université Aix-Marseille III. Elle complète son expérience par deux stages à la Fondation Rotschild et décroche un second Master en Executive marketing et communication à Sup de Co Paris. « On n’est jamais trop formé », souligne-t-elle.

En entreprise, Céline gravit les échelons jusqu’à devenir chef de produits division verre et contactologie.

D’opticienne-optométriste à Lens Expert

En 2010, Céline Adrey intègre le groupe Hoya, acteur mondial des verres correcteurs ophtalmiques. Elle y est responsable de la formation des équipes en interne et collabore au développement d’outils à destination des opticiens au niveau européen. Par exemple Yuniku, le premier équipement sur-mesure centré sur la vision, entièrement individualisé avec une monture imprimée grâce à la technologie 3D, ou bien la solution Hoya EyeGenius, un nouveau système de mesure haute précision et une gamme de verres spécifiques dédiés aux corrections prismatiques.

Céline travaille également en collaboration avec ses homologues européens en tant que Lens Expert, contribue à définir la stratégie de Hoya Lens France et participe aux réponses aux appels d’offre et à la conception du catalogue de produits. Elle est par ailleurs responsable Hoya Faculty France, un centre de formation européen destiné aux professionnels de l’optique, situé à Budapest.

À son poste, pas de routine et toujours de nouveaux challenges : « Cette semaine, je participe à une réunion entre confrères européens sur l’avenir des verres, à Budapest ; le 5 décembre, j’anime une conférence sur nos produits destinée aux opticiens ; en janvier, ce sera le bilan de l’équipe de vente. » « J’ai sans cesse besoin d’apprendre et de découvrir de nouvelles choses », explique-t-elle.

Céline apprécie particulièrement la diversité de son métier, le travail en équipe et la pratique quotidienne de l’anglais. Elle est fière des produits et du groupe qu’elle représente et se plaît à travailler en amont de la chaîne optique. Son expérience d’opticien-optométriste – son premier métier – lui est aujourd’hui précieuse pour anticiper les attentes et les besoins des clients ainsi que des porteurs.

De plus en plus impliquée au niveau européen, Céline envisage d’évoluer vers un poste à l’étranger. « L’optique est un bel univers dont les perspectives à venir sont passionnantes, avec notamment l’arrivée massive du digital. Néanmoins, même si notre façon de travailler ne cesse d’évoluer, les fondamentaux resteront les mêmes, à savoir le confort visuel des porteurs. »

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Success Story de David Rio : de l’ISO au CNRS

David Rio est doctorant en dernière année de thèse d’Optométrie et Sciences de la Vision dans un laboratoire affilié – entre autres – au CNRS. Fort de son parcours à l’ISO Nantes, également enseignant en contactologie à l’Université Orsay – Paris Sud, il s’adonne désormais à ses deux passions : l’enseignement et la recherche. Il a eu récemment l’occasion de présenter une partie de ses travaux lors du congrès de l’ARVO, le rendez-vous incontournable des chercheurs en optique.

Après deux tentatives d’entrer en faculté de médecine, David Rio se réoriente en BTS Opticien Lunetier à l’ISO Nantes dans la perspective d’enseigner. Désireux de rester dans le milieu paramédical, il est attiré par l’optique, un secteur en constant développement qui présente de nombreux débouchés.

Il poursuit ses études supérieures en obtenant une Licence Professionnelle d’Optique, puis un Master Biologie Santé, spécialité Sciences de la vison. Il entre alors en stage au Laboratoire Aimé Cotton (LAC), affilié au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), à l’ENS Cachan, l’Université Paris-Sud et l’Université Paris-Saclay. Durant ces 6 mois, immergé à plein temps dans le monde de la recherche, David mûrit son projet de continuer en doctorat (bac+8), sous la direction de Richard Legras, responsable de l’activité de recherche en optométrie.

Entre la recherche et l’enseignement

David Rio jongle désormais entre la recherche et l’enseignement, deux activités qui le passionnent. En septembre prochain, le jeune homme soutiendra sa thèse sur « L’optimisation des optiques bifocales destinées à corriger la presbytie » et deviendra officiellement docteur en optique, au terme de 3 ans de travail.

Ses travaux de recherche, orientés vers l’innovation produit, consistent à concevoir de nouvelles solutions de design optique pour corriger la presbytie – un projet qui pourrait bientôt entrer en phase de prototypage.

En parallèle, il occupe un poste d’enseignant en contactologie à l’Université d’Orsay.

David Rio reconnaît le rôle important qu’a joué l’ISO dans sa trajectoire professionnelle :  « En raison de l’implication et de la proximité de l’équipe pédagogique, mais aussi du réseau auquel cette école m’a donné accès, l’ISO a été un tremplin dans mon parcours » souligne-t-il.

Optometrie ISO - David Rio

Un acteur de la recherche au congrès de l’ARVO 2016

David Rio a eu l’opportunité de présenter une partie de sa thèse lors du congrès international de l’ARVO 2016, qui s’est tenu à Seattle, du 29 avril au 5 mai.

Le congrès de l’ARVO (The Association for Research in Vision and Ophthalmology. En français : l’association de recherche en ophtalmologie et en vision) réunit chaque année quelque 11 000 chercheurs en ophtalmologie et en vision originaires de plus de 75 pays (dont 45% des États-Unis). Durant 5 jours, plus de 6 000 communications, affichées ou orales, y sont présentées.

David Rio a, quant à lui, proposé une communication dédiée à la comparaison des nouveaux designs de lentilles aux designs existants – la 4e et dernière étude de sa thèse. « Ces 5 jours ont été un moment privilégié pour échanger avec mes pairs sur ce sujet. Le congrès de l’ARVO est également le lieu idéal pour développer son réseau et ouvrir la voie à nouvelles collaborations » note le jeune chercheur.

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